21 pts30 pts25 pts41 pts28 pts


Rumeurs
• Il parait qu'Ordre Funeste déteste les instruments de musique car son frère Lumière jouait du piano très fort à l'heure de sa sieste quand il était petit.
• On raconte que lorsque vient la pleine Lune, on peut voir des Dryades dans la Forêt...
On murmure que LA SAINTE LAME NOM DE DIEU C'EST PAS RIEN est caché dans le Sanatorium... Et que celui qui prendra cette épée pourra commander au vent et vaincre les dieux... Info ou Intox ?
• Il se dit dans les couloirs du panthéon que Flore Ravageuse userait de rambourage pour améliorer ses formes.
Autres Rumeurs.
Notifications
• Pluie et nuage sont annoncé, avec des orages fréquents. Pensez à rester couvert et à l'abri de l'humidité qui favorise [b]les maladies.[/b]
• La forêt et la Ville sont affecté par la Pluie : la forêt est renforcée, les plantes semblent plus dangereuses et plus agressive.
• En ville, les monstres ont tendances à se montrer moins fréquemment à cause de la pluie.
• Le Monstre de Sable a disparu.
• Votre personnage peut être atteint de la fièvre Néandertalienne à cause de l'humidité. Cela peut être de votre volonté... ou de celle du staff. Son prochain rp devra être écrit dans un état fébrile, nauséeux. Votre personnage aura du mal à se concentrer et à communiquer avec autrui. Cette fièvre peut durer une semaine... Et peut entraîner la mort. La maladie croit en puissance les trois premiers jours, puis sa puissance diminue avec le temps.
Les Liens du Sang
Innokentiy
Fils de Evangeline
Sharon Chilton
Soeur de Sylver Gelidus
Merry Shark
Soeur de Seth Shark
L'Ingénieur
Meilleur Ami d'Atsuki Sengo et As de Trèfle.
Drusilla Giovanni
Ennemie d'Alexandro Derrechi
Maria Selimont
Amie de Sullivan Gordon et ancienne As de Trèfle.
Ruby Holsey
Soeur de Amber Holsey
Johanna Saddler
Mère de Leet Saddler
Mai Sun
Petite amie de Liang Tsao
Chad Stoneford
Demi-frère de Yuki Icesoul
Vladimir Dragomirov
Ex du chef des rebelles



 
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Un hippie au coeur de la nature [PV Atsuki Sengo et Flore Ravageuse]

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Atsuki Sengo
Atsuki Sengo
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MessageSujet: Un hippie au coeur de la nature [PV Atsuki Sengo et Flore Ravageuse] Un hippie au coeur de la nature [PV Atsuki Sengo et Flore Ravageuse] EmptyMer 22 Jan - 15:37

Métallique. Urbanisé, vendu au capitalisme ridicule et éphémère du monde. Structure informe et malvenu, artificielle. Ciel obscur, caché par le smog et la fumée ridicule des hommes. Bouches crachant sa fumée informe vers les sommets lumineux, assassinant symboliquement Hélios et sa chaleur, cruauté débile et délire de faire disparaitre la beauté du monde. Sérieusement, l'humanité du XXI siècle ne croyait plus en Dieu, plus en Satan, plus en rien de divin, ce qui excluait les vingt et une divinités réelle vivant au panthéon. Dans notre course à l'anéantissement de l'espèce, qui espérions nous sauver avec nos histoires et nos bêtises, nos mensonges et notre argent, signe abrutissant de notre infériorité criante face à la Nature. Par rapport aux païens du dixième siècle, où aux peuples grandiose, régnant sur leurs empires gigantesques et sacrant des divinités en sacrifiant des animaux, l'homme moderne était creux. Vide de sens et d'espoir. Peut-être que le Plateau de Lumière était une bonne idée, car au final, ce lieu était une sorte de safari, de zoo pour préserver quelques humains de leurs propres folies en leurs enlevant leurs jouet. Dans cette arche de Noé plate, les humains étaient soumis à la loi naturelle et sans technologie ou artifice pour se sauver de la loi de Talons.

Mais sur le Plateau, des hommes et des femmes luttaient pour faire réapparaitre les marques propres aux êtres humains, les alliages de métaux rares et de plastiques, les objets impalpables que l'on appelle logiciel et qui dorment dans le cœur de leurs machines. Ces hommes et ces femmes, de ceux qui sont timides, de ceux qui ont du mal en société, que l'on appelle cruellement inadaptés ou bien geek, que l'on tourne en source de raillerie, était fédéré par un homme et son lieutenant. Le plus geek d'entre eux, désigné par les dieux que les hommes avaient oubliés, portait un kimono et abordait des lunettes fines et un peu abimé. Un sourire maladroit s'instaurait parfois sur son visage au teint blême, tandis que ces petits yeux s’illuminaient de gentillesse. C'était un être adorable qui savait se transformer en homme sérieux et déterminé -malgré son manque de Charisme- quand la situation l'exigeait. Son assistant, un Ingénieur un peu mystérieux, cas typique du raté urbain des années deux mille, le secondait fidèlement dans sa tâche difficile de re-modernisation du monde artificiel fait par Lumière.

