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| [OOC] Un après-midi, dans une crêperie… [feat. Aaron, Déchéance, Ordre, Lumière] | |
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Damon Brooks
| Sujet: [OOC] Un après-midi, dans une crêperie… [feat. Aaron, Déchéance, Ordre, Lumière] Dim 12 Mai - 19:35 | |
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Après avoir servi un client, tu retournes à la cuisine pour une autre commande. Aaron est déjà là pour servir, tu vas donc t'accouder au bar en attendant d'avoir quelque chose à faire. Le restaurant est assez calme pour le moment, en même temps il est quoi, quinze heures trente, même pas, à en croire la petite horloge accrochée au mur. Ça va faire plusieurs semaines que tu travailles dans la petite crêperie qu'un de tes amis, surnommé Déchéance, qui est aussi le patron, a enfin réussi à ouvrir après une longue attente, et tu es bien content de ce petit boulot sympa. Et en plus, il paye bien, alors ça permet de vivre pas trop mal avec Liam, et peut-être même de reprendre tes études dans quelques temps. Tu connais vaguement l'autre serveur, un certain russe du nom d'Aaron, pour avoir bu deux-trois bières avec lui, et apparemment il s'entend… très bien avec Déchéance, ce qui te fait toujours sourire. L'ambiance est toujours agréable, et vraiment, tu préfères travailler avec eux que dans un fast-food.
Mais arrêtons là les divagations. Dans une petite demi-heure à peine, la crêperie va devenir bruyante et se remplir d'enfants en train de brailler et de tacher aussi bien les tables que leurs vêtements. C'est-à-dire que ce sera l'heure du goûter. Tu te redresses donc en soupirant pour regagner la cuisine, suivi du russe.
— Tu devrais commencer à préparer quelques crêpes au chocolat, ça va bientôt se remplir de gosses, lances-tu au cuisinier.
Mais à peine as-tu terminé ta phrase que vous voyez la porte d'entrée s'ouvrir et se refermer, depuis le hublot de la porte de la cuisine. De là, personne n'a pu voir l'individu entrer, donc il doit être petit. Un môme, déjà ? Un silence gênant s'installe entre Aaron et toi. Aucun de vous deux n'a envie de se taper la commande du gosse avant l'heure de pointe, mais il va bien falloir y aller. Vous vous regardez.
— T'veux pas y aller ?
Mais évidemment, la réponse est non. Un 'vas-y/non toi/non toi' s'engage, et bientôt, tu décides d'approfondir le duel en aspergant ton collègue de cidre, pour rire bien sûr. Heureusement que Déchéance ne vous voit pas pour le moment.
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| | | Lumière du Jugement
| Sujet: Re: [OOC] Un après-midi, dans une crêperie… [feat. Aaron, Déchéance, Ordre, Lumière] Dim 12 Mai - 20:34 | |
| . Il existe des gens dont l'unique but est de vivre tel des sansues sur les autres. Ces gens, appellons-les par le qualificatif le plus approprié, les parasites, vivent ainsi leurs existences en pompant sur celle d'autres individus, et sans aucune morale. C'est généralement l'époux ou la famille qui font les frais de ces sinistres individus se nourrissant de l'oseille d'autrui et flanant seize heures par jour au lieu de contribuer aux efforts de l'autre pour alimenter les individus du ménages.
Ce genre de personnages détestable, c'était ce que semblait être Lucas de Montremiray, un "noble" étranger plus connu sous l'étrange pseudonyme de Lumière. Prétendu écrivain, ce brun passa sans doute plus de temps à pomper l'air et l'argent de son demi-frère, qu'à essayer de graver des formules esthétiqes de sa plume sur le papier. Ainsi, pendant les heures chaudes de l'après-midi, il allait chercher l'inspiration dans la créperie recement ouverte du blond, et en profitait pour payer avec le salaire de son frère ses frais de nourriture et de whisky. Les habitués du lieu le connaissait souvent pour l'avoir vu à la table du fond, élément quasi-permanant qui trainait ici ses savates de l'ouverture à la fermeture de l'après-midi.
