Sujet: t e n - f a c e d ❦ t o x y Ven 18 Jan - 19:01
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Toxica "Toxy" Ashford one more time, i'll roll one more time today
you're gonna go far, kid
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nom ↘ ashford prénom ↘ toxica mais il est plus couramment appelé toxy ou décembre parce qu'il trouve que toxica est ... trop féminin à son goût. âge ↘ 16 ans taille ↘ 170 cm poids ↘ 50~55 kg sexe ↘ masculin clan ↘ BLABLABLABLA
like, dislike
origine ↘ angleterre époque ↘ actuelle loisir ↘ observer les autres en fredonnant la dernière chanson qu'il a entendue centres d'intérêt ↘ la musique, le cinéma, la musique, la lecture, ou plus généralement, tout ce qui touche à l'art aime ↘ la musique - particulièrement le rock et le punk mais il écoute un peu de tout -, dessiner - même s'il va rarement au bout d'un croquis -, regarder un bon film, se moquer des autres, avoir le dernier mot, avoir raison, les maths, ne rien faire, la neige, la pluie, la nuit, regarder les étoiles ou les nuages, la solitude, l'altitude ... déteste ↘ la solitude, la compagnie, la foule, être dérangé, la chaleur, le soleil, le feu, perdre, lui-même, toi, vous, un peu tout le monde, dieu ou plus généralement tout ce qui se rapporte à la religion, la vie, se montrer faible, avoir peur, avoir mal ... un peu tout.
caress the one and never-fading rain in your heart
Tu froisses ta couverture entre tes doigts et tu te tournes fébrilement, murmurant des paroles inintelligibles tandis que ton front se perle de sueur. Tu changes une nouvelle fois de position, avant de te redresser brusquement, la main tendue dans le vide comme pour attraper quelque chose, la bouche ouverte sur un cri muet. Dans la chambre étriquée, seule ta respiration irrégulière se fait entendre, brisant le pseudo-silence de cette nuit d'été. Tu te lèves, nauséeux. Un cauchemar. Pour ne pas changer. Presque toujours le même, en plus. Mais tu secoues la tête, tentant de le chasser de ta mémoire avant d'ouvrir la porte et de pénétrer dans le couloir étroit qui mène à la salle de bains. La lumière blafarde de l'ampoule longue durée supposée plus écologique te fait un teint de macchabée et tu grimaces en te voyant dans le miroir suspendu au dessus du lavabo. Déjà qu'à la base, tu étais plutôt du genre pâle, ton malaise et ce foutu éclairage ne t'arrangeaient pas. Tu restes quelques secondes à contempler ton reflet. Des cheveux bruns, épais, un poil désordonnés, encadrent un visage aux traits réguliers mais banals. Deux yeux verts, sans lumière ni expression, te renvoient le même regard désabusé et la moue un peu boudeuse de ta bouche achèvent de donner l'impression que tu as envie de détruire cette chose qui ne reflète pas vraiment ce que tu voudrais voir. D'ailleurs, tu ne sais même pas ce que tu voudrais voir, alors, tu trouves ça un peu futile. Tu finis par te détourner de ton reflet et ton t-shirt tombe au sol, bientôt suivi du reste de tes vêtements, tandis que tu investis la cabine de douche. L'eau chaude qui cascade aussitôt sur ton corps te fait du bien, même si la chaleur n'est pas vraiment ta tasse de thé. Tu es un peu le genre passe-partout. Une silhouette mince, finement musclée, loin de ces carrures de body-builders dopés aux stéroïdes. Ta constitution n'est pas vraiment des meilleures à la base, alors tu as toujours cet air maigrichon mais ça te va. Tes gestes sont fluides, décontractés mais pas vraiment dénués d'élégance. Tu aurais été normal s'il n'y avait pas Ça. Même si C'est caché en général par tes vêtements, C'est là à jamais et tu le sais. Dans ton dos, Ça s'étend du haut de l'omoplate droite jusqu'à tes côtes. La longue et large cicatrice d'une ancienne brûlure . C'est vrai qu'il n'est pas rare que de multiples plaies constellent ton corps. Mais celle-là, c'est la seule qui ne s'effacera jamais. Comme pour mieux te rappeler ce qu'elle t'a enlevé ...