Et c'est ce qu'ils faisaient ce matin, travailler à la réhabilitation de la technologie dans un usage quotidien. La nuit avait été courte pour nos deux individus, qui avaient passé la nuit sur leurs PCs respectifs, pour créer un logiciel capable de gérer le système de rail sur lequel Atsuki voulait travailler. Un travail basé sur les pièces de la montagne russe, qui permettrait aux membres du clan de voyager dans tout le parc sans marcher, en empruntant des wagonnets. C'était donc un lourd travail théorique qui restait à effectuer, pour que tout glisse comme sur des roulettes, ou plutôt sur des rails, dans le cas présent. La pièce aux multiples écrans avait donc brillé toute la nuit d'une lueur blafarde, tandis que les deux fanatiques et messager de la technologie agitaient leurs doigts au dessus de touches de clavier, en râlant de temps à autre. Lorsque les premiers rayons du jour percèrent les nuages et la fente du plafond pour accueillir les premiers hommes réveillés, les deux individus se regardèrent, la tête lourde et de grands cernes étalés sous leurs yeux rougis. D'un commun accord, ils se levèrent et sourirent, fier du travail accompli, tandis que les deux ordinateurs se mettaient hors tension en toute sécurité et avec une lenteur relative. Quelques blagues plus ou moins inspirés furent lancés, relatif indicateur de l'état de fatigue des plaisantins, avant que chacun ne décide de se séparer pour aller dormir. Sauf que...

Un bruit sourd, un tremblement. Une erreur dans la base de lois du plateau de Jeu, qui venait de faire trembler le sol, comme une charge de mammouth faisait trembler le sol durant une ère glacière. Atsuki sursauta, et porta machinalement sa main à son flanc, où se trouvait les restes métalliques du clavier qu'il avait eut depuis son arrivé. Désormais, l’outil ressemblait à un amas disgracieux de plastiques et de métal, auquel fallait-il ajouter une ou deux touches survivantes, et des traces de sangs diverses et variés, provenant de monstres, d'insectes ou d'ennemie un peu trop virulent. La survie, ça se mérite, pourrait-t-on dire...

« Qu'est ce que s'était ? »

La secousse s'était arrêtée et le silence rejaillissait dans la forêt. Mais le roi de Trèfle était désormais réveillé par l'inquiétude, et se demandait ce qu'il venait de se produire. L'Ingénieur haussa les épaules, à la fois parce qu'il ne savait pas et parce qu'il s'en moquait. Lui ne souhaitait que dormir au chaud, en paix, dans sa chambre. Mais le Roi, lui, préférait aller faire un tour de surveillance des lieux, pour savoir ce qui se tramait dans la végétation proche du clan. Depuis qu'il avait commencé à changer en une sorte de hippie-ermite amateur de la nature, le roi se sentait de plus en plus responsable des devenirs de ses compagnons d'infortune, et prenait ainsi plus souvent part aux tours de gardes, aux missions d'observation, pour que rien ne puisse arriver à ces délicats protégés. Il fit donc un signe à son ami l'Ingénieur, et sortit de la cabane au pied de la grande roue, en saluant au passage les recrues chargés de la garde et de la vidéosurveillance. Puis, il traversa le parc, lentement, errant entre les caméras et les manèges maintes fois abimés par le temps et les monstres, avant de déboucher sur une grille défoncés qui menait hors du domaine du clan le plus geek de tout Né-Andarta. Devant lui s'étendait la luxuriante végétation de la Forêt du plateau de Jeu.

Un monde végétal et impénétrable : voilà comment décrire sans se tromper le lieu dans lequel Atsuki se rendait. Plein de vert dans tout les sens, de salissure au sol, de mousse sur les arbres, de brindilles qui craque sous les pieds du promeneur, de bestioles tapies dans les ténèbres et de regard dissimulés par de gros buissons (ou de petits arbustes selon certain Elfe particulièrement agaçant). Le roi agitait les bras pour se frayer un chemin, tandis que sous ses pieds la terre semblait palpiter pour lui donner un avertissement. "N'avance pas, tu es en terre étrangère, qui ne veut pas de toi." Le message était simple, et pourtant le japonais le transgressait, quitte à salir ses petits petons et son kimono. Une branche céda sous la main du roi, des feuilles craquèrent sous son lourd pas. Quelques animaux détalèrent à son approche, tandis qu'il marchait, ou clopinait, un peu au hasard entre les immenses cimes et sous la lourde voute de feuillages verdoyant. Ce Plateau de Jeu ne ressemblait vraiment à rien, car même en Hiver cette forêt semblait encore renaitre, comme au printemps. Atsuki pensa intérieurement que le dieu qui avait conçu cet endroit connaissait mal le monde terrestre. Puis il écarta de grandes fougères et écarquilla les yeux.

Un arbre immense, plus grand que tous les séquoias du monde. Imaginez. Un tronc large comme deux autoroutes. De l'écorce solide comme le roc, enfermant dans une armure impénétrable le bois tendre de cette espèce de... Chêne ? millénaire. Des racines qui plongeaient à perte de vues, sur, sans doute, des centaines et des centaines de kilomètre. Des branches qui tendaient vers le ciel des doigts avides, comme si elles voulaient attraper le soleil de leurs ramures, de leurs rameaux, de leurs feuilles. Un des rayons de l'astre du jour perçait justement le feuillage et éclairait la scène d'une lueur idyllique, irrationnelle et irréelle. Que pouvait faire un tel arbre dans le plateau de Jeu, au juste ? Était-ce la raison de la secousse...? Était-ce scientifiquement possible qu'une telle chose jaillit du sol, en un pieu énorme, en quelques secondes ? Était-ce un danger ? Tant de question qui tourmentaient Atsuki, rendant le geek imperméable à toute intervention extérieur, car il était fasciné. Les monstres qui le regardaient, les bêtes qui se léchaient les babines en voyant le corps d'un humain en position de vulnérabilité, tout ce penchant naturel, à l'opposition de l'homme et sa technologie, pouvait faire la peau au Roi. Tout comme cette étrange silhouette aux yeux verts qui observait dans l'ombre...

