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| Sujet: With all due respect, shut the fuck up. - Eric Wolffhart Jeu 8 Mai - 21:13 | |
| . [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] Wolffhart Eric
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Si je regarde dans votre poche, quel est l'objet que je risque le plus d'y trouver ? b) Un couteau.
Et que trouve-t-on sur le bord de votre table de nuit, en lecture nocturne...? a) Hunger Games, de Suzanne Collins.
Si vous donnez le nom d'un courant artistique dont les peintures vous fascinent...? d)Les peintures épiques évoquant la guerre.
La phrase méchante que vous devez arrêtez de dire: a) « Avec ta gueule, tu pense aller un jour sur le devant de la scène...? »
Votre lieu préféré: b) Le Dehors.
Si vous étiez un héros de jeu de rôle standard ? a) Je serais un guerrier.
Et votre cours préféré à l'école ? b) Le spoooort ! Ça défoule et je pense plus a rien après.
Un rêve d'avenir ? b) Devenir Normal.
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Nom: Wolffhart Prénom(s): Eric Âge: 31 ans Taille: 1m85 Poids: 75kg Sexe: ♂ Lieu d'origine: Allemagne Aime: Pas grande chose. Diriger. Mener les séances d’interrogatoires. Tuer et faire souffrir, il n'est pas fou, bien au contraire. Déteste: La gentillesse, les personnes qui n'agissent pas, la compassion, ceux qui pensent que l'humanité peut-être sauvé, les écologistes, enfin, ce genre de personne. Ah, et lui, aussi.
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[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] 26 Octobre 1946Peut-être une centaine, peut-être plus, peut-être moins. Combien de personnes avaient fait le déplacement pour assister à cet événement ? Cela faisait moins d’un an que la guerre s’était terminée, moins d’un an que tout le pays s’était retourné contre lui.
Il se tenait droit et fier comme il l’avait toujours été, ce sourire aux lèvres qui en énervait plus d’un. Bien sûr qu’il dénotait parmi ces hommes en costard cravate, bien huppé alors qu’on allait leur annoncer le pire.
- Lieutenant Wollfhart, vous êtes accusés de crime contre l’humanité, soit d’avoir commis des acte inhumain contre toutes les populations civiles, avant ou pendant la guerre, d’avoir engendré des persécutions pour des motifs politiques, raciaux ou religieux. Vous avez torturé, tué et mutilé plus de cinq cent personnes pendant la guerre. Que plaidez-vous ?
- Coupable.
Les injures fusèrent à ce moment. De toute sorte, d’autre n’ayant rien à voir avec la situation.
- Salaud d’allemand, meurtrier ! C’est parce que t’es blond que t’as fait ça, tu te crois comme tout ces nazis ?! Hurla un petit paysan, un juif sûrement, qui se tenait dans les estrades.
Non, il n’avait jamais fait ça pour un quelconque ressenti d’appartenance, ça avait toujours été lui et le reste du monde. Puis qu’il le fasse pas chier avec sa couleur de cheveux, car sa coupe n’allait pas de paire avec son titre de nazi. Le crâne rasé sur les côtés lui donnait un style de rebelle qui n’avait jamais plu à ses supérieurs. On ne parle pas de son piercing à l’arcade, de ses tatouages à la nuque et sur les avants bras, ça lui avait valut des sanctions car il avait dérogé aux ‘règles’.
Et aujourd’hui, on lui reprochait de nouveau d’être ce qu’il a toujours été.
Mais il s’en foutait, il écoutait juste l’accusation étaler les nombreuses preuves de ses actes horribles. Eric se sentait presque de trop, lui avec ses airs de militaires rebelles en veste de cuir et tous ces hommes avec leurs cravates trop serrés.
Le procès continuait encore, sans arrêter. Cela faisait plus d’une heure qu’ils parlaient, qu’ils mettaient les faits sur la table, que l’accusation et la défense se faisait une nouvelle guerre. Des nombreux témoins étaient passé, Eric en ayant reconnu quelques uns, anciens collègues ou victimes.
Tout cela avait trop duré, alors il s’avança tandis que les soldats autour de lui se crispèrent.