Tu sais quoi ? Tu es quelqu'un de bien ... On ne se soucie pas tellement de toi, mais on sait que tu existes, là, quelque part, dans la pénombre de ces ruelles. Tu existes. Et tu attends. Patiemment. Tu viendras quand il le faudra. Tu tends la main aux autres quand ils en ont le vital besoin, avec ton sourire si particulier. Un sourire triste, comme un enfant malade. Comme un ange. Alors, il ne faut pas te haïr si tu leur assènes le coup fatal. Loyal mais fourbe. Fourbe mais sympathique. Sympathique mais Asocial. Asocial mais autophobe. Autophobe mais agoraphobe. On pourrait continuer longtemps, avec ça. Parce que c'est ce que tu es, ou plutôt, ce que tu parais être. Une ronde infinie d'oxymores qui s'accordent pour former ce gigantesque puzzle qu'est ta personnalité. Un ouragan de contradictions. Tu te cherches, mais tu ne te trouves pas. Pas encore. Ton caractère t'est complètement étranger. Schizophrénie, trouble de personnalités multiples ? Non, ce n'est pas toi, ça. Tu es seul dans ta tête et tu le sais. Pourtant, tu aimes bien parler de toi comme si c'était quelqu'un d'autre qui agissait à ta place. Comme si tu n'étais que spectateur de ce que ton corps faisait. Parce que tu n'aimes pas cette interaction directe avec d'autres êtres vivants appelée la communication. Tu as des problèmes avec, du coup. Un problème d'honnêteté, notamment. Tu mens en espérant cacher tes faiblesses et tu mords si on tente de t'aider, comme un animal farouche. Et puis ... tu mords quand tu te sens en danger. Quand quelqu'un est trop proche, tu es agressif, tu es violent même. Et tes mots se changent encore en armes, lacérant pour toi ce que tu veux fuir. Tu portes d'innombrables masques, que tu changes tour à tour, t'adaptant à ton entourage. Comme un caméléon. Tu ne veux pas vraiment qu'on te remarque. Tu as apprivoisé ta solitude alors elle te va parfaitement. Pourtant, tu veux la ressentir, cette chaleur humaine. Parce que tu n'existerais pas sans elle. Et juste pour ça, tu la hais, car tu dépends d'elle alors qu'elle te blesse, profondément, un peu plus chaque fois. Tu as cette chose qui s'appelle la labilité émotionnelle. Tu es plus que lunatique. Un mot peut suffire à te guérir comme à te tuer. Un mot te fait passer du rire aux larmes, de la colère à la paix. Et pourtant, à l'extérieur, c'est toujours ce masque inexpressif ou contrarié qui s'affiche. Parce que tu n'aimes pas offrir aux autres le plaisir de voir cette tempête qui fait rage à l'intérieur de toi. Mais tu es bien obligé de tout laisser sortir lorsque tu es seul. Alors tu pleures. Silencieusement, dans le noir. Et tu attends que quelqu'un vienne te trouver pour enfiler de nouveau ce masque de papier. Et les mensonges se succèdent. Encore. Pour toujours, sans doute ...
the furthest end
« Déceeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeembre !!! »
Tu lèves vivement la tête, t’arrachant à l’intrigue du roman policier que tu lis vaguement depuis une demi-heure, sans vraiment te souvenir du nom du héros. Merde. C’est vrai. C’était à ton tour de faire le dîner aujourd’hui. Décembre. C’est ton surnom, dans cet orphelinat. Froid et immuable, comme toi. Cette voix qui vient de te tirer de ton demi-sommeil, c’est Mars. Ce gosse est intenable. Capricieux, autoritaire, turbulent, comme les giboulées qui s’invitent sans prévenir. Tu délaisses ton lit et tu dévales les escaliers jusqu’au rez-de-chaussée, accueilli par un « ENFIN ! » de la part de l’enfant de huit ans qui t’avait interpelé. Tu le toises et le remets à sa place avec un bon coup de pied dans le ventre, comme à ton habitude. Bien sûr, ça t’attire tout de suite un regard de reproche de la part de Mai. Cette fille est trente fois trop maternelle. C’est à cause de ça que Mars peut faire ce qu’il veut. C’est bien ce que prouve son regard triomphant lorsque Mai le prend dans ses bras. Tu ignores son sermon et te claquemures dans la cuisine. Quelques minutes plus tard, tu appelles les autres et