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| Sujet: Drew Wilson || La Carte du Maraudeur Sam 14 Sep - 20:06 | |
| . || The Marauder’s Map || [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | « I solemny swear that I am up to no good. » Nom : Wilson. Prénoms : Drew, Sirius (admirez la classe). Vieux de : Seize ans. Taille – du corps en général, pas de ce à quoi vous pensez tous – : 1 mètre 77 de classe totale. Fait-il craquer les branches en montant aux arbres : Un peu, à cause des muscles bien sûr. Sexe : Masculin, à priori, mais si vous voulez vérifier, pas de problème. Origine : Américain, acclamez-le. Clan : Luluuuu ? Ce qu’il fout de ses journées : Faire des inscriptions antinazies (mais c’est un secret), et diverses autres conneries avec les Maraudeurs.
Époque d'origine: Seconde Guerre Mondiale, occupation par le général P*tain. … euh, Pétain. Centre d'intérêt: LES FESSES DE MICKAËL. Aime: Les Maraudeurs (qui prennent la plus grande partie de son temps), grimper aux arbres, répondre aux profs (si vous voyiez leurs têtes, vous feriez pareil), aller courir dans les bois avec les autres et revenir crade à la maison. Déteste: Bosser, Maman, Papa, Ennis, bosser, Maman, Papa, Ennis, et euh… bosser, Maman, Papa, Ennis.
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«Messieurs Lunard, Queudver, Patmol et Cornedrue…
|| Années 1930 : Grande Dépression et Entre-Deux guerres, installation en France. ||
Après la Première Guerre Mondiale, la crise économique, le chômage… bref, la Grande Dépression, partie des Etats-Unis et s’étendant ensuite à toute l’Europe. La famille Wilson, vivant alors à New York, décida, comme beaucoup d’autres américains, d’émigrer vers l’Europe en espérant y échapper un minimum. Ils décidèrent d’élire domicile en France, un des pays ayant été les alliés des USA lors du conflit mondial. C’est ainsi que la petite ville de La Chapelle-sur-Erdre, en banlieue directe de Nantes, vit arriver une petite tignasse noire, alors âgée de 3 ans. Le petit Drew, à cet âge-là, était déjà turbulent, et tout le village connut rapidement son visage. Enfantin, angélique même, ce qui contrastait fortement avec son caractère. Deux yeux d’une couleur indéterminable, donnant tantôt l’impression d’être gris, tantôt marrons. Un ai espiègle toujours sur le visage, ce qui lui octroyait le statut de ‘trop mignon’ chez les filles et de ’tête à claques’ chez les adultes. Le fait qu’il soit constamment en train de bouger et de faire des cascades plus ou moins suicidaires était également à son avantage, lui permettant en grandissant de voir non seulement une silhouette athlétique et plutôt élancée se développer, mais aussi quelques cicatrices viriles fleurir sur son torse.
Une démarche rapide et maladroite au cours de sa très jeune enfance, qui se transforma assez rapidement en désinvolture insolente. Un rire sonore et malicieux, une voix peu mélodieuse mais parfaite pour dire une bêtise ou raconter une blague cochonne. Le haut de la chemise déboutonné. La cravate mise de travers. Le pantalon aussi crasseux que les grosses bottines à lacets que son père mettait pour la chasse dans sa jeunesse, et que son fils monopolisait désormais. Le médaillon gravé à son nom et nom de famille que chaque membre de la famille Wilson obtenait à la naissance, en cadeau. Autant de petits détails qui permettaient d’identifier le garnement Drew Wilson.
… spécialistes en assistance aux Maniganceurs de Mauvais Coups…
|| Années 1935-1940 : débuts des régimes totalitaires, puis de la Seconde Guerre Mondiale ||
De ‘garnement’, il passa rapidement à ‘délinquant’, et se faisait souvent punir, à l’école par exemple. La simple petite école de quartier tout ce qu’il y a de plus rustique, où il avait toujours détesté aller, le travail scolaire lui étant totalement inintéressant et inutile. Et c’est comme ça qu’un beau jour de 1934, après avoir uriné dans le pot d’encre du professeur pendant la récréation, il fut envoyé attendre le proviseur dans le bureau de celui-ci. Sur son visage se peignait cette expression de satisfaction malicieuse, qu’il adoptait à chaque fois qu’il venait de faire un mauvais coup. Se sentir coupable ? Pas le moins du monde, le professeur avait ouvertement rabaissé un élève devant toute la classe alors que ce dernier n’avait rien fait de particulier. Action, réaction. Et que justice soit rendue par le Maniganceur de Mauvais Coups. Telle était sa façon de penser. Il ne faisait pas tous ces mauvais coups pour le plaisir, mais parce que selon lui, les personnes visées le méritaient. C’était sa vision des choses.