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Flore Ravageuse
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MessageSujet: Re: Un hippie au coeur de la nature [PV Atsuki Sengo et Flore Ravageuse] Un hippie au coeur de la nature [PV Atsuki Sengo et Flore Ravageuse] EmptyJeu 24 Juil - 18:23

❝ Un stupide jeu.
L'air était infect, tu arrivais à peine à respirer. L'atmosphère, pourtant légère, pesait sur tes épaules. Tu refermas tes poings, contre ta poitrine et te recroquevillas davantage sur toi-même, appuyée contre un tronc. Quelque chose te brûlait de l'intérieur, une autre chose te donnait envie de vomir. Ta respiration saccadée, était accompagné d'halements rapides. On aurait eu l'impression que tu venais de te taper un sprint digne d'une bête sauvage. Pourtant, ce n'est pas ton genre, de courir à en crever tes poumons. Non, tu n'avais pas fait cela. Tu avais fait bien pire. Une stupide idée. Une putain de stupide idée

Tu avais rejoint ce jeu.

Tu pestas, avant d'avoir un haut-le-cœur. Que c'était magnifique de voir son corps divin et immortel se transformer de l'intérieur en un corps faible d'humain. Tu te retrouves désormais avec les mêmes organes que ces stupides êtres terrestres. Et franchement, ça fait un mal de chien. Le sang se met à circuler à travers tes veines, ce qui te brûle. Ton coeur se met en marche et tu as l'impression d'avoir une bombe qui est sur le point d'exploser, à la place. Tes poumons ont du mal à avaler le nouvel air. Et ton estomac a décidé de se mettre la tête à l'envers et d'essayer rejeter son contenu. Tu toussas brusquement. Tu as une mine de cadavre, là. Ça ne faisait pas longtemps que tu étais là, à te tordre de douleur. Alors fallait laisser le temps à ton corps de s'habituer à ces changements. Tu ouvris doucement les paupières et observas avec des yeux fatigués la nature qui t'entourait. Bon, d'accord, au moins ça, ça te faisait plaisir. Il y avait une forêt, une grande forêt, sur le Plateau. Et mon dieu, c'est une belle forêt. L'on se sent petit face à ce monde de verdure. Tu soupiras et refermas les yeux. Une goutte de sueur perla sur ton front, descend le long de ton visage et s'écrasa au sol. Tu pouvais sentir les végétaux s'agitaient à ta présence. Ton aura divine se mêla à eux. Elle s'envola et traversa les troncs, faisait voler les pétales, se glissa au travers des racines et s'enroula aux tiges. Cet endroit, c'est un peu comme ta chambre, mais en plus grand. Une grande chambre, où tu as le droit d'exercer ton pouvoir à volonté... ça te fit sourire, légèrement. Puis une nouvelle douleur te fit grimacer.

Tu avais beau lutter contre la douleur, tu t'es finalement endormie. Une heure ou deux, ou plus, tu n'en sais rien. Tes paupières s'ouvrirent lentement et tu laissas ton esprit revenir dans le monde réel, ton regard recouvert par un voile flou. Ta tête se décolla du tronc, une migraine désagréable accrochée à ta tronche refusait de partir. Tu te massas les tempes, étirant tes jambes devant toi. Inspirant profondément, tu relâchas un long soupire, avant de laisser tomber tes mains sur tes cuisses. Tu restas adossée contre le tronc, levant la tête vers la cime des arbres, observant le ciel à travers le feuillage. Tes pensées sont embrouillées, dispersées; tu profitas de ce petit moment de repos pour tout remettre en place correctement. Chaque évènement revenait à sa place, les mots reformaient des phrases correctes. Tu te repassais en boucle la scène, toute la scène. Tu restas abasourdie un moment, alors que tout était plus clair dans tes pensées. Ce fut un clignement des yeux qui te tira de tes songes, un air neutre reprit place sur ton visage. Justice... tu n'étais pas si proche que ça, de ce dieu, voir pas du tout, mais il faisait régner l'ordre au Panthéon, avant sa mort. Tu pensas soudainement à Lumière, celui qui a ôté à la vie à un de tes frères. Il était un danger. Pour tous. Les dieux présents sur le Plateau étaient tous un danger pour chacun. Et toi, tu les avais rejoint. Pourquoi ? Au fond, les vingt-et-un pouvoirs ne t'intéressent pas tant que ça... mais... tu fixas tes mains. Et tu savais. Ce n'était pas ces pouvoirs qui t'attiraient sur le Plateau, mais ton pouvoir à toi. Il était puissant. Destructeur. Imprévisible. Tu n'avais jamais dépassé tes limites, tes créations été restées à l'état d'êtres innofencifs, tu n'avais jamais cherché à en faire tes armes. Mais l'occasion avait été trop belle, que tu l'avais brusquement saisie. Jusqu'où iront tes créations ? Tu te le demandais. Tu refermas tes mains, serrant les poings, alors que ton énergie divine émana subitement de ton enveloppe corporelle. La terre trembla doucement, autour de toi et sur un petit périmètre. Tu sentais ton pouvoir se rassemblait en masse, mais tu relâchas aussitôt la pression. Ici, il allait falloir faire des économies d'énergie. Tu ouvris les paumes, là où avait poussé une fine tige verte directement de ta peau, sur les deux mains. Les tiges s'enroulèrent à tes mains, longeant ensuite tes bras et faisant office d'ornements. Tu découvriras de quoi tu étais réellement capable plus tard, là, tu avais besoin de faire connaissance avec le lieu.