- Avec tout le respect que je dois à cette cours, votre honneur, il serait temps de fermer vos gueules. J’ai plaidé coupable, j’assume et je ne regrette pas ce que j’ai fait, alors qu’on en finisse.
Pas besoin de tourner autour du pot, puis les nouvelles injures qui sortirent n’était plus qu’une nouvelle habitude pour lui. Les juges, les magistrats et toute la clique se regardèrent les uns les autres, outrés.
Mais ses paroles furent bien écoutées. Le juge Francis Biddle, représentant des Etats-Unis, se leva pour enfin en finir. Prenant une inspiration, il regarde le lieutenant Wollfhart avant de déclarer :
- Eric Wolffhart, vous êtes reconnu coupable. Vous êtes condamné à la peine capitale et serez exécuté le deux octobre de cette année. Veuillez emmener l’accusé.
Les soldats se jetèrent quasiment sur lui, resserrant ses menottes, l’immobilisant de façon à ce qu’il ne cherche pas à fuir, à se débattre. Mais Eric ne fit rien de tout ça, il se laissa faire, en souriant.
L’ex-nazi se fit trainer jusque dans une cellule de la prison la plus proche, son dernier lieu de vie. Enfermé comme un chien, Eric se retrouvait seul avec toutes ses fautes passées. Mais il avait beau voir, retourner tout ce qu’il avait fait et cela dans tous les sens, il n’arrivait pas à regretter. Bien sûr qu’il comprenait ce que les gens ressentaient, leur haine, leur tristesse. Wollfhart avait conscience que lorsqu’il ôtait une vie, c’était des dizaines qu’il brisait. Tuer n’était pas forcément un plaisir, ni une chose absolue en soi, mais c’était comme ça. La mort était l’une des solutions pour arriver là où il voulait.
Et il arrivait toujours à ses fins. Des ‘amis’, il en avait sacrifié sans problème juste pour monter de rang. Des enfants, des femmes, des personnes âgées, de tout était passé sous les lames de sa perfidie. Mais grand dieu, jamais il ne regrettait.
Le regret ? Je ne connais pas.
La pitié ? L’excuse des faibles.
L’amitié et l’amour ? Une bonne blague de la vie.
Toutes ces choses en lesquelles les gens croient et pour lesquelles ils se battent, pour Eric, ce n’est qu’une belle grosse connerie pour nous asservir. [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]02 Novembre 1946On le traîne hors de sa cellule, on lui colle un coup de crosse à l’arrière du crâne, faudrait pas qu’il se déchaîne. A moitié à l’ouest, on l’emmène jusqu’à l’extérieur. Merde, ça fait mal de revoir le soleil en sachant qu’on va mourir. Il a la bouche pâteuse, les sens qui s’effritent, la vue trouble, le sourire aux lèvres. Tout autour de lui, une centaine de personne criant sur des estrades.
- Assassin, assassin !
- Tuez-le !
On le force à se mettre à genoux, on lui laisse les mains attachés dans le dos, puis un nouveau coup de crosse en pleine gueule pour la forme. Devant lui, un homme, une carabine en main. Un clic qui retentit. Ses derniers mots.
- Ce n’est pas moi qui suis mauvais, c’est vous qui n’avez plus la bonne vision des choses, parler ne sert à rien, il le sait, mais ils ne le feront pas taire si facilement. Mon exécution reflète bien la pourriture de ce monde, vous ne valez pas mieux que moi. Vous êtes comme moi. Comment j’en suis arrivé là ? Bonne question. FLASHBACKTout avait commencé dans un putain d’appartement miteux d’un blaid pourri de Berlin. Il n’avait aucuns soucis à se rappeler des seringues usées qui jonchaient le sol lorsqu’il rentrait du lycée. Y’avait pas à parler pas des mégots, des préservatifs et des joints, c’était devenu de la décoration. Il vivait là depuis ma naissance, alors la crasse et la misère, c’était sa vie.
