Pourquoi ? Pourquoi avait-il pris cette décision de cinglé ? Pourquoi avait-il eut cette idée de faire un discours devant tous les membres de son clan ? Cela remontait à dix jours, où il se sentait assuré, à ce moment-là, et pas complètement stresser et tendu par la suite des évènements. Il avait eut lors de sa rencontre avec Niryl dix jours plus tôt un électrochoc, et il aurait tout donner pour pouvoir motivé les soldats de son clan et prouver au monde que les geeks  pouvaient agir et survivre dans ce monde, et même s’y imposer. Maintenant, cet état d’esprit était passé depuis longtemps, et se trouvait devant cette porte…
 
 Il savait ce qui se cachait derrière, une salle crasseuse et étroite, noire de saleté et sentant le renfermé, dans laquelle ils avaient mis des chaises dépareillées trouvées dans divers maison. Une chaise de bois style louis XV, un pouf énorme, un canapé de mauvais cuir rouge, un tabouret bancal… On aurait pu dire que ce rassemblement de meuble dépeignait à lui tous seul l’ensemble du clan Trèfle, et présentait leur futur à tous. Un futur en morceaux, dépareillés… Dans cette salle se concentrait toute la communauté ou presque, celle-ci allant des geeks les plus classiques aux mecs presque normaux, en passant par les asociaux, les drogués et les revendeurs aguerrie de stupéfiant. Si il y aurait eut une descente de flics dans ce bâtiment, elle y aurait trouvé toute la partie basse de la société, les gens informes et sans noms, ombre de base sans vraiment d’originalité, à part peut-être dans leurs tête… Des gens sans aucun pouvoir dans leurs mondes de chairs et de sang, seulement à l’aise dans le virtuel et l’imaginaire.
 
Il posa la main sur la poignée de mauvais métal rouillé et hésita à la tourner et à entrer dans le bâtiment. Faisant quelques pas vers la salle que son nouveau second, Niryl, à aménagé, il monta sur l'estrade, la peur au ventre, avant de se mettre face à ses compagnons et camarades. Il inspira un peu, essaya de dissimuler sa panique et, devant l'assemblé de Trèfle, se mit à parler, d'abord avec hésitation, puis avec plus de fermeté.
 
" M-mes chers compagnons… J-je vous aie fait venir ici pour vous dire d-de… De ne p-p-p-p-pas perdre espoir…  Ch-chaque jour où vous vous accrocher à la vie sur ce plateau, c'est un pas de plus vers la liberté… Je sais que notre situation est difficile, coupé de nos seuls et uniques talents à cause de ce monde sans électricité, mais… J-je tiens à vous dire que non, nous ne nous laisserons pas m-mourir comme des chiens ! Montrons aux autres clans que nous sommes autant capables qu'eux de nous battre !
           
            Je sais que c'est difficile, pour nous tous. Loin de nos patries, loin de nos familles, dans un m-m-monde où le combat est permanant, beaucoup voudrais abandonner… Mais je leurs dit non ! Non ! Nous devons garder espoirs, mes frères! Pour qu'un jour enfin, nous nous retrouvions chez nous, dans un monde sans dieu, sans clans de sadiques ou de pervers ! Luttez avec moi pour vivre ! Peut – être que si nous écrasons ces autres gens, ces autres clans, nous rentrerons chez nous. Alors je vous demande de lutter… […] "
 
Le discours dura une vingtaine de minutes, et chaque membre du clan pouvait entendre les paroles du Rois. A la fin, Atsuki descendit doucement les marche pour quitter cette salle, sous le regard de ses camarades. Le mot d'ordre était donné : les Trèfles partaient en guerre.
 
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