Aaron est un garçon au visage plutôt jovial. L'on pourrait croire qu'il ne pleure jamais et ne pense qu'à sourire. Son visage possède des traits fin, un visage parfait. Ses prunelles sont d'un vert émeraudes, brillant au contact du soleil. Les cheveux d'une même couleur, court, avec quelques épis et mèches rebelles.
Le jeune homme a une allure quelque peu efféminé, ce qui lui causa des moqueries. Mais il s'eu se reprendre. Du haut de ses 1m75, Aaron est un homme plutôt musclé, mais pas assez pour être considéré comme un homme, un vrai. Son corps fin lui doit tout de même d'être assez souple et se déplacer rapidement.
Certes, Aaron n'étais pas un homme viril. Il n'aimait pas son corps, qui d'ailleurs, étais couvert de bleus, de cicatrices, d'hématomes, etc.

Il peut être constamment vêtu de ce qu'on pourrait appeler un habit de l'armée. Il n'est pas du genre à porter jean ou basket -de plus, à son époque, ce n'étais pas très courant.

Oh, folie, douce folie... Cet enfant est prisonnier de tes griffes et nul sait si un jour, il s'en libérera. Tu le bannis hors de la société et lui fait vivre ce qu'il ne veut pas vivre. Tu l'empêches d'accomplir des merveilles. La schizophrénie est ta spécialité. Tu lui as fais gouter le doux goût amer de cette maladie et il ne peut s'en séparer maintenant. Obliger de vivre avec. Mais tu ne t'arrêtes pas, Folie. Le dédoublement de personnalité ? Un peu. Mais de quoi le changer entièrement. Aimant le sang, torturer... Tu as fait fort pour le coup. Il devient un autre Aaron sous cette emprise et pourrais tuer quiconque le toucherait, de n'importe quelle manière. Tu lui as fais aimer la douleur et lui donner l'envie de faire mal.  Certes, la guerre peut faire des ravages et lui donner le moyen de vivre, mais cette manière atroce ? Il est trop tard. Seul le temps pourra le guérir...
Mais crois-tu vraiment qu'il va se laisser faire ? Non. Aaron est avant tout un jeune homme rempli de courage et fera tout ce qu'il peut pour aider son prochain, sans vraiment penser à lui-même. Son esprit d'équipe ne le quitte jamais.  Il serait prêt à donner sa vie pour en sauver une autre, mais, bien sûr, il n'est pas idiot et reconnait les connards qu'il peut croiser. Là, ces connards, il les aime pas du tout. Mais alors pas du tout. Il n'aiderait en aucun cas une personne lui manquant de respect et ne montrant aucune confiance profonde. Fidélité, respectueux et  digne de confiance... quand il dit une promesse, il l'a tient.

On ne s'arrête pas là, oh non. Tu lui as peut-être injecter tes maladies, Folie, mais il sait parfois garder le contrôle de soi-même. Il se fâche rarement mais, lorsque la colère monte en lui, il explose telle une bombe et lâche tout ce qu'il a à dire. Et c'est à lui-même de reprendre le contrôle de son esprit. C'est une personne qui ne montre jamais ses faiblesses et pourrait sourire dans les situations les plus périlleuses. Il aime remonter le moral et en est fier. D'un caractère de meneur, il peut dicter des discours encourageant les gens à avancer et ne jamais laisser tomber. D'ailleurs, lui-même n'est pas du genre à laisser tomber facilement ses objectifs. Il lui en faudrait beaucoup pour abandonner et même que, il recommencerait tout pour atteindre ce qu'il veut. Il est aussi un jeune homme qui aime rire, sans penser aux malheurs. Toujours du positif et rien de négatif dans ces paroles.
Tu vois, Folie, Aaron peut-être un homme normal, quand tu le laisse libre.