Mais ne blamont pas tout de suite Monsieur de Montremiray ! Il était malgré ses airs de sangsue intéressé un homme aimable, poli, courtois, le genre d'homme qui avait un charisme et un charme particulier et qui attirait souvent par leur aspect soigné les jeunes teenagers un peu trop à la recherche du prince charmant. Bref, notre grand brun en costard savait se faire aimé des gens et appréciait également les employés du lieu, qui lui demandait souvent ou en était la futur oeuvre, question à laquelle il répondait : "Elle arrive lentement, mais elle arrive."
Un seul employé était dans une période haineuse envers Monsieur de Montremiray, et il s'agissait du Russe Aaron. Bien sur, cela se comprenait puisqu'il logeait dans la demeure de son bien aimée et les séparait donc. Plusieurs fois Aaron avait demandé à Dedy pourquoi garder un tel parasite, et toujours Dedy protégéait son petit frère avec la patience infini d'une mère.
Mais trêve de bavardage ! Ce jour là Lucas avait un peu bu, et c'était dans une joyeuse ivresse qu'il riait au chamaillerie des deux serveurs. Damon venait d'arroser d'alcool son compagnon, le jeu se prolongeait entre ses deux là, quand un gamin au vêtement salis et rouge entra dans la boutique, précédent d'une demi-heure l'heure de sortie des écoles.
Lucas n'aimait pas les enfants, il les trouvait bruyant et inutile, même. C'est sans doute pourquoi, au détriment du commerce de son frère et avec plaisir il clama au client de la boutique:
« Eh gamin, elle est où ta maman ? On sers pas les gamins qui seche la creche, tu sais ? Tu f'rais mieux d'y retourner avec que tes vieux s'inquiete... Casse toi. »
Tres jolies langages, mais n'oublions pas que le garcon etait ivre et avachit sur sa table habituelle. Et il detestait les gosses. Surtout ceux qui avait l'air louche commele jeune Oscar. |
| | | Ordre Funeste
| Sujet: Re: [OOC] Un après-midi, dans une crêperie… [feat. Aaron, Déchéance, Ordre, Lumière] Ven 24 Mai - 22:37 | |
| . « Oh Oscar, on ne blesse pas ses camarades, je te confisque tes ciseaux », « Oscar, non mais t'es pas bien, les coups de chaises sont proscrits aussi », « Oscar, ça suffit maintenant, les fourchettes de la cantine ne sont pas faites pour être lancées sur tes professeurs » et gnagnagna. Tant de principes barbants qu'on m'impose pour des broutilles. Les autres peuvent bien s'amuser comme ils veulent, alors pourquoi pas moi ? Las de cette énième punition infligée cet après-midi, ben, je me suis barré. Ouais, tout simplement. Enfin, discrètement. C'est à ma deuxième tentative que je me suis rendu compte que défoncer la porte de sortie avec la tête d'un autre élève n'était pas une bonne idée, les instit' étaient furieux. Ou paniqués, je sais pas. Finalement c'était plus simple de passer par la fenêtre. Je cours encore jusqu'à ne plus entendre leurs cris d'hystériques. Ils m'ont tous énervés, eux là-bas, alors je ressens le besoin de me défouler. Je constate rapidement que bousiller des poubelles ne suffit pas et les passants n'ont pas l'air coopératifs à l'idée que je leur écrase le crâne sur le béton. La seule solution restante ? Le SUCRE. Je recommence à courir ─ s'entend que je traversais la route et la rue sans vraiment me soucier des voitures ou des gens et objets que je pourrais bousculer ; qu'ils se poussent, après tout c'est une urgence ─ et bientôt me voilà face à cette crêperie que je chéris tant. Quelque part je me dis qu'être venu maintenant n'est pas une si mauvaise idée, au moins je ne vais pas crouler sous les autres mioches de l'école. Je pousse nonchalamment la porte et m'avance vers le comptoir quand, l'espace d'une fraction de seconde, le petit