Il était donc tranquille, presque blasé, en marchant dans le couloir jusqu’au bureau de l’Autorité. Cette notion abstraite qui lui était parfaitement méprisable, au point, dans son cas, de l’ignorer totalement. Il n’en avait pas non plus peur, ce n’était pas parce que ces gens étaient prétendument des ‘adultes’ qu’ils allaient le faire obéir. Nonchalamment, il ouvrit la porte, et put constater qu’un individu se trouvait d’ores et déjà dans la pièce. C’est ainsi qu’il fit la connaissance de Damien Fayolle, l’incorrigible pervers, qui allait devenir son meilleur ami. Monsieur s’était fait dénoncer par une de ses camarades qui avait jugé que le regard permanent sur ses fesses, puis la main dessus n’étaient pas très agréables. Les deux garçons discutèrent en attendant le proviseur, apprirent au fil des jours à se connaître, et commencèrent à faire leurs bêtises tous les deux. Les deux terreurs du village, accusés de tous les maux (dont la plupart étaient effectivement leurs œuvres).
Drew développait de plus en plus son caractère rebelle, sa haine envers sa famille trop stricte et traditionnelle, son envie de changement. Il passait le plus clair de son temps en compagnie de Damien, ne s’intéressait pas – en apparence – à ce qui se passait dans le monde, bien qu’il ait quelque peu conscience de ce qui commençait à se tramer en Europe. Ses parents désespéraient de le voir ainsi devenir incontrôlable alors qu’il n’avait qu’une dizaine d’années, et ne pouvaient pas faire grand-chose à part l’assommer de remontrances dont il ne retenait pas le moindre mot. Il s’obstinait à vouloir faire ce qu’il voulait, être plus libre, refaire le monde à sa manière comme il le pouvait, passer outre les règles et les conventions qu’on lui imposait, et ce n’était pas pour plaire aux adultes. Mais ces derniers avaient autre chose à faire, après tout ils étaient en pleine crise politique et économique, et ils n’avaient pas vraiment le temps de gérer complètement cet enfant insupportable. Peut-être souffrait-il également d’un manque d’attention, et que c’était la raison pour laquelle il faisait tout ça ? Pour qu’on s’intéresse à lui ? Difficile à dire.
Toujours est-il qu’ils cumulaient les bêtises sans que les adultes puissent vraiment faire quelque chose. Brûler le placard où se trouvaient les soutanes d’un prêtre ayant la veille prononcé un discours anti-homosexuels. Coincer en pleine nuit une brute qui avait tapé sur un garçon plus faible que lui, le déshabiller et repartir avec ses vêtements, le laissant rentrer chez lui nu comme un ver et avec la plus grosse frayeur de sa vie. Déchirer les cahiers d’un élève qui en avait dénoncé un autre injustement… on avait du mal à imaginer comment ils trouvaient toutes ces idées alors qu’ils n’avaient qu’une dizaine d’années.