Tu t'appuyas contre l'arbre pour te relever, pas totalement réveillée. Tu pouvais clairement sentir une énergie traversait le tronc, l'arbre étant en bonne santé. Parce que oui, toi, tu communiquais et pouvais ressentir les émotions de tes créations, c'est bien logique. Ta main caressa un instant le tronc avant de s'y décoller. Tu te frayas un chemin à travers les diverses racines et rejoignis un endroit stable, avant d'entreprendre une exploration de la forêt. Tu passas une main dans tes cheveux, les ramenant par-dessus une épaule. Tu soupiras en pensant que ton visage était égal à la face d'un fruit en état de décomposition. Ici, il n'y avait pas de quoi se pomponner et ressembler à une pin-up. Non. Il n'y avait RIEN. Faudra pas s'étonner à te trouver, un jour, en train de déprimer dans un coin sombre parce que tu n'as pas ton maquillage. .... Bah oui, c'est important, d'être belle, en toutes circonstances.Surtout pour toi, à qui la beauté est primordiale. Mais bref, passons.
Tandis que tu réfléchissais à comment entretenir ton joli teint, tu ne fis plus attention à ton premier objectif. C'est vrai, tu errais ici sans but, comme une âme égarée. Tu sortis un instant de tes songes et pris place sur une souche d'arbre. Croisant les jambes, tes mains s'appuyèrent contre le bois et tu te penchas légèrement en avant. Que faire... que faire... Tu es ici, perdue (plus ou moins), au beau milieu d'une forêt. Tu es ici pour un long moment. Tu ne peux plus retourner au Panthéon. Bien que la forêt t'offre une protection, il te faut un endroit fixe, à défaut de ne pas errer dans les bois. Un endroit en guise de "base", où l'on pourrait te trouver la plupart du temps. Tu n'as pas l'intention de sortir faire la guéguerre à tes frères maintenant, plus tard... Tu tiltas en fixant un arbre. Il existait parmi tes créations un arbre colossal, qui pourra bien service de repère. Tu te levas de ton siège après quelques minutes de réflexion et repris ta route, à la recherche d'une sorte de clairière, ou bien un endroit assez vide qui pourrait contenir quelque chose de grand. Très grand.

Les mains sur la taille, le regard levait vers le ciel, tu avais trouvé l'endroit parfait, une grande clairière vide. Tu tapais dans tes mains d'excitation et revins vers l'orée de ce lieu. Là, tu allais user un peu trop de ton énergie, en grosse quantité. Inspirant, tu levas tes mains devant toi, paumes tournées vers le sol. Tu fermas les yeux et au bout de quelques secondes et subitement, une onde de choc se dégagea de ton corps et vint faire trembler la terre, soulevant les feuilles sur son passage. Dès que tu ouvris les yeux, tes iris furent d'un vert beaucoup plus brillants, mélangés à des pigments jaunes. Tu exécutas un geste avec un bras et la terre trembla d'une petite secousse. Tu recommenças à nouveau un geste, plusieurs fois et chaque mouvement apportaient un tremblement de plus en plus intense. Puis le calme revint petit à petit et tu refermas les paupières. Le silence n'eut pas le temps de retomber qu'un bruit émana de sous terre; des bosses commencèrent à faire relief de terre. Tu sentais clairement ton énergie descendre le long de ton corps et s'enfonçait dans le sol. Puis à nouveau le silence, les bosses restèrent à la surface. Tu inspiras, rassemblant encore de l'énergie.
Tes yeux s'ouvrirent, ayant repris leur couleur habituelle. Tu baissas légèrement les bras et attendis. Ça n'allait pas tarder à se montrer... Toi, tu restas fixe, le regard posé sur le centre de la clairière. Une secousse. Une deuxième. Puis une troisième. Et une nouvelle onde de choc explosa, non pas venant de toi, mais provenant de ce qui se trouvait sous terre. Un fin sourire se dessina sur tes lèvres et tu reculas, te mettant sur un périmètre de sécurité. Puis ce fut la clairière tout entière qui trembla, alors que quelque chose de gros poussait sous le sol, formant une bosse, avant d'éclater et libérer un tronc, très large. Les branches commencèrent à pousser alors qu'il n'avait même pas fini sa croissance. Des racines épaisses sortirent précipitamment de terre, avant de s'y enfoncer à nouveau, formant des arcs hors du sol. Il continua de pousser, encore et encore, les branches, elles, ne cessèrent de s'étendre, allant même jusqu'à casser les branches des arbres voisins pour prendre davantage de place. Et dès que le tronc eut dépassé les autres végétaux, il s'arrêta. Le feuillage apparut peu à peu, recouvrant toute la clairière d'ombre, laissant des espaces libres et étroits où les rayons du soleil pouvaient se glisser. Et dès que tout ce vert eut recouvert les branches, ce fut terminé. L'arbre, semblable à un séquoia dans sa grandeur, était immense et majestueux. Tu ne perdis pas de ton sourire et t'approchas de cette merveille. Enjambant et passant sous les arcs, tu t'avanças près du tronc et posas une main dessus. Le tronc, autant solide que de la roche, pouvait bien résister. Tu sentais les racines continuaient à s'étendre, sur des kilomètres et des kilomètres. Tu levas la tête et observas les branches, solides elles aussi et épaisses. Cet arbre était ta nouvelle demeure. Il était vivant, il était une partie de toi. Il pouvait détecter une présence au loin dans la forêt, grâce à des vibrations provenant du dessus de la terre et il pourra t'avertir. Tu déposas un léger baiser contre le bois, avant de laisser ton corps s'enfoncer dedans. Et tu disparus, laissant derrière toi un parfum agréable.