tu les regardes s’asseoir autour de la grande table. Mars, Avril, Mai, Août, Octobre, Novembre et toi, Décembre. Un calendrier incomplet, composé de ces enfants dont personne n’a voulu. Qu’à cela ne tienne, la gérante de l’orphelinat vous gardait, en échange de quelques menus services que vous lui rendiez. D’ailleurs, Août, la souriante, s’éclipsa pour aller lui porter un plateau. Tu te laisses tomber sur ta chaise – et un nouveau regard noir de Mai, auquel tu réponds en levant les yeux au ciel -, tires ton assiette à toi et commences à manger. Ça faisait déjà huit ans que tu étais là. Et pourtant. Tu ne te souviens de rien avant ton arrivée ici. Et pour cause. Amnésie post-traumatique. Tu ne t’en souviens plus, mais tu as eu une famille. Un père, une mère, une sœur. Tu avais un sourire aussi, mais ça, c’était avant. Les jours s’écoulaient et se ressemblaient. Une existence douce, normale, banale. Sans aucune perturbation. Mais n’y a-t-il pas pire eau que l’eau qui dort ? Tu es pyrophobe. Mais sais-tu seulement d’où vient ce dégoût ? On déteste très rarement pour rien et on a rarement peur pour les mêmes raisons. Tu ne le sais pas, mais la réponse, elle se cache dans ce passé que tu as oublié. Ça s’est passé pendant la nuit. Une nuit froide. Une nuit d’hiver. Une nuit de décembre, ironique, n’est-ce pas ? Le fouet glacé du vent cinglait la ville, mais tu ne ressentais pas vraiment la fusillade du froid, bien à l’abri chez toi, sous ta couette. Ce fut autre chose. Des mains qui se tendaient, agrippaient tout ce qui passait à leur portée et les portaient à leur bouche infernale, avalant sans relâche, avec une gloutonnerie qui leur est propre. Une danse, un tango langoureux mais anarchique, qui aguiche les murs avant de s’y coller amoureusement … pour mieux les détruire. Le feu. En haut, en bas, à gauche, à droite. Partout. Des flammes qui consumèrent tout, tout, tout. Un brasier qui tenta de te prendre aussi, mais tu parvins à t’enfuir. Mais pas sans y laisser des plumes. Ce monstre qui voulait te dévorer, il s’était accroché à ton épaule, désespérément, plongeant avec délectation ses crocs dans ta chair tendre. Tu hurlais et finalement, ta vue s’obscurcit tandis que la neige t’ouvrait des bras accueillants mais glacials. Et lorsque tu ouvres les yeux, plus rien n’est comme avant. La moindre petite chose te semble inconnue et nouvelle. Tous tes souvenirs se sont envolés, éparpillés, comme des oiseaux effrayés. L’orphelinat t’accueillit dans ses rangs, puisque personne ne pouvait te prendre sous son aile. Tu avais un nom, mais il t’était étranger. Et comme tu refusais de t’identifier à ce qui ne te semblait pas tien, on te baptisa Décembre. Parce que d’une, c’était ton mois d’arrivée. De deux, parce que tu étais comme figé, comme si tu étais ailleurs. Recouvert par une glace éternelle. Ta brûlure, c’est une des autres choses qui te rattache à ce que tu n’es plus. Une brûlure qui mit un temps fou à cicatriser. Une guérison lente, douloureuse. Accompagnée de son lot de cauchemars, où tu te réveillais souvent en criant le prénom de quelqu’un. De quelqu’un que tu ne connaissais pas. « Maman ». Personne ne voulait de toi. Ou plutôt, ils venaient vers toi, séduits par ton calme apparent. Et puis ils se ravisaient, mal à l’aise, lorsqu’ils voyaient Ça. Ça, dans ton dos. Ça, comme une malédiction. Ça, la marque du monstre. Ça. Tu en es venu à la haïr. Et finalement, tu t’es résigné. Tu t’y es habitué. Mais tu la vois toujours comme une étrangère. Les années ont passé et le calendrier s’est complété. Il y a eu Novembre, ce garçon qui avait peur de tout et puis Octobre, le casse-cou. Mai, adorable et maternelle, mais dont personne ne voulait parce qu’elle ne savait pas ce qu’était qu’un son ou la musique, parce qu’elle parlait avec ses mains et non avec sa bouche, parce qu’elle ne pouvait pas s’entendre. Avril la volubile dyslexique, pas très féminine mais drôle, couverte de pansements dus à ses escapades avec