Raphaël D. Simmons
| Sujet: || Raphaël Dylan Simmons || Sam 27 Avr - 14:01 | |
| . ( Je précise que les éventuelles fautes de français/expressions enfantines/etc sont là exprès, pour rendre le récit plus réaliste étant donné l'âge de Raphaël. o/ )Raphaël Dylan Simmons | Ça c’est moi. Noms: Simmons. Je sais l’écrire tout seul ! Prénom: Raphaël Dylan. C’est facile, non ? Age: 7 ans ! Je suis un grand ! Taille: 1m17. Mais c’est pas petit. Poids: Heu… je sais pas trop. Mais je suis pas très lourd. Sexe Je suis un garçon ! Origine: Angleterre. Même que j’habite à Liverpool. Clan: Partie réservé aux Administrateurs Loisir: Emprunter de l’argent aux gens quand je vais me balader. Epoque d'origine: On est en… 2013, c’est ça ? Centre d'intérêt: Hum… voler, ça compte ? Et puis apprendre des trucs avec Keith. Aime: Quand les choses se passent comme je le veux, l’argent parce que je peux acheter plein de choses avec, les couteaux parce que c’est beau et que ça coupe. Mais on ne me laisse jamais jouer avec. Et puis j’adore mon frangin aussi, mais ça c’est évident. Parce que c’est le plus cool de la planète. Déteste: Les gens qui m’appellent l’épinard parce qu’ils sont bêtes, ceux qui me prennent pour un bébé, et aussi quand d’autres garçons me battent à la bataille. Mais ça n’arrive pas souvent parce que je suis plus fort qu’eux. |
Comment je suis ?
On me dit que je suis mignon. Je suis pas sûr de ce que ça veut dire, mais c’est bien pratique, parce que je peux faire faire ce que je veux aux autres, comme ça. Mes yeux sont verts, et mes cheveux brun foncé. Des fois, avec les reflets, on dirait qu’ils sont vert foncé, et des gens méchants m’appelaient l’épinard. Mais après Keith les tapait et c’était moi qui rigolait. Bref. Je suis d’une taille normale pour mon âge mais je suis maigre. C’est pas de ma faute. C’est à cause de ma bêtise. Ça me faisait tellement mal que j’arrivais pas à manger. Oh, je ne vous ai pas raconté ce que j’ai fait ? Je vous le dirai plus tard. C’est un secret, entre nous, d’accord ? Et ça m’a laissé des marques. Une énorme marque, en fait. Toute la moitié droite de mon corps, du bas du ventre jusqu’à mon cou et en bas de ma joue, est brûlé. La peau est toute rose et´ craquelée, et il y a encore des croûtes des fois. Je mets un foulard pour qu’on ne voie pas la marque dans mon cou, même si ça gratte. Personne ne saura. Jamais. Question vêtements, j’en ai pas beaucoup, mais le plus souvent, je mets le pull que m’avait offert Keith : noir avec la capuche rouge et des grandes poches pour tout mettre dedans. Il est trop mortel, mon frangin, hein ? Et puis avec ça, un pantalon (toujours déchiré parce que je tombe beaucoup) et des grosses bottes à lacets pour pouvoir courir vite et partout. Mon t-shirt est toujours un peu sale parce que j’ai pas beaucoup le temps d’en changer. Je suis un h—enfin, un garçon d’action, moi.
Dans ma tête ?
Je saurais pas trop décrire mon caractère. Je suis plutôt obéissant avec mon frère, mais seulement avec lui. J'aime bien montrer aux autres enfants que je suis fort, par exemple quand je vais au parc. Je me bats souvent et c'est toujours moi qui gagne, ou presque. Alors après je les commande, et j'adore ça. Je suis un gagnant ! Je sais aussi jouer la comédie, même très bien (à part avec mon frère, il est trop fort pour se laisser prendre). Ça marche avec tout le monde. Et j'obtiens ce que je veux. Mon objectif, c'est de devenir roi d'Angleterre. Je suis sûr que c'est possible si je frappe un peu tout le monde. Je m'entraîne déjà à commander les autres, et mon frère m'apprend des stratégies méga cool. En plus, il me dit que je suis intelligent pour mon âge, alors je suppose que c'est vrai. Je suis aussi habile. Quand je fais les poches des gens, personne ne le remarque. Je peux m'enfuir très vite sans problème, et j'ai un bon sens de l'orientation, alors je me perds jamais dans la ville. J'ai pas beaucoup de défauts, en plus. C'est vrai que je suis un peu susceptible quand je suis énervé. Mais je m'énerve pas souvent, enfin je crois pas. Et j'aime bien me moquer des autres en cachette ou être sarcastique avec eux (c'est bien comme ça qu'on dit ?). Des fois, je me laisse emporter par mes sentiments et je fais des bêtises. Je crois qu'on appelle ça être impulsif. Mais c'est pas si grave, ça, non ? Ah, autre chose. J'aime quand les choses sont comme je veux qu'elles soient. C'est pour ça que je commande les autres et que je veux faire un monde mieux que celui-là. Pour l'instant, je suis trop petit, mais plus tard, vous verrez ce que vous verrez !