Tu te trouvais vers le sommet de l'arbre, assise sur une branche. À côté de toi et dans le tronc, un creux immense s'était formé et te servait d'endroit où te cachait et dormir. Un gros tas de feuilles en guise de lit s'y trouvait. Le trou béant était assez haut pour qu'on ne le remarque pas directement, puis il te suffisait de demander à l'arbre de fermer l'entrée du creux si tu ne voulais pas être dérangée. Enfin bref, c'était un petit confort agréable. Tu te levas et rentras dans ce creux, avant de réapparaître quelques mètres plus bas, sortant du tronc. Ayant ôté tes bottes, tu te retrouvas pieds nus, c'était plus agréable pour garder un meilleur équilibre sur les racines et branches. Tu sautas sur une racine qui sortait du sol, puis sur une autre et ainsi de suite, jusqu'à t'arrêter subitement car un bruit venait de sortir du sol. Tu portas ton attention sur la provenance de ce son étouffé. Tu n'attendis pas longtemps car tu pouvais bien sentir quelque chose grouillait sous terre et tu exécutas un geste avec une main pour ordonner la chose de sortir immédiatement. Une gueule verte et baveuse, des dents noires et aiguisées et un assemblage de feuilles le long du corps végétal. La plante secoua nerveusement la tête et laissa échapper un grognement. Tu descendis de la racine et te ruas sur la plante carnivore, prenant la gueule entre tes mains. Tu étais contente qu'elle t'avait rejointe dans ce jeu, elle aussi. Tu déposas un doux baiser sur le sommet du crâne et la caressas. Dio se frotta contre toi, puis tu te retiras. La dionaea se mit à gigoter et là, surprise, ses racines sortirent de terre et se mirent à glisser sur le sol. Elle pouvait à présent se déplacer sur terre et dessous. Pratique. Tu souris, lui donnant une dernière caresse avant de revenir vers l'arbre. La plante carnivore, elle, alla se dégourdir les racines plus loin, en quête de nourriture. Tu escaladas les arcs, mais alors que tu t'apprêtais à partir faire un tour, un murmure venant de l'arbre te prévenu : quelque chose approchait.

Tu redescendis de la racine, t'accroupis au sol et plaqua une main contre. Te concentrant, tu pouvais percevoir plus loin de faibles ondes à l'aide des racines. Oui, effectivement, quelqu'un venait dans ta direction. Tu sifflas Dio, qui revint en hâte vers toi et tu lui ordonnas de rentrer sous terre et de ne pas se montrer avant ton signal. Chose dite, chose faite, la plante s'exécuta. Toi, tu reculas jusqu'au tronc et attendis un moment. Les buissons bougeaient, tu attendais et au moment où ils laissèrent passer une silhouette, tu rentras subitement dans le tronc, disparaissant.

Tu le fixais depuis la cime de l'arbre, cachait à travers les feuillages. Un humain. Il était tellement minuscule, depuis ta position. Tu bougeas d'une branche à l'autre, rapidement et gracieusement, comme une ombre et sur ton passage, des feuilles tombèrent et l'on pouvait se douter que quelque chose de déplacer en haut de l'arbre. Tu te demandais si l'humain allait levait le nez pour remarquer une présence ou si toi, tu devras aller à sa rencontre... Tu remarquas aussi que Dio avait légèrement sorti la tête de terre, la gueule tournait vers l'homme.


Dernière édition par Flore Ravageuse le Lun 3 Nov - 15:47, édité 2 fois
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Atsuki Sengo
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MessageSujet: Re: Un hippie au coeur de la nature [PV Atsuki Sengo et Flore Ravageuse] Un hippie au coeur de la nature [PV Atsuki Sengo et Flore Ravageuse] EmptyVen 1 Aoû - 15:03

Le Plateau de Jeu, ce n'était pas dans les jeux vidéos. C'était la réflexion que le roi se faisait en arpentant le sol, tandis que ses pieds nues sentaient la texture de ce dernier, qui alternait entre feuilles tombées sur de la terre battue, herbe, plante et racine. Il avait sentit le lourd séisme qui l'avait fait sortir de sa base, comme une sorte d'automate, pour aller voir ce qui se tramait dans les bois. Le roi le plus naturel du monde foulait de ses pieds la terre farouche du plateau, qui pulsait de son rythme lent sous ses pieds. Prédatrice sans visage, sans haine particulière, à part celle de sa maîtresse pour les humains. Mais, comment la blâmer, puisque les hommes avaient mutilés ses trésors au nom de leurs propres existence. Pathétique espèce qui ne pouvait vivre sans tuer. Le roi ne voyait pas aussi loin que la dame au yeux vert, mais pourtant, il réfléchissait à une toute autre altitude. Le plateau, ce n'est pas comme dans les jeux vidéos. Pas de cheat code, pour enfreindre les règles et atteindre plus vite le meilleur niveau. Pas de moyen de choisir sa tête, donc impossible de mentir sur ce que tu es. Ici, les points d'expérience s'acquièrent dans le sang, et la seule vie dont on dispose nous mènent vers un game over définitif. Pas de try again, de continue abusif, de résurrection allant à l'encontre de la vie, de potion de soin… Si tu perds des pvs sur le plateau, il n'y a que le temps et les moyens archaïques pour t'en redonner. La loose à l'état pur, en quelque sorte.