rêve s'écroule. « Eh gamin, elle est où ta maman ? On sert pas les gamins qui sèche la crèche, tu sais ? Tu f'rais mieux d'y retourner avant que tes vieux s'inquiètent... Casse toi. » Je tourne la tête vers l'homme avachit à sa table, poings et dents serrées. Moi qui venais de me calmer, tiens. Oh, et puis, lui, je le hais déjà. Le seul fait de comparer son costard avec mes vêtements dégueu' et peut-être même encore un peu tâchés de sang suffit à faire monter ma fureur. Bien évidemment, je tique sans attendre et le pointe rageusement du doigt, partant au quart de tour. « De QUOI, le vioc ? Je me casse SI j'en aie envie, poivrot ! J'ai pas BESOIN qu'un alcoolo vienne m'emmerder en plus des autres connards ! Je veux juste des CRÊPES ! » … j'avais balancé la fin sans réfléchir, dans un excès de colère sans doute. C'est vrai quoi, merde, je venais juste bouffer des sucreries. Oh, quoi, mon langage vous choque ? De la bouche d'un enfant, tout ça ? Allez vous faire foutre, je parle comme je veux. Mais, à part ça, grognant encore, j'ai repris mon trajet vers le comptoir et, difficilement ─ ça aussi, ça m'agace ─, me hisse sur une chaise tout juste tirée là pour pouvoir voir de l'autre côté, et donc un éventuel vendeur. Sucre, plein de sucre, toujours plus de sucre, et encore du sucre. - Spoiler:
Dois-je me calmer par rapport au langage d'Ordre selon vous ? Censure... ? x')
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [OOC] Un après-midi, dans une crêperie… [feat. Aaron, Déchéance, Ordre, Lumière] Mer 29 Mai - 21:34 | |
| . Les rayons du soleil réussissaient à traverser par certains endroits la barrière que formaient les immeubles de la ville et ainsi, réchauffaient le visage du gérant assoupit dans l’arrière cours du restaurant. Doucement, Dankrad ouvrit les yeux, se rendant compte de l’heure en zieutant vers la pendule accroché à l’un des murs de pierre de la cours. Bientôt l’arrivé de ses plus fidèles clients. Alors que sa chaise tenait sur deux pieds et que son dossier touchait la table, le gérant la laissa retomber sur ses quatre pieds et ainsi, se leva en s’étirant. Après avoir bu un verre d’eau, il se dirigea vers les cuisines pour voir où en était ses serveurs, mais quelle surprise eu t-il en entrant dans la pièce.
Cela faisait deux ans que cette crêperie était ouverte et elle n’avait jamais mieux marché. Deux serveurs travaillant bien, une bonne clientèle dût à sa proximité avec plusieurs écoles et son emplacement en plein centre-ville, un mélange parfait. Dankrad Vilhelmine, surnommé « Déchéance » par ses anciens collègues et à présent par ses amis, il appréciait plus ou moins ce surnom. Il lui a été donné après qu’il ait tout plaqué, son poste en tant que directeur de banque, sa magnifique petite amie -qu’il lui tapait sur le système et il n’avait pas perdu au change, de toute façon- et aussi sa confortable vie dans une maison au bord de mer mais surtout, avait abandonné tout cela pour un simple appartement -plus que confortable, quand même- et un petit restaurant aux revenues modestes. Mais cette vie lui convenait parfaitement, il avait tout pour être heureux, pas de responsabilité trop encombrante, son petit commerce tournait bien et… quelqu’un dans sa vie. Enfin, voilà une vie tout à fait normale pour un homme tout aussi normal. Sauf la sangsue qui lui servait de demi-frère, bon dieu, pourquoi son père avait fricoté avec une autre femme pour donner… ça ? Surtout que celui-ci le squattait depuis plus d’un an et mettait la pagaille dans son appartement ET à son travail, prenant tout son argent, une bonne partie de son temps et SURTOUT, se trouvait TOUJOURS au mauvais endroit au moment.