En 1937, après une journée de méfaits bien remplis, ils décidèrent qu’il serait plus drôle de faire tout ça avec d’autres personnes, et ils firent la connaissance de Mickaël et d’Alexis, réputés ‘sages’. Leur but fut alors de les rallier à leurs idées, et ce fut chose facile : si Alexis était un vrai poltron, il se laissait entraîner par Mickaël qui lui, restait tranquille simplement parce qu’on lui demandait de le faire, mais qui n’attendait que de pouvoir se déchaîner un peu. Drew put alors assouvir son tempérament de meneur avec eux – sachant que Damien était loin de se laisser faire – et les entraîna, avec son ami, dans leurs ‘méfaits’. C’est ainsi qu’ils décidèrent de fonder les Maraudeurs, leur petite bande de pseudo-justiciers, qui leur permettait à la fois de se défouler et d’échapper à la dure réalité des tensions politiques, des régimes totalitaires dont ils entendaient parler autour d’eux et dans les journaux, et de la crise économique. Mais cette dernière finit toujours par rattraper ceux qui essaient de la fuir. Et cette fois-ci ne fit pas exception, puisque la guerre commença…
… sont fiers de vous présenter la Carte du Maraudeur. » || Années 1939 – 1943 : Seconde Guerre Mondiale, occupation, bombardements de Nantes || Cela faisait la une de la presse, on en parlait partout, les gens s’affolaient. Quelques jours plus tôt, Hitler avait envahi le nord de la France, et les Allemands arrivaient partout dans le pays. Cela était totalement imprévisible étant donné que durant les huit derniers mois, malgré que la guerre ait été déclarée, il ne s’était rien passé. Véritablement, c’était… effrayant, de les voir ainsi défiler dans les rues, surtout dans celles du village, pendant qu’ils se dirigeaient vers Nantes. Les Maraudeurs les observaient depuis la fenêtre de la maison de Damien, avec une curiosité mêlée de crainte. Il paraitrait que les nazis tuaient les juifs, la rumeur circulait partout. Et Damien était juif d’origine… ça faisait peur. Ils s’imaginèrent alors une guerre immense, que des maisons seraient détruites, des villes rasées, mais que les Français combattraient vaillamment pour l’honneur de la patrie. Mais cela ne se passa pas du tout comme cela, il n’y eut rien de ‘spectaculaire’ pour eux et en un mois seulement, le général Putain, tel qu’ils le surnommaient, faisait signer l’Armistice. Ils avaient entendu, comme tout le monde, sa déclaration à la radio, ainsi que celle du Général de Gaulle. Alors ça y était ? Ils étaient sous domination allemande ? Mais c’était quoi ce pays ? Ce fut difficile. Le père d’Alexis avait été tué, ceux des autres Maraudeurs étaient prisonniers de guerre et, comme convenu dans l’Armistice, le resteraient, certainement pendant longtemps. Ils se trouvaient en zone occupée, et le malaise était énorme à chaque fois qu’ils croisaient des soldats allemands dans les grandes rues. Le Statut des Juifs avait été promulgué et la famille de Damien en subissait les conséquences. Il fallait qu’ils agissent, et prudemment. L’influence nazie était partout, à l’école, dans les rues, dans les lieux publics… Et dans la cour du collège, quelques adolescents suivaient l’exemple, et des insultes antisémites se faisaient parfois entendre à tel ou tel endroit, sans que l’on sache vraiment qui l’avait prononcée. Mais les Maraudeurs s’arrangeaient toujours pour le découvrir et faire payer le coupable. Ainsi, en deux semaines, on avait retrouvé neuf élèves en situation gênante pour eux : l’un attaché à un arbre, l’autre enfermé dans les toilettes, un autre encore coincé sur le toit de l’école avec l’issue bloquée, et même l’un d’eux accroché à une branche d’arbre par son sous-vêtement. Les quatre garçons étaient devenus extrêmement prudents, sachant parfaitement qu’en cette période d’occupation, s’ils se faisaient prendre, cela serait bien plus grave qu’auparavant. Surtout pour Damien. Aussi, ils n’agissaient jamais tous ensemble, à deux au maximum. Ils se cachaient le visage, attaquaient de nuit, faisaient preuve d’une vigilance extrême pour ne pas se faire reconnaître ou voir. Les gens du village se doutaient qu’ils étaient les coupables, mais il n’y avait aucune preuve contre eux. C’était cependant trop beau pour durer. Damien voulut un jour s’occuper lui-même de peindre une inscription ‘Hitler n’a qu’une couille’ sur un mur, mais ses camarades ne purent le prévenir à temps qu’un homme arrivait dans la rue… Ce dernier était visiblement un allemand, ou du moins adhérait aux idées diffusées, puisqu’il rattrapa le jeune homme dans la rue et l’emmena. Le poids de la culpabilité fut énorme pour Drew, qui redoubla de prudence. Pas de méfaits plus d’une fois tous les quinze jours, et il avait pris la décision d’agir seul tandis que Mickaël et Alexis le couvriraient. Il ne se le serait jamais pardonné si l’un d’eux avait