Donc bon, quand on est gaulé comme une cracotte comme le roi de Trèfle, on évite de faire n'importe quoi, et on s’entraîne. Et notre ami s'était entraîner, et ses efforts avaient fini par payer : maintenant, il n'avait plus besoin de s'infliger un lourd challenge pour progresser : il lui suffisait juste de se comporter naturellement et d'accomplir les tâches de son clan pour sentir la magie augmenter dans ses veines. Et, à mesure qu'il marchait dans la forêt, justement, il sentait un quelque chose, un truc, une espèce de.. enveloppe d'énergie l'entourer, mais pas une enveloppe visible, non, quelque chose d'invisible… Comme.. Comme une aura, justement. Elle se tissait autour de sa peau et de son kimono, sans que le roi ne la contrôle. La Terre et la Forêt le mettait à l'aise, et il finit même par arrêter de se préoccuper de là où il mettait les pieds. Une nouvelle capacité se dessinait pour le roi, puisqu'il sentait dans ses pieds nus l'endroit le plus sur pour faire le prochain pas. À l'aise comme un chat sur une poutre, il se mit à se déplacer d'une manière moins maladroite, plus  souple…

Ce qui devait arriver arriva, et le roi pénétra dans l'imposante clairière. Ce qui frappa directement ses yeux, ce fut la présence d'un gigantesque arbre qui semblait défier la logique. Immense, tel était le mot qui venait à l'esprit de l'homme lorsqu'il contemplait la végétation face à lui. Gigantesque arbre fait de bois et de feuille, défiant le monde du haut de son perchoir, tant sa cime semblait gratter les cieux. Inaccessible, tel était le second mot qui vint à l'esprit d'Atsuki lorsque le roi s'approcha encore de l'arbre. Combien de jour, de mois, d'année faudrait-il à un homme normal pour atteindre le ciel avec une tel échelle, une telle tour dresser vers les nuages ? Sans doute un nombre trop grand pour que la logique humaine puisse le calculer. Le roi se dit que cet arbre, qui venait de jaillir du ventre de la Terre, allait être immortel, et que si quelque chose en venait à bout, alors la nature elle-même dépérirait, terrasser par la douleur de perdre son plus majestueux représentant. Le roi se permit un nouveau pas vers le royaume de Flore, et s'arrêta à quelque mètres seulement de l'arbre. Comment dire… Une chaîne humaine de vingt homme ne pourrait pas faire le tour du tronc de cette arbre, qui s'étalait sur près des trois quart de l'ancienne clairière. Immensité naturelle aux branches majestueuses qui s'étendait, s'étendait… Le roi s'approcha encore davantage, et effleura du bout des doigts le bois, frissonnant à son contact. Il respirait la vie, le trop plein de vie, comme quelque chose de surnaturel. Le roi préféra retirer sa main, car il ne savait ce qui se trouvait dans les  parages. Et celui ou celle qui avait fait jaillir cette arbre de terre n'était sans doute pas une personne qui avait de bonne intention…

Alors qu'il s’apprêtait à faire demi-tour pour quitter cette clairière, mu par un pressentiment étrange,  quelque chose le retint, pour éviter qu'il ne se barre comme une sorte de lâche. Mais nan, vous allez imaginer quoi ? C'est pas Atsuki qui changea d'avis, ce fut le mur de ronces qui bouchaient les issues de la clairière qui l'incita à rester près de Flore ! Et le roi eut une mine décomposer lorsqu'il aperçut la sorte de cet étrange endroit bouché par des épineux. Il n'y avait plus de doute possible, il était épié. Préférant se replier sur la défensive, le roi se mit en garde, et fit jaillir son gant de Terre. La douleur autour de son bras lui indiqua que la masse de terre lui brisait encore la main, mais il s'en fichait, car la longue lame d'une quarantaine de centimètre, en pierre taillé, le rassurait. Protégé par sa propre arme, il scruta le feuillage dans l'espoir d'y découvrir quelque chose. Son regard survola plusieurs zone, avant de s'arrêter sur une tâche plus sombre, qui semblait être… Une maison. Curieux endroit, se dit le roi de Trèfle, tout en restant prudent.

Et puisqu'il ne pouvait pas sortir… Autant continuer à explorer. En se concentrant, le roi fit jaillir son mur de terre du sol, d'entre les racine, et s'en servit comme d'une sorte d'échelle, pour atteindre la hauteur du nid. Il put ainsi voir que cet endroit semblait être conçu pour abriter une créature humanoïde, semblable au humain… Une dryade ? Si c'était le cas, le roi devait se méfier, car, comme le songeait-il, les dryades aimaient jouer des tours avec les humains, et, dans un des jeux auquel il avait eu le droit de participer en tant que béta-testeur, son paladin avait finit prématurément son aventure dans le ventre de l'une d'elle. Le roi resta sur son piédestal de roche, et scruta à nouveau les environs, avant de dire d'une voix quelque peu chevrotante :

« Dryade ! Je sais que vous êtes là ! M-montrez-vous ! »
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MessageSujet: Re: Un hippie au coeur de la nature [PV Atsuki Sengo et Flore Ravageuse] Un hippie au coeur de la nature [PV Atsuki Sengo et Flore Ravageuse] EmptySam 27 Sep - 8:04