Ses yeux clignèrent plusieurs fois alors que sa langue passait sur ses lèvres, amenant l’alcool à l’intérieure de celles-ci. Alors vraiment, trouver ses deux employés entrain de se bombarder à coup de cidre -pas donné en plus- et donc faire attendre les clients… Dankrad se demandait s’il ne devait pas en prendre un pour frapper l’autre ou bien les virer sur le champ. Les deux homme face à lui s’étaient tu et ne bougeaient plus, comme deux enfants pris sur le fait. Mais bon, trouver deux serveurs en moins de trente minutes avant la sorties des classes était chose impossible. Attrapant un torchon, il s’essuya la figure en regardant les deux hommes, souriant.
« Vous attendez quoi pour bouger, hein ? Que le cidre coule à flot… ? Ah, ça c’est déjà fait à ce que je vois ! Bon, bon, bon, je ne vous paye pas à glandouiller, au boulot ! Et je déduis le prix des bouteilles sur votre paye, eheh. »
Non, Dank’ n’était pas du genre à se prendre la tête, il était trop bon vivant pour ça. Voyant que personne n’était en salle, il décida de s’y rendre et passa à côté des deux hommes. Mais alors que Damon avait tourné le dos, Dankrad en profita pour attraper le poignet d’Aaron et le tirer vers lui avant de lui murmurer quelque chose à l’oreille :
« Toute bêtise mérite punition, tu n’y échapperas pas. »
Et sur ce, se recula avant de lui fouetter le séant avec son torchon dans un petit rire. Mais avant de quelconques représailles, il se pressa vers la salle du restaurant et arriva derrière le comptoir. Remarquant quelques têtes habituelles et d’autre nom, il soupira d’aise. Lucas, sa simple vision fit grimacer le gérant, car son frère se trouvait -encore- saoul en plein milieu de son restaurant. Cet homme finirait par faire fuir sa clientèle à ce rythme, et il ne croyait si peu dire. Un jeune garçon -plutôt petit- venait d’entrer dans sa crêperie, le pauvre, il n’avait pas eu le temps de dire ouf que le poivrot du coin se jetait sur lui pour l’enquiquiner. Le pire était que le garçon était un habitué du resto’ …. Raaah, Lucas, prochaine cible de fléchettes se dit Dank’ sûre que cette trouvaille ravirait Oscar. Oui, le gérant connaissait plus ou moins le garçonnet qui venait d’entrer, quelques politesses et autre, mais sans plus.
Au vue des paroles de Lucas, Dankrad ne put s’empêcher de sortir de derrière le comptoir pour aller voir son frère et taper du poing sur la table.
« Je te laisse crécher chez moi, je te paye ta bouffe, je te paye tout ! Je te laisse même squatter mon resto en t’offrant les boissons… Mais si tu te mets à faire chier mes clients, j’te fous à la porte en moins de deux, et adieu l’argent de poche, compris ?! » Voyant les innombrables bouteilles, il soupira et les ramassa toute sans exception. « Tu as assez bu pour aujourd’hui. » Puis s’en alla les mettre dans la poubelle sous le comptoir.
Une chaise grinça et une tête apparut comme par magie par-dessus le comptoir, laissant le visage d’Oscar-et je ne dirai pas sa « sale gueule » au vue de la tronche qu’il tirait-. Se rinçant rapidement les mains, il alla s’accouder au comptoir près de l’adolescent, en soupirant.
« Désolé pour le… poivrot, je le virai bien… Mais je ne peux pas, enfin. Je t’offre ta commande aujourd’hui, en dédommagement. Alors, comme d’habitude ? Une crêpe avec trois tonne de chocolat, non ? »
Et oui, à force de venir et de commander la même chose, Dank’ savait ce qui faisait plaisir au garçon. Dankrad Vilhelmine retourna en cuisine pour intimer l’ordre de faire une crêpe aux serveurs et en appuyant sur le fait de ne pas bombarder celle-ci de cidre si possible. |
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