été emporté lui aussi. Rien de notable depuis le jour de la capture de leur ami, bien que les jours furent sombres et les cœurs lourds. Jusqu’à ce jour… || 16 SEPTEMBRE 1943 || | 15 h 12 | On l’avait forcé à se lever tôt ce matin, pour aller acheter des vêtements à Nantes. Il avait eu beau protester, on l’avait tout de même fait monter dans la voiture, et le trajet étant relativement long, à cette heure-ci de l’après-midi, ils y étaient encore. Drew, sa mère et son frère. Il gardait un air maussade tandis qu’ils rejoignaient la rue du Calvaire, où se trouvait la fameuse boutique. En regardant par la fenêtre après avoir enfilé une chemise blanche neuve, il sentit que quelque chose n’allait pas. L’atmosphère était lourde, et il avait la désagréable impression d’entendre un lointain vrombissement. Peut-être qu’en ce moment même, quelque part en France, des avions survolaient le pays ? C’était inquiétant… La mère de Drew paya et ils s’apprêtèrent à sortir du magasin, lorsqu’une sirène retentit. Un son qu’ils avaient déjà entendu plusieurs fois, et qui présageaient le pire. Des gens affolés entrèrent en masse dans le magasin pour se précipiter dans la cave, à l’abri des projectiles qui allaient tomber, et il n’y eut bientôt plus de place pour eux, le frère de Drew étant resté sur place, paralysé par la peur. Sa mère le pressait, et ils réussirent enfin à le convaincre de reprendre l’usage de ses mouvements et de les suivre dans la rue. C’était la panique la plus totale, il y avait du monde, trop de monde. La boutique placée le plus loin dans la rue semblait pouvoir accueillir encore quelques personnes, mais il fallait courir. Et Ennis n’était pas rapide, la mère non plus. Drew les pressait, les suppliait de se dépêcher, et au moment où ils avaient enfin atteint l’entrée, il resta derrière eux pour couvrir leurs arrières. Les propriétaires avaient bouclé la porte de la cave. Les Wilson frappaient à la porte comme des désespérés, mais ils refusaient d’ouvrir. Leur détresse finit cependant par les convaincre, mais Drew, qui surveillait l’entrée d’un regard inquiet depuis un moment, entendit un sifflement et, par réflexe, sortit en courant, hurlant aux autres de le suivre. - Drew, qu’est-ce que tu fais ?! cria son frère d’une voix aigüe. Ils nous ont ouvert la p- Mais lorsqu’il allait achever sa phrase, la bombe que Drew avait entendue s’écrasa sur le bâtiment. Le souffle de l’explosion le projeta au loin, ses oreilles sifflèrent, sa tête se mit à tourner lorsqu’il s’écrasa sur le sol, et il sombra dans l’inconscience. | 16 h 15 | Il n’aurait su dire quand il se réveilla, mais des bombes tombaient encore dans toute la ville. Le bruit des chutes de bombes et des explosions était affreux, ses oreilles lui paraissaient saigner, mais il ne s’en souciait pas. Ce qui comptait, c’était le fait qu’il savait que sa famille était toujours là, dans ce bâtiment. Ce bâtiment dont la porte était brisée, la vitrine explosée, et qui laissait voir les tonnes de gravats écroulés à l’intérieur. Son cœur sembla se faire arracher de sa poitrine lorsqu’il saisit la vérité. Ce n’était pas possible. Ce n’était pas vrai. Pas vrai… - MAMAN ! ENNIS ! Ignorant la douleur dans ses jambes et son dos, il se précipita à l’intérieur, poussant violemment les pierres de côté pour se dégager le passage. Arrivant à un endroit où il pouvait marcher librement, il put enfin voir les morceaux de plafond tombés devant l’entrée de la cave. Et le sang, la chair, écrasés en dessous. - NOOOON ! Avec plus d’acharnement qu’il n’aurait pu en faire preuve de toute sa vie, il commença à retirer les morceaux de pierre du haut, pour pouvoir ensuite enlever celles du bas. Mais le plafond, fragilisé par l’explosion, ne tint plus lorsque Drew retira ce sur quoi il s’appuyait, et s’effondra entièrement sur sa tête. -------------------------------- Quand le bombardement fut terminé et que les policiers entrèrent dans la boutique dans le but de dégager l’entrée de la cave pour laisser sortir les personnes se trouvant à l’intérieur, ils purent retrouver deux cadavres écrasés sous les décombres. Ceux d’Ennis et de madame Wilson. Celui de Drew ne fut, malgré les recherches, jamais retrouvé. Méfait accompli. ~ [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | Vous m’avez reconnue, non ? Votre pseudo: Artist ou Raph’/Chew/Anarchy/etc. Votre Age : Pas vieille. ~ Expérience RP: Dix mois, ‘peu près. Un avis sur le forum ? Je ne pense pas assez fort peut-être ? Comment tu nous a connus ? Ca n’a pas changé depuis ma dernière fiche. Un commentaire ? Chewpachups. Parrain : Blah. Code du règlement:
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Fiche codée par Aetyhs, aussi appelé Lumière du jugement. Reproduction interdite en dehors de Né-Andarta |
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