Octobre. Août, silencieuse mais avec un sourire aussi lumineux qu’un soleil. Et puis Mars, cet horrible petit prétentieux, mais qui pouvait se montrer prévenant. Ils sont comme toi, personne ne les accepte. Et pourtant, tu te sens différent. Mais pas en bien. Parce que tu es le seul à avoir eu quelque chose avant d’arriver ici. Et ça, ça te dégoûte. Ça te donne envie de vomir. Tu voudrais te souvenir et en même temps, tu as peur parce que Ça, tu ne sais pas d’où ça vient. Chaque jour te laisse un goût amer tandis que tu croupis ici. Alors, pour oublier que ta vie n’est que mensonges, tu t’en inventes une. En marchant dans la rue, tu prétends que tu es un adolescent normal. Tu flânes dans une galerie commerçante, tu passes devant un lycée lambda, tu effraies les pigeons, tu slalomes entre les passants. Comme n’importe qui. Alors que tu n’es pas n’importe qui. Tu es personne. Parce qu’on ne peut être personne si on ne sait pas qui on est. Tu observes avec avidité ces silhouettes qui se pressent autour de toi. Elles, elles ont un but, elles vivent pour quelque chose. Tu les envies. Et tu les hais. Parfois, tu aimerais en tuer une pour prendre sa place, ne serait-ce que l’espace de quelques minutes. Juste pour savoir ce que ça fait, de vivre pour de vrai. Mais tu sais que ce n’est pas possible. Alors tu te contentes d’haïr, silencieusement mais sûrement.
« Avril, p’tain ! »
Le couinement d’Octobre te sort de ta torpeur. Tu entends le rire d’Avril et tu vois la flamboyante chevelure rousse bouclée disparaître par la porte de la cuisine, aussitôt poursuivie par un Octobre furieux. Un regard vers l’assiette de celui-ci suffit à te faire comprendre qu’encore une fois, la petite chapardeuse avait frappé. Tu soupires une nouvelle fois et tu te lèves, faisant racler la chaise contre le sol. Tu amènes ton assiette et tes couverts à l’évier. Tu as fait ta part de travail, c’est à Mars de faire la vaisselle. Et tu sors de la pièce, remontant aussitôt te terrer dans ta chambre. Une existence fade. Sans saveur. Sans couleurs. Tu t’allonges et fermes les yeux, fatigué. Tu en as juste assez de ce semblant de vie. Tu en as marre de cette comédie, de jouer le rôle de quelqu’un de vivant alors qu’au fond de toi, tu sais que tu n’existes pas encore en ce monde. Alors tu pries, en silence, dans le crépuscule. Tu pries pour que le soleil se lève pour toi demain. Même s'il y a longtemps que tu ne crois plus en Dieu. Et maintenant, tu erres sur le plateau de jeu, sans comprendre. C’est peut-être ton châtiment pour avoir osé espérer. Parce que maintenant, tu n’as vraiment plus rien. A part ton sourire à l’envers et ta haine pour un peu tout l’univers …
lullaby for a deserted hell
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WAZA ♪ Oxymore, 16 ans et je suis une fille. En ce qui concerne mon expérience RP, je dirais que ça doit faire entre 1 et 2 ans, mais c'est toujours pas vraiment mirobolant niveau qualité, bref. Je passerai sous silence la façon dont je suis arrivée ici et j'en profite pour dire que j'aime beaucoup les couleurs du forum (le noir et le rouge, c'est une combinaison gagnante, man). Et sur mon avatar, c'est une création originale de Drr Saku. Je crois que c'est tout pour le moment.
code by oxymore
Lumière du Jugement
Âge (le votre) : 28 Date d'inscription : 13/08/2012 Messages : 669 Localisation : Royaume des Dieux Emploi/loisirs : Torturer les humainsOrigine de votre personnage : Divine Époque d'origine : Début des Temps
Sujet: Re: t e n - f a c e d ❦ t o x y Ven 18 Jan - 19:20
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Ta fiche est juste excellente et... Excellente, j'aime beaucoup : • Ton code • Ton style !
Au vue de la personnalité de ton personnage, je pense que les Carreaux, en manque de membres, te conviendrais bien ! :3
Tu est donc validée avant que Ordre intervienne ! Je déplace et te passe en actif :3
t e n - f a c e d ❦ t o x y
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