J'étais une fille comme les autres, blondes platines avec des yeux azurs. Cependant, j'ai toujours été minuscule, c'était plutôt pratique, je passais pour plus jeunes pour passer à certains lieux, pour avoir des tarifs moins chers. J'ai toujours considéré ça comme un atout, je ne vois pas pourquoi je complexerais là-dessus. J'ai une poitrine dans la moyenne, mais je suis toute fine. Je n'ai pas vraiment un appétit de loup, je mange très peu et je suis plutôt difficile. Maintenant, je me fais plutôt remarquée, je me suis teintée les cheveux en blancs. J'ai toujours trouvé ça plus jolie.

J'ai déjà 19 ans, mais je n'ai jamais reçu le corps d'une femme. Je suis restée petite, du haut de mes 1m60. Ce n'est pas un problème, pas comme si j'étais intéressée par l'amour, je trouve ça inutile.

Je n'ai pas envie de dire plus à ce sujet, il n'y a vraiment rien d'intéressant.

Ici, c'est déjà mieux. Ce que je suis, comment je pense, comment j'agis. Je ne suis pas froide mais asociale sur les bords. Je ne suis pas la genre à venir aux autres, si on vient vers moi, je ne refuse pas en général. Si on me parle, je réponds, alors je ne suis pas froide. Je ne suis juste pas bavarde. Aussi, je n'aime pas qu'on soit très proche de moi. J'ai horreur des contacts physiques. Si je vous regarde, alors c'est parce que j'aime observer. J'aime découvrir chaque personne, leur but, leur histoire, leur but. J'aime ne pas être entourée d'inconnue, je suis très vulnérable physiquement, alors je dois me servir de mon cerveau, mon point fort. Prendre l'avantage en sachant chaque personne, ça serait déjà pas mal pour survivre.

J'agis toujours de la même façon, je teste une personne en agissant différemment. Je suis ses réactions et je détermine sa façon de penser, de vivre, de se battre.

Je suis comme l'eau, je prends la couleur des éléments qui il y'a. Si pour amadouer quelqu'un utile mais candide, je sourirais aussi, je manipulerais de façon différente qu'une personne grincheuse.

Je suis née de deux êtres comme les autres, ils souriaient en permanence et ils ne savaient pas gérer, organiser. Petite, j'aimes déjà observer, j'ai vite vu que mes parents étaient inutiles. Ils ne savaient rien faire. Mon père, cuisinier ne savait pas créer des bonnes recettes qui marcheraient. Ma mère, journaliste, ne trouvait jamais un sujet intéressant pour faire un article, elle passait son temps à cultiver des plantes qui ne servaient à rien.

Alors, en atteignant la période d'adolescence, je commençais à manipuler mes propres géniteurs. Je trouvais les sujets, les recettes pour mes parents via des discutions anodines. La nuit, j'organisais les comptes bancaires de ces deux-là, je connaissais tout d'eux. Rapidement, ils eurent des succès, plus d'argents, ils prirent goûts aux luxes.

Je n'étais pas d'accord, le luxe est inutiles, c'est un confort qui n'a pas la place dans mon plan. J'ai encore manipulé les deux, provoquant divers problèmes. Ils divorcèrent, je suis restée avec mon père. Ma mère a eut du mal à se faire de l'argent par la suite, et s'est suicidée. C'était parfait, mon père, aimant toujours ma mère commença à s’enivrer dans le plaisir de l'alcool pour tout oublier. C'est moi qui gérait son porte-feuille pour ne avoir trop de perte. Et là, il commença à me battre, parfait, j'ai pu porter plainte contre lui et il finira sa vie en prison. J'avais réussie à amadouée juge et jury, c'était comme une partie de jeux où je devais régler chaque problème, chaque énigme. J'ai pu donc profité du fait que ma mère est morte et mon père incarcéré, des comptes bancaires. J'ai pu tout versé dans mon compte à mes 18 ans.

Un an est passé, j'ai commencé des études sur la médecine. De faible constitution, je pouvais utiliser les savoirs du corps humains plus tard. Les poisons, les coups mortelles.

Une fois, rentrant enfin chez moi après des heures courtes épuisantes, j'allume ma télé afin de regarder les infos. Tout d'un coup, une envie de m'endormir me prit, en ouvrant mes yeux je ne vis mon appartement. Je ne savais où j'étais.