Eric avait toujours le souvenir marqué de mon paternel, qui rentrait toujours la gueule bourré à des heures pas possible. Un autre souvenir, celui des raclées qu’il lui foutait, et con comme il était, de lui qui acceptait sans rien dire. Chaque bouteilles de bières qui entrait dans la baraque finissait par se fracasser sur son crâne, c’était inévitable… ça doit être pour ça qu’il a la tête dur maintenant.
Après ces moments, il me relevait, la gueule en sang et les côtes en miettes, sans rien dire. Vous vouliez qu’il dise quoi ? Y’avait rien à dire, juste à subir. Eric savait très bien ce qu’il était, un abruti. Fallait pas en demander plus à un gosse de seize ans, surtout quand la douleur était devenue une routine vieille de dix ans.
Bien sûr que sa mère s’en foutait. Elle se trouvait six pieds sous terre. C’était une veine pour elle, camée jusqu’à sa dernière goutte de sang, elle pouvait fumer l’herbe par les racines.
Rien n’y faisait, rien ne changeait. Sûr qu’à l’époque, il n’en menait pas large avec sa tronche de suicidaire, sa peau collée aux os et ses cicatrices toujours plus nombreuses au fil du temps. Mais merde, il avait une gueule du mec voulant se jeter sous une voiture dès qu’il en avait l’occasion, putain quel pathétisme, ça devait être pour ça qu’il servait de punching-ball.
L’école, ce n’était pas son truc, non plus. Pas qu’il était con, loin de là. Juste qu’il s’y ennuyait. Un bahut qui contenait plus de drogué que de vrais élèves, des brutes qui aimait racketter les autres, un vrai lieu de dépravation. Ses notes étaient excellentes, mais ce n’est pas elles qui les sauvaient des coups du soir, alors il avait vite laissé tombé.
Mais pas de soucis, autour de lui, le monde continuait à avancer, il se foutait bien d’un môme parmi tant d’autre ou d’un cœur qui devenait de plus en plus noir. Le monde est hypocrite, et ça, c’est bien trop tôt qu’il l’avait compris. Souriez, car vous finirez pas crever, voilà ce qu’il nous disait tous les jours. Un début de vie minable, en somme.
Heureusement, il a finit par dire merde à son père. Le vase incassable dans la tronche pour les dix-huit ans, ça lui avait allumé le neurone « révolte » quelque part dan son crâne. Tous les coups, toutes les insultes et autres saloperies, tout lui avait été rendu. Mais même avec ça, même en le voyant cracher ses tripes par terre, il en n’avait pas eu assez. Son père avait beau être roulé en boule par terre, baignant dans son sang et dans son ivresse à supplier son fils d’arrêter. Et c’est devant ce spectacle qu’Eric se dit que tout aurait pu être plus simple, s’il avait levé la main plus tôt.
Non, il ne l’a pas buté, ça aurait été trop bien pour lui. La fin d’une existence pathétique. Le feu à l’appartement a du suffire. Suite à ça, il n’a jamais revu son père. [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]De 1935 à son dernier jour.Comme si c’était une évidence, Eric rentra dans l’armée et là-bas, il changea. Physiquement en grande partie. Passant de son statut de garçon chétif à l’homme fort qu’il était à présent. Ses supérieurs l’avaient vite remarqué, de part son coté décalé mais aussi de par son intelligence.
Mais ils se méfiaient aussi, car ils avaient remarqué qu’Eric était une personne cruelle qui aimait aller au bout des choses, ne jamais lâcher prise et surtout, ne jamais abandonner. A force qu’il vieillissait, il se faisait définir comme une personne froide et sans sentiment. Les gens ne disaient pas ça à cause de son physique de rebelle ou de ses actes, mais de part son regard glacial. Ses pupilles grises n’avaient jamais exprimé des sentiments positifs.
Au lieu de devenir un simple soldat allemand, Eric fut envoyé dans une division spéciale de l’armée. Et à son grand étonnement, ce fut dans une section assez discrète qui s’occupait des sales besognes. Interrogatoire, assassinat dans l’ombre, disparition de preuve gênante et ce genre de chose.