Le reste relève du secret.
Ça fait plusieurs années que Keith s'occupe de moi. J'ai jamais connu maman, 'paraît qu'elle est morte quand je suis né. Keith dit que c'était une pro… prosi… euh, je sais plus. Mais je m'en fiche, elle me manque pas trop. Papa, lui, je le voyais presque jamais, et les seules fois où il venait à la maison, il me frappait et il me disait des choses méchantes. Comme par exemple qu'il n'avait jamais voulu que je naisse et que je méritais de mourir. C'est même pas vrai, même mon frère est d'accord avec moi. Alors je suis bien content que cet homme soit mort dans un accident de la route parce qu'il avait trop bu. Depuis, je vis tout seul avec mon frère dans l'appartement. Comme il a 18 ans (c'est mon demi-frère en fait), il a le droit de me garder. Enfin c'est ce qu'il dit, et je me fiche bien de savoir si c'est vrai ou pas.
Pour gagner de l'argent, il fait des petits boulots, et aussi d'autres choses dont il ne veut pas me parler. Et moi, je fais les poches des gens. Je vais pas à l'école, de toute façon, c'est mon frère qui m'a appris à lire, écrire et compter. Je vais dans les grands centres commerciaux ou les rues bondées, et je remplis les poches de mon blouson en cuir rapiécé avec l'argent et les petites bricoles que je trouve dans les poches et les sacs ouverts des personnes que je croise. Comme je suis assez petit, je me fais jamais prendre, et mon frère est fier de moi. Après, je vais jouer dans les parcs avec d'autres enfants. Ceux qui sont idiots m'appellent l'épinard à cause de ma couleur de cheveux, et je les frappe moi-même quand Keith n'est pas là. Après ils ont peur et ils me laissent tranquille. C'est moi le chef. Quand je serai roi d'Angleterre, je ferai les règles, et tout le monde devra m'obéir. Les enfants n'auront pas le droit de se moquer des autres parce qu'ils ont des cheveux bizarres ou un blouson tout usé. Sinon ils devront mourir ! Ou travailler très dur !
Mon frère m'apprend à me battre. Aux pieds et poings surtout, mais aussi avec des couteaux. Et même si je suis moins fort que lui, je me débrouille bien. Il dit que ça me servira pour plus tard, mais je ne sais pas encore pourquoi. Il m'a dit qu'il m'expliquerait quand je serai plus grand. Moi je voudrais savoir maintenant, mais il ne veut pas.
Le soir, il me raconte des histoires de crimes, de bombes, d'organisations et de grands chefs qui s'affrontent. Quand je serai roi, de toute façon, je serai aussi chef de toutes les organisations. Je changerai le monde. J'aurai un bras droit (Keith), quelques conseillers officiels et tous les autres seront égaux. Personne n'aura besoin de voler pour vivre. Les enfants iront tous à l'école. Tout le monde aura un travail important, deux maisons et des animaux. Le pays sera très riche et puissant, même le plus puissant du monde, et tout le monde m'aimera parce que je serai un bon roi. Et en général, je m'endors sur ce genre de pensées.
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Aujourd'hui, je flâne un peu dans les rues après une journée bien remplie. Dans ma poche, il y a une centaine de livres sterling, deux petits couteaux suisses, un portefeuille entier, une barre de céréales, une petite lampe de poche et une bague en or. Keith va être content. Je grignote une pomme piquée sur un étalage tout en m'asseyant sur un banc pour attendre un peu. Je regarde les gens passer et je me dis quel poste serait le plus approprié pour eux dans ma société future. Celui-ci serait ingénieur. Celui-là banquier. Celle-ci serait une de mes conseillères officielles, elle m'a l'air digne de confiance... Et je m'endors.
Quand je me réveille de ma petite sieste improvisée, c'est le soir. Le ciel est tout orange, c'est beau. Les gens rentrent chez eux, il y a beaucoup de monde dans la rue. Je n'ai pas de mal à regagner l'immeuble discrètement.
— Pourquoi tu as mis autant de temps à rentrer ? me demande Keith pendant notre séance d'entraînement du soir. — Je me suis endormi sur le banc. — Bah alors, tu voudrais que je te couche plus tôt le soir ? il me taquine. — Mais non ! C'est juste que je réfléchissais. — Réfléchir à quoi ? — À quand je serai roi ! — Roi de quoi ? Du bac à sable ?
Je sais qu'il dit ça pour rire, mais je suis pas d'humeur. Alors je lui lance le couteau que j'ai dans la main. Je sais qu'il va le rattraper ou l'éviter, il est fort pour ça. C'est ce qu'il fait à chaque fois. Et après on fera une bataille de chatouilles, et il va gagner, et…
« TCHAK. »
… … Il ne l'a pas évité…? Pourquoi ? Pourquoi ?
— Keith ?
Mais il ne me répond pas. Il ne se relève pas. Il ne bouge pas. Il ne respire pas.
— Keith !