❝ L'humain.
Assise sur une branche d'arbre, en hauteur et dissimulée derrière le feuillage, tu fixais l'humain avec un air impassible. Bien que c'était la première fois que tu voyais un mortel, tu n'étais pas si impressionnée que ça... Depuis ta position, il te semblait chétif. Faible. Une petite mouche près d'une toile d'araignée. Tu imitas le geste d'écraser le petit homme entre pouce et index, ce qui te fit penser qu'un humain était si facile à éliminer. Surtout avec un pouvoir comme le tient. Mais bon. Ça ne mènerait à rien. Tu soupiras, tout en passant une main dans les cheveux, les ramenant par-dessus une épaule. Tes yeux ne quittèrent pas une seconde le petit mortel, et tu croisas les bras et jambes, attendant une quelconque réaction de sa part. Il s'approcha de l'arbre et le toucha, voir l'effleura. À ce moment, rien qu'en une fraction de seconde, l'arbre se mit à réagir. L'énergie du roi traversa le tronc et tu la ressentis. Tu compris que lui, il n'était pas n'importe qui. Il avait quelque chose en plus, ce n'était pas un humain banal. Tu fronças légèrement les sourcils, te demandant qui était-il. Alors qu'il s'apprêtait à rebrousser chemin, les traits de ton visage s'adoucirent et tu arquas un sourcil. Il part déjà ? Alors que vous n'avez même pas fait connaissance. Tu agitas une main et un mur de ronces bloqua le passage de l'homme. Évidemment, il ne pouvait pas rester de marbre face à ces végétaux piquants et ce fut une sorte de gant en terre qui s'entoura à sa main en guise de réaction et, accessoirement, de protection. Intéressant.

Tu le détaillais. Maigre. Pâle. Fatigué. Il sort d'où, lui ? D'une grotte ? Bon, les apparences sont parfois trompeuses, mais... tu as envie de voir de quoi il est capable. Les humains sont fascinants, d'un côté. Mais de l'autre, de vrais insectes qui ne méritent que d'être écrasées, broyées. Ah, parce que oui, tu as commencé à vouer une haine plus ou moins farouche en la race terrestre. La raison ? Une confiance brisée. Dès que tu as ouvert les yeux, au Panthéon, après avoir assisté à la démence de Lumière, tu t'es enfermée dans ta chambre et es allé jeter un coup d’œil sur  Terre, via un miroir divin. Et tu avais manqué de briser l'objet en découvrant ce que la nature était devenue. Recouverte par des monstres gris. Abîmée par la main de l'Homme. Détruite. Brûlée. Réduite en poussière. Les humains n'avaient aucune pitié pour ces hectares de vert. Il restait malgré tout, des endroits épargnés, respirant encore l'air pur. Mais pour combien de temps ? L'Homme ne cesse d'évoluer....
Tu te massas le front, soupirant. Tu jetas un furtif coup d’œil vers le mortel, qui lui, semblait intéressé par quelque chose dans l'arbre. Ta cachette ? Sûrement. Puis tu étais aussi intriguée par le mur de terre qu'il avait fait sortir précédemment pour pouvoir atteindre le creux. Impressionnant, pour un homme de sa petite carrure. Tu te demandais à quel clan il appartenait, parce que tu ne t'étais pas vraiment renseignée davantage sur ce sujet. Tu as même oublié comment on les désigne. C'est pour dire que ça t'intéresse. Non. Ce sont tes frères qui t'intéressent, sur ce Plateau. Et ton pouvoir. Les humains, ça passe en dernier. Tout de même, tu as de la pitié, pour eux. Ils se retrouvent enfermés dans cette grande prison qu'est le Plateau, sans aucun moyen de retourner de là où ils viennent... Mais bon ! Tu ne vas pas trop t'apitoyer sur leur sort. Ce serait presque divertissant de les voir en action.

Le jeune homme brailla une phrase. une dryade ? ... Ooooh, oui, ça te revient. Tu as déjà entendu ce mot. Enfin, ça date d'il y a quelques millénaires. Le sommeil, ça a perturbé la mémoire. Et puis, il faut dire que tu es uuun peu à l'origine de ce mot... mais c'est une tout autre histoire.
Sa voix tremblante laissait trahir une once de peur ? D'inquiétude ? Tu ne sais pas. Tu te levas de ta branche et posas une main contre le tronc. Tu murmuras une phrase, ce qui eut pour effet de libérer une onde de choc de l'arbre. L'onde souleva tes cheveux, fit s'envoler quelques feuilles. Tu laissas ton corps se fondre dans le bois, jusqu'à ce que tu ne fasses plus qu'un avec l'être végétal. Le temps semblait s'arrêter un court instant, tant le silence était immense. Mais un craquement déchira l'air. Puis il fut suivi d'un deuxième. Une branche avait commencée à se tordre, comme si la vie venait de lui être insufflée. Elle s'agita en faisant des vagues, laissant sortir des bruits secs de craquement du bois. Enfin, elle s'immobilisa. Plus rien pendant quelques secondes. Puis, sans crier gare, la pointe de cette branche se braqua subitement sur l'humain, comme une lance menaçante. Mais elle ne fit plus aucun geste après, restant paralysée face à l'être humain.

