Ian est grand et robuste, sa formation de soldat l'implique. Très habile à manier l'épée, ses mouvements sont précis et ses réflexes aiguisés. Ses cheveux bruns presque noirs, ses yeux d'un vert émeraude et sa peau tannée par le soleil font en sorte qu'aucune fille ne lui résiste. Sans parler de son corps bien sculpté à en faire jalouser Jupiter lui-même. Il est d'origine grècque, mais il vécut le plus clair de sa vie en Italie. Son corps est bien évidemment marqué par plusieurs cicatrices, en raison de ses nombreux affrontements. Il n'est pas du genre gaffeur ou maladroit, mais il manque d'agilité, en raison de sa grande taille.

Ian est de nature sociable qui s'entend bien avec pratiquement tout le monde. Je dis bien pratiquement, car si on le cherche, on le trouve. Ses valeurs morales sont importantes, «bas-toi jusqu'au bout, ou pas du tout», voilà sa philosophie. De plus, il se bat pour ce qui lui semble juste et défend ses amis au péril de sa propre vie. Ian possède un grand sens de la répartie,  lui venant du fait qu'il ne se laisse pas marcher sur les pieds. Il peut être direct et ne se retient pas de dire les choses telles qu'elles sont.
Son nom lui vient de sa famille adoptive, étant trop jeune pour se souvenir du sien lorsque la femme le trouva. Son prénom, lui, sa mère biologique l'avait choisi pour qu'il passe inaperçu dans tous les Empires, surtout à Troie, le principal adverse de la Grèce.
Également, Ian est un vrai tombeur de ces dames. Il se battait dans l'armée de l'Empereur et était entouré d'hommes dans les pires moments de sa vie. Pour lui, les femmes représentaient le plaisir et un bon moyen d'oublier tous ses problèmes. Il accumulait les conquêtes et s'y plaisait. Il était beau et en avait plainement conscience, ce qui le rendait un peu imbu le lui-même. Si le combat et l'entraînement représentaient pour le jeune homme un moyen de se dépasser, courtiser et draguer représentaient le moyen d'oublier.

Mon histoire commence en Grèce antique, là où je suis né. Assez rapidement, la situation du pays devint chancelante et laissait entrevoir un déclin imminent. Les mises à mort étant de plus en plus fréquentes, mon père en fut une victime. J'ai encore le vague souvenir de la lueur verte de ses yeux s'éteindre. Le jour suivant, dès l'aube, moi et ma mère partions vers Rome avec l'espoir d'y trouver une vie meilleure. Un ami de la famille ayant un bateau nous aida dans notre fuite. Je pris très bien le voyage, mais on ne put en dire autant de ma mère.
Une fois arrivés sur la terre ferme, elle s'éfondra sans jamais se relever. Ses dernières paroles : « Un grand dessein t'attend, ne te plie pas, non, révolte toi», je ne pus les oublier. pendant quelques secondes je paniquai à l'idée d'être seul et sans ressources mais, heureusement, une femme passait par là et m'apperçut au loin. Elle décida de me garder et s'occupa de moi avec on époux comme si j'eus été leur propre fils. Il s'avéra que c'était l'une des familles les plus influentes de tout l'Empire. Je fus très rapidement éduqué et on m'apprit à manier une épée. Bien vite, je devins un petit prodige au combat.
Je pris aussi goût aux somptueuses réceptions auxquelles ma famille d'adoption était cordialement invitée. À l'âge de 18 ans, j'entrai dans l'élite des soldats de l'Empereur lui-même. Je m'entraînais sans relâche et cherchais toujours à me dépasser. Le succès auprès des femmes était lui aussi inévitable, j'avais un accès privilégié aux plus belles de l'Empire et je ne m'en privais pas.
Un jour, alors que je déambulais dans les rues de la capitale avec mes amis, j'apperçus une jeune femme d'une beauté râre, à en rendre jalouse Vénus. Je laissai donc mes amis en plan et allai lui parler. Tout de suite, je me fis pour but de la séduire. Je l'invitai à plusieurs réceptions et, chaque fois elle occupait un peu plus mon coeur. Ce n'était rien de charnel, comme toutes mes conquêtes jusqu'à présent. Je l'aimais, voilà tout.
Nous filions le parfait amour jusqu'à cette fatidique journée que je me souviens trop bien. Alors que nous nous baladions dans le marché, une attaque surprise éclata. J'ordonnai à la demoiselle de se mettre en sécurité et m'élançai tête baissée dans le combat qui faisait rage. Je vint à bout de plusieurs assaillants, mais le dernier était plus coriace que je ne l'aurais cru. Je pus tout de même porter le coup fatal en lui balançant dans le ventre par derrière mon épée. Je baissai alors ma garde, mais sous son dernier souffle, il m'empoigna par les épaules et me rapprocha  de lui, de sorte que la lame m'atteignit également au ventre. Je m'effondrai au sol et la dernière chose que je vit fut son visage. Elle était revenue. Elena, mon plus tendre amour.