C'est pas possible. C'est pas vrai. C'est un cauchemar. Je vais me réveiller en sursaut et il va venir me voir pour me rassurer.
— KEITH !
Mais je dois me rendre à l'évidence. Je l'ai tué. C'était un accident ! Je le jure ! Mais les policiers ne vont pas me croire. Ils vont dire que je l'ai fait exprès. Il faut que je cache tout. Que je fasse comme si rien ne s'était jamais passé. Dans mon affolement, je prends le briquet de mon frère dans sa poche, je l'allume d'une main tremblante et je le jette sur lui tout en reculant vite. Il s'enflamme. Je pleure. C'est pas juste. Pas juste… Ce que je n'ai pas prévu, c'est que les flammes atteignent aussi le tapis. Puis la table basse. Puis les rideaux. Je me rue vers la porte, mais au moment où j'allais sortir, une gerbe de feu l'atteint, me projetant des flammes sur la moitié droite de mon corps. J'hurle de toutes mes forces. La douleur est si grande que je m'évanouis tout de suite.
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Quand je me réveille, je suis en boxer dans un lit qui sent tout bizarre. Tout le haut de mon corps, de mon cou au bas de mon ventre, est enveloppé de bandages blancs. Je suis à l'hôpital, je crois.
Pendant un temps indéterminé, plusieurs semaines peut-être, je suis trop fatigué et sous le choc pour parler. La brûlure est si insupportable que je ne peux rien avaler sans tout rendre. Personne n'est là pour payer mon hospitalisation (enfin je crois que c'est payant), mais je suis trop jeune pour qu'il me laissent mourir. Et quand c'est à peu près cicatrisé et que je commence à me lever, des policiers viennent m'interroger. Mais je refusent qu'ils me regardent. J'ai honte. Je ne veux pas qu'ils sachent. Ils respectent ma décision, soi-disant que je suis jeune et que j'ai besoin de temps pour me remettre, et me parlent à travers la porte. Je leur explique que mon frère a fait tomber son briquet et provoqué un incendie sans le faire exprès. Ils m'ont cru. J'ai eu de la chance.
Ils parlent entre eux dans le couloir, pensant que je dors. Mais je les entends.
— Il n'a pas de famille et son frère est mort. — Il va devoir aller en orphelinat. — Vous en êtes certain ? — Oui. Dès qu'il sera remis sur pied, il devra y aller, puisqu'il n'y a personne pour s'occuper de lui.
Je reste un instant pétrifié. Un… orphelinat ? C'est comme ce que me disais Keith quand je l'énervais. “Si tu t'tiens pas tranquille, j'te mets en orphelinat !” C'est… l'endroit où on met les enfants sans famille, c'est ça ? L'endroit où les gens sont méchants, les enfants maltraités et mal nourris et lavés et… Non ! Je veux pas !
J'enlève mes bandages en grimaçant un peu parce que certains endroits sont mal cicatrisés. Puis j'enfile mon vieux t-shirt brûlé, mon pantalon troué, mes bottes dont j'arrive tant bien que mal à nouer, mon gilet recousu (certainement par des gens de l'hôpital) là où les flammes l'ont brûlé et mon blouson élimé, que les monsieurs de l'hôpital m'ont sûrement récupéré dans l'appartement. Je réfléchis. Si je passe par la porte, ils vont me voir. Je me dirige donc vers la fenêtre. Mais non seulement j'arrive pas à l'ouvrir, mais en plus, je suis au troisième étage et il n'y a pas de balcon en-dessous pour me réceptionner. Je suis pris. Alors je me recroqueville dans le coin de la chambre, entre le lit et le mur, et j'enfouis ma tête dans mes genoux. Je veux pas aller à l'orphelinat. Je veux que tout soit comme avant, avec Keith, le vieil appartement, les pizzas devant la télé grésillante quand il a pas le temps de faire à manger, les séries policières tellement nulles que c'est marrant, les batailles de chatouille et les entraînements… Je crois que je me suis endormi.
BLUH. | Allons, vous me connaissez. Votre pseudo: Artist. Sisi. Votre Age: Euh. Expérience RP: Six mois. Un avis sur le forum ? Ça se fait pas, je fais partie du staff. /D Comment tu nous a connu ? Lumièèèère. Un commentaire ? Nope. o/ Parrain Moi-même. Eh oui. Uu Code du règlement: DEJA MIS PLEIN DE FOIS PLEASE. |
Fiche codée par Aetyhs, aussi appelé Lumière du jugement. Reproduction interdite en dehors de Né-Andarta |
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Raphaël D. Simmons
| Sujet: Re: || Raphaël Dylan Simmons || Mar 30 Avr - 16:23 | |
| . Avis à la populace, cette fiche est terminée (bien qu'un peu bâclée, désolée ! ><). J'ai pas mis de vignette cette fois-ci, vu que le lien est sur mon ordi. Vualah ~ |
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Ordre Funeste
| Sujet: Re: || Raphaël Dylan Simmons || Mar 30 Avr - 20:07 | |
| . Comme il a été dit tu es validé et mis Roi de Piques. Félicitations ~ |
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