Un instant de silence. Tu te décidas à venir à la rencontre du mortel. Ton corps sortit doucement du tronc. Tout en douceur, tu posas un pied et puis l'autre sur une branche, disposée face au jeune homme. Tu t'avanças un peu et te tournas vers lui, posant une main sur une hanche et balançant ton poids sur une jambe. Tu caressas la branche, à ta hauteur, du bout des doigts et lui demanda de se remettre en place. Chose dit, chose faite. Le morceau de bois, qui menaçait l'humain, se remit petit à petit à sa place. Tu portas maintenant toute ton attention sur le petit homme. Tu lui offris un léger sourire, dégageant ensuite des mèches de ton visage.

Flore ϟ Enchantée, humain.


Dernière édition par Flore Ravageuse le Lun 3 Nov - 15:47, édité 1 fois
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Atsuki Sengo
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MessageSujet: Re: Un hippie au coeur de la nature [PV Atsuki Sengo et Flore Ravageuse] Un hippie au coeur de la nature [PV Atsuki Sengo et Flore Ravageuse] EmptyDim 12 Oct - 13:22

Une branche jaillit du feuillage pour lui caresser la joue. Un geste gracieux, comme un estoc, qui allait pointer le cœur du roi, comme un souffle, mais d’une violence contenue. Si elle avait avancée d’un centimètre de plus, un hôpital entier n’aurait pas suffit à soigner les dégâts de l’organe le plus vital du roi. Devant un assaut aussi précis que la pointe de bois, le plus grand trèfle s’était retrouvé désemparé. Il n’avait pas eu le réflexe de lever le bras pour contrer la lance de bois, il n’avait pas eu de geste salvateur, ce qui, en d’autre circonstance, lui aurait été fatal. Le roi regarda pendant quelques secondes la pointe menaçante, sans réagir, jusqu’à ce qu’un bruit lui face relever la tête vers la créature qui venait de sortir de l’arbre. Et là, le regard taupin de notre ami roi de Trèfle resta figé quelques secondes sur la chose en face de lui.

En réalité, le roi contempla d’abord le bras fin et nacré qui jaillissait si naturellement du bois millénaire. Sortant de l’écorce, la peau d’une rare pâleur était encore relié au bois au niveau du coude, créant un étrange et fascinant mélange de chair et de bois, surprenant pour le néophyte. Les doigts, fins et gracieux, semblait appartenir à une humaine d’une rare délicatesse, comme ces princesses de contes qu’on ne fait plus. Pas la moindre marque ni la moindre cicatrice ne gâchait la majesté de ce membre : on aurait pu croire qu’elle appartenait à un être né la veille. Puis, une épaule sortie à la suite du bras, fine et semblant tout aussi fragile que le bras à qui elle appartenait. La blancheur de cet autre partie du corps de l’être que le roi trouvait hypnotisant fut ensuite rejoindre par le reste du corps de la « dryade ». Des jambes longues et féminines, vertigineuse, et portant sur elle un buste généreux et doté d’argument impressionnant. Le tout était moulé par des feuilles d’arbres, dotant la déesse de la Nature d’une séduction redoutable. La rousse avait un sourire qui aurait fait se damner plus d’un Terrien, et un regard d’un vert étincelant, aussi clair que les feuilles d’une forêt sous un soleil d’été. Incapable de se détacher des lèvres pulpeuses et du visage rayonnant de la femme, le roi de trèfle sentit son gant de pierre s’effriter en même temps que ses défenses, et eut un violent pincement dans un cœur qu’il avait cru un moment disparu. Une affirmation très nette lui emplie le ventre d’un goût aigre-doux : pour cette femme, il serait prêt à vendre son âme à Satan.

Suivant du regard la main de la femme millénaire, le roi de Trèfle la vit caresser la branche, et put ainsi comprendre que sa muse était celle qui contrôlait les plantes alentours. La branche du grand Arbre rentra donc dans l’écorce, et le roi se sentit à nouveau libre de respirer, bien que ses poumons restaient prisonnier du charme de la rousse, et semblait refuser de refuser normalement. C’est avec un nœud au cœur qu’il admirait le doux balancement des hanches si féminine de la femme aux charmes de la Nature, et c’est un sursaut qu’il eut lorsqu’elle s’adressa à lui. Toute ses précautions apprises dans les jeux, toutes ses heures sur des classiques du genre, sur des titres plus trompeurs que le Diable et ses démons, tout était happé par la beauté d’une seule créature. Le roi sentit en une seule phrase son armure mentale de paladin blanc s’effondrer en un fracas de métal et de lanières de cuir. Tout s’était fini si vite… Comment peut-on perdre si vite ses habitudes, sa méfiance instinctive ? Le roi ne le savait pas, et ne se rendait pas compte de la dangerosité de la situation.

Flore ϟ Enchantée, humain.

Ce humain, qui voulait tout dire. Elle était belle et bien d’une autre espèce, pour avoir cette grâce surnaturelle. Dryade ou déesse, n’était-ce pas la même chose, au fond ? Sans comprendre pourquoi, Atsuki fit un pas en avant et dû lutter pour ne pas s’incliner devant la créature. Le peu de rationalité qui lui restait lui soufflait que ce n’était pas une bonne idée. Il balança donc ses mains à droite et à gauche, gêner, car il ne savait pas comment réagir. Son regard essaya de quitter le corps si somptueux de la femme, et il rassembla péniblement ses esprits. Ô, roi de Trèfle, toi qui n’avais jamais connu le désir pour une autre, te voici donc face à ton premier amour ? Un goût lui piquait la langue, une sorte d’amertume étrange. C’était si dérangeant… Le Roi finit toutefois par avaler sa salive et répondre à la déesse, toujours sous son charme étrange.

«  Je… Qu’êtes-vous, au juste… ? »

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