Né en 1926 dans une ville en Russie, pas bien loin de Moscou, Aaron a grandi au sein d'une famille plutôt bourgeoise, dont les parents étaient submerger par leur travail et ne porter aucune attention à leur seul enfant. Le jeune garçon, qui étudiait dans une école pour les enfants de ''riches'', n'avait aucun ami. Il était constamment seul, à broyer du noir dans son coin.
A l'âge de huit ans, pour des raisons professionnelles de ses parents, il se vit quitter son pays pour la France, où il resta deux ans, puis pour l'Amérique. Là-bas, la solitude le suivait toujours, puis, c'était compliqué de comprendre les autres enfants. Il subit des moqueries sur sa langue maternel que l'on disait bizarre. Aaron était un garçon qui voyait le monde à sa façon. Il voyait un monde sans problème, où lui seul pouvait être dirigeant. Au début, ce garçon n'avait rien de particulier. Puis, à l'âge de dix ans, quelque chose d'étrange se produit. Le garçon se mit à parler seul. Ses parents n'ont trouvés qu'une hypothèse : le manque de présence autour de lui. Et n'ont rien fait pour arranger cela. Ils ont laissé passer. Le garçon commença même à se faire du mal à lui-même, physiquement.


En 1939, la Seconde Guerre Mondial éclata, mettant plusieurs pays en conflit. La famille Rodvorg se vit retourner en Russie et le père du jeune Aaron se vit forcer à intégrer l'armée. A ce moment-là, Aaron ne le revit plus jamais. Sa mère, elle, dû être emmenée de force à travailler dans les radios pour d'éventuelle espionnages ennemis. Aaron, quant à lui, fut placé dans une famille d'accueil, qui d'ailleurs, n'étais pas très docile envers le jeune garçon. Il était traité comme un moins que rien et manger les restes de nourriture, ainsi que loger dans le grenier de sa nouvelle maison en compagnie des rats.
En 1943, sa nouvelle famille fut arrêtée pour avoir été soupçonné d'être avec le partie ennemi. Aaron eut de la chance et parvint à s'enfuir. Âgé de dix-sept ans, il intégra les forces de l'armée. Bien sûr, les conditions de vie étaient rudes, mais il avait réussi à se faire une place parmi les soldats. Il fit même une grande rencontre, un homme, portant le nom de Nikolaï. Ils devinrent vite proche et se raconter tout et n'importe quoi.


Lors d'une mission sur le front, les soldats russes furent capturer et envoyé dans une prison en Amérique, pour ensuite être exécuté. Aaron était parmi eux. Là-bas, en prison, il fut moqué, il mangeait peu et subissait d'affreuses tortures. Il vit même son ami périr sous les balles des fusils. Ca le changea.
Le jeune homme passa un an en prison et commençait à montrer des symptômes de folie. Il torturait d'autre prisonnier et en avait même tué un. Sans plus attendre, il fut conduit dans un asile où il dût avoir plusieurs tests. Après cinq mois passés à être enfermé, il retourna en prison. Mais entre-temps, le convoi qui était censé le reconduire en prison fut pris d'assaut. Tous furent tuer. Le jeune russe, lui, prit la fuite. Mais il était traqué. Après une fuite interminable à travers une épaisse forêt, il finit au bas d'un ravin. Par chance, se dit-il, il avait encore avec lui son revolver spirlet qu'il gardait cacher sous ses vêtements. Il chargea l'arme et mit le canon dans la bouche. Son doigt frôlé la détente,et soudain, une pensée le traversa.


« Et si je pouvais changer de vie, je le ferais. »

Il ferma les yeux et soudain se fut le néant.




Son réveille fut plus ou moins doux. Ses yeux balayèrent le paysage rural. Une ville déserte. Il s'affola un instant puis pris conscience qu'il n'étais plus dans cette forêt, plus en Amérique. Mais où? Il voudrait bien le savoir. Le revolver à la taille, le poignard caché dans sa botte, il entama une marche qui pouvait le conduire quelque part.