La jeune femme tachée d’huile sous la Corvette dans le garage? Hum, oui. C’est Éloïse, la fille de Gaspard Savage. Oui, elle répare ma voiture. Malgré les apparences, elle est forte la mam’zelle (pour une fille en tout cas).

Éloïse porte les cheveux longs, comme toutes les filles de son époque, sauf que pas besoin d’une permanente pour avoir les avoir ondulés, ses cheveux auburn le sont au naturel et encore plus quand il pleut! L’élastique qui tient sa fameuse – pour ne pas dire renommé – queue de cheval sur le côté, son chandail favoris et ses yeux verts…on ne peut nier que sa couleur préféré est le jaune! Bon, le vert aussi, mais elle aime particulièrement son Walkman jaune et les fleurs de sa plante Reagis.

Elle a tendance à s’habiller en chemise en en jeans à la style tomboy parce que c’est plus confortable, de un et que c’est plus pratique si la voiture tombe en panne ou qu’elle a à faire dans le garage de son père. Elle porte aussi un sac-à-dos rouge pour aller à l’école dans lequel elle traine son baladeur, des disquettes pèles-mêles de ficher de codages (les devoirs) et de jeux, un Cube rubix qu’elle n’a jamais réussit à résoudre, une vis qui va sur sa Ford dont elle ignore encore l’emplacement et quelques paperasserie d’école. Pour compléter le portrait, elle a toujours au pied ses Converse rouges bien que la mode soit aux chaussures blanches et aux polos Lacoste.

Éloïse est quelqu’un de passionnée par ce qu’elle fait. Elle adore la mécanique et l’informatique. En plus, elle est douée. Son père à un garage et elle ne peut s’empêcher de passer toutes ses journées à l’aider à réparer les voitures de ses clients. En échange pour ses services, il lui donne un peu d’argent de poche qu’elle dépense aux arcades ou qu’elle met de côté pour son propre pickup Ford 1931 à réparer. Étudiant dans un milieu masculin principalement (et aussi par son look tomboy), Éloïse n’a jamais vraiment eue d’amis de fille. Son meilleur ami se nomme Pitt et c’est cet espiègle personnage qui l’entraine dans les endroits illégaux ou dangereux. Éloïse est un peu imprudent à l’occasion, à soif d’aventure et de création. Elle adore travailler de ses mains et le fait de remettre à neuf des bagnoles ou de coder n’importe quoi dans ses cours d’informatique lui donne un sentiment d’accomplissement et de bien-être.

Dans une époque où les ordinateurs sont de plus en plus accessibles dans les milieux d’étude et par la sortie des consoles de jeux vidéo, Éloïse à l’impression de vivre le future dont parlait ses parents à son âge. Elle aime les avancés technologique et surtout comprendre leurs mécanismes internes. Elle est brillante et joviale, un peu lunatique et toujours prête pour une folie de dernière minute!

Passons rapidement l’enfance d’Éloïse qui se résume à la vie normale de n’importe qui, c'est-à-dire : l’école, les milkshakes, les arcades, l’école, les devoirs, Reagis (sa plante), l’école, la mécanique, l’école…la mécanique? Euh, oui, bon. En fait, depuis qu’elle avait eue 7 ans, Éloïse trainait toujours dans le garage de son père à l’observer et à lui poser des milliers de questions. Heureusement que Gaspard Savage avait bon cœur (et un peu beaucoup de temps à lui consacrer); il lui apprenait tout ce qu’il savait, elle devint rapidement un outil précieux et utile.

Lorsqu’elle eue l’âge d’aller au Cégep, elle tomba en amour avec l’informatique car, disait-on, on pouvait maintenant contenir des ordinateurs entiers dans de petites salles de classe! Elle vivait dans une ère incroyablement futuriste et technologique! Même si c’était principalement un domaine masculin, elle ne se gêna pas pour s’inscrire et devint rapidement doué pour coder des petits programmes de gestion destiné éventuellement à des compagnies (surtout pour les finances). À temps perdu, elle programmait des petits jeux, fortement influencé par la nouvelle NES qu’elle avait reçue en cadeau.

. . . s a v a g e d u c e g e p . . .
. . . u n i v e r s i t e . . . r e c u c i n q/c i n q . . .

Ces quelques lignes furent les premières transmissions qu’elle effectua sur Internet à l’école. C’était ahurissant, l’on pouvait communiquer par ordinateur avec l’université de la ville voisine! Ce fut de cette façon qu’elle rencontra son ami Pitt avec qui elle discutait informatique et jeux vidéo brancher illégalement le soir sur le réseau du Cégep. Il l’invita même quelques fois à venir à l’université pour explorer (toujours de façon très légale…) les sous-sols de l’université où l’on entreposait des pièces et des modèles démontés comme le fameux IMB 360.

Entre temps, elle travaillait toujours sur son pickup et quand elle eue terminé de le réparer (oh joie!), enfin, juste assez pour faire un essai routier, elle décida de se rendre à l’université. C’était génial, même si elle avait noté plusieurs choses qu’elle aurait à retaper, voir même… zut. Le moteur avait flanché. Bon, tant qu’à être là…Elle décida d’entrer sur le campus pour voir si elle ne trouverait pas Pitt. Elle se rendit donc au seul endroit qu’elle connaissait et passa la porte du sous-sol. C’était noir. Un peu trop d’ailleurs. Éloïse fit quelques pas dans la pièce et se heurta à un meuble ou se qu’elle pensa en être un avant de piquer au sol, directement sur la tête. Elle eue le temps d’apercevoir une étrange lumière bleutée avant de perdre conscience et de se réveiller, enfin, nous verrons biens.