Un pro dans son domaine, aucune information ne pouvait lui échapper. Comparé à beaucoup de ses collègues, il n’avait pas peur de tuer ou de blesser, il allait là où il devait aller.
De temps en temps, des petits raids sur le terrain ne lui faisaient aucun mal, car ressentir l’adrénaline lorsqu’une personne s’effondre sous ses coups lui a toujours été agréable. Par contre, faire disparaitre les corps, ça, ce n’était vraiment pas son fort.
Et puis avec l’arrivée de la guerre, tous ses actes barbares s’intensifièrent et s’étendirent sur toutes sortes de personnes, d’âges et de sexes. Mais en particulier sur la population juive, pas que ça le dérangeait, juste un peu de monotonie en somme.
A quelques reprises, la mort vint se pendre à son cou, comme l’une de ses nombreuses amantes, cherchant à l’entraîner avec lui. Et comme à chaque fois, il réussissait à fuir le moment fatidique.
« Ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort. »
Ce proverbe lui convenait à merveille.
10 août 1943
Souvent, il se rappelait cette petite gamine dans les ruines d’une ville bombardée en Pologne. Une petite juive ayant perdu toute sa famille pendant le début du génocide. Le reste de sa brigade s’était contenté d’inspecter les lieux, cherchant et achevant les survivants. Et lui, de regardé la gamine. Que faire ? BAM.
Tout simplement, Eric avait enjambé le corps de l’enfant pour continuer sa route, sans plus de cérémonie.
BAM.
Il avait achevé chaque être de son espèce comme s’il s’agissait de simple morceau de viande.
Fin de la guerre – 1945
C’est dans les rues de Berlin qu’Eric apprit l’inévitable : la fin de la guerre et la défaite de l’Allemagne. Oh, il n’était pas surprit, bien au contraire. Hitler avait toujours été un abruti pour lui, qui s’était voilé les idées avec ses envies.
Les soldats américains débarquèrent dans la ville, délogèrent les soldats allemands. Eric ne bougeait pas, il souriait, fuir n’était pas possible alors autant attendre. Suite à cela, il fut arrêté, enfin, il ne se laissa pas docilement faire et montra les dents quand une dizaine d’hommes se jetèrent sur lui.
L’année d’après, on le jugeait et on le rendait coupable d’actes atroces commis envers l’humanité.
FIN DU FLASHBACK
Tout ce passait dans le calme. Eric avait toujours été calme lors de ces moments.
C’était une personne calme et cruelle.
Sans prévenir, on lui enfila un sac sur la tête, lui brouillant ainsi la vue. C’était un monstre.
Son bourreau se mit en position et visa le crâne d’Eric.
Il n’est pas fou.
La balle quitta l’arme dans un bruit d’explosion.
Ce n’est pas la faute de son passé. Il a toujours été ainsi. De sa naissance à sa mort, c’est le germe du mal qui a vécut en lui dès sa plus jeune enfance. Et lorsque la fleur eue atteint sa maturité, elle a fait de lui l’homme qui l’était. Le mal dans sa normalité.
Le corps chuta à terre sous les acclamations et les cris de joies des spectateurs. L’humain n’est qu’une bête civilisé. Eric était peut-être un monstre aux yeux de ses congénères, mais il était honnête avec lui-même. Cet homme est indéchiffrable et mauvais, c’est tout.
Un soldat voulut s’approcher du corps de l’ancien nazi pour s’assurer de sa mort mais n’en eu pas l’occasion. Un violent brasier consuma sans préavis le corps et le fit disparaître.
Ses pas écrasaient le sol, faisant voler des cailloux sur son passage. Une paire de lunette de soleil sur le nez, un cure-dent entre ses lèvres souriantes, il avançait à travers ce paysage dévasté.
- Putain, qu’est-ce que c’est bon d’être vivant. [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] Votre pseudo: Eric / Dédy Votre Age: 18 ans Expérience RP: Deuuux ans. Un avis sur le forum ? Mêmepas. Comment tu nous a connu ? Fichu fonda'. Un commentaire ? Cachez vos muselière. Provenance de votre avatar ? Eric de Divergente Parrain/ Marrainne ? NEIN Code du règlement:
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