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| Quand le néant vous aspire. [~ RP libre ~] {Lieux: Centre Commercial} | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Quand le néant vous aspire. [~ RP libre ~] {Lieux: Centre Commercial} Jeu 8 Nov - 18:40 | |
| . Une rafale la fit chanceler, elle déjà dépourvu d'équilibre, alors qu'elle avançait droit devant. La fatigue l'avait peu à peu gagnée, prenant d'abord ses bras maintenant ballants, puis ses cuisses, et ses jambes toutes entières, endolories. Son dos n'avait alors plus tardé à la faire atrocement souffrir. Elle retenait des larmes de détresse, asséchait à chaque pas le puits de ses émotions. Marcher, Crever. Elle avait fait son choix. Ses cheveux emmêlés tombaient sur ses épaules courbées, et son visage salit par la poussière ne reflétait plus que la fatigue. Pourtant ses sens étaient en alerte, à l'affut du moindre danger, et elle jetait quelques regards en coin, balayant les alentours. Un champs de ruine. Que s'était-il passé pour en arriver là? Des amas de ciment, de briques et de verre, des bâtiments, disloqués par la vague de l'infortune. Et surtout, un silence de mort. La nuit menaçait de tomber sur la ville. Et dans la pénombre morbide de cette planète fantôme, on ne savait que trouver. Une mauvaise rencontre pouvait bien être la dernière. *Trouver un abris pour la nuit* _ *Un abris...* Cela existait-il encore. Ces lieux, chauds et sécurisants, où le danger semble oublier de planer. Un frisson parcourut son échine, et elle dégringola les escalier en béton, ses jambes ne pouvant plus la soutenir. La jeune fille roula, manquant ainsi de se briser les os. Sa tête par bonheur ne heurta aucune marche. Quelques secondes passèrent, sans qu'elle n'eut la force de se relever. Face à même le sol, sa joue embrassait le bitume râpeux. Ses quelques minutes de faiblesse, lui valurent les fléau du monde. La douleur, la peine, la peur, et la faim qu'elle avait jusque là soigneusement mise de côté. Il fallait aussi qu'elle se nourrisse, qu'elle reprennent des forces. Elle commença à ramper, traînant ce qui semblait lui rester de corps, ceci sur quelques mètres, parfois se redressant s'appuyant sur des jambes fébriles, et retombaient à terre. Alors qu'elle perdait son souffle, et que le sommeil l'emportait sur sa volonté pourtant hardi, elle discerna au travers du floue de sa vision, l'épave d'un centre commercial. Comme plus ou moins ressuscitée par cette découverte, elle canalisa le reste de ses forces dans ses membres inférieurs, et avança d'un pas clopinant jusqu'au grand bâtiment. Lorsqu'elle eut passée les grandes portes, dans le hall principales, le fracas de sa masse s’effondrant sur le grand carrelage résonna contre les murs, l'écho l'emportant avec lui jusque dans tous les couloirs du niveau. |
| | | Alexandro Derrechi
| Sujet: Re: Quand le néant vous aspire. [~ RP libre ~] {Lieux: Centre Commercial} Lun 19 Nov - 18:26 | |
| . Puisque les Hommes endormit ne font pas de mal à leurs ennemis... La nuit était tombé depuis bien longtemps lorsque Al se reveilla en sursaut. Peloter contre les autres Coeur qui formait son clan, il se croyait à l'abri dans cette boutique du centre commercial qui abritait son clan. Les hommes dormait au rez de chaussé tandis que les femmes et les enfants logeait à l'étage,autant par soucie d'organisation que par peur d'être attaqué. Le silence était de mise pendant que les membres du clan se reposait, épuisé par ses journées de lutte quotidienne pour leur survie... Il se leva sans aucun autre bruit, à part celui de son voisin de place qui sentait la source de chaleur le quitter, et enfila à sa ceinture une des rares armes que le clan Coeur possédait : sa canne-épée, qui ne quittait jamais ses hanches lorsqu'il partait en reconnaisance. Le contact du bois noir et poli lui fit avoir un maigre sourire de réconfort, tandis qu'il se préparait à aller faire une balade nocturne, sous la grande baie vitré du centre commercial. Enfin un moment où il serait seul avec lui même, pour méditer sur ses actes en regardant la voute celeste, et en compagnie du silence et du calme qui flottait pendant la nuit. Lorsqu'il ouvrit la porte, il étouffa le son de la clochette avec sa main, voulant être discret dans son départ pour une balade nocturne.
Ses pas était léger et régulier, comme un métronome, tandis qu'il marchait dans le centre commercial, en profitant des bienfaits de l'effort physique. Sa tête chassa bientôt toute les pensées qui avait occupé son sommeil agité, pour laisser place à un état de calme olympien. Il avait maintenant atteint l'état d'éveil intellectuel, celui qui permettait au gens de répondre au grande question de leur existence, comme "pourquoi cette fille aime cet homme et pas moi ?" ou bien "Pourquoi mes tableux ne plaisent pas ?" Bien sur, les questions qu'Alexandro se posait était sans conteste plus adapté à sa situation, comme : "Pourquoi ai-je atterir ici ?", mais l'idée reste la même : son éveil lui permettait de traiter philosophiquement la question. Tandis que son esprit s'égarait dans les méandres de justification tortueuse, ses pieds, comme en pilotage automatique, le guidèrent naturellement vers le hall, comme lors de ses rondes de surveillance. Le centre commercial n'était-il pas le bastion de son clan ?
Il heurta quelque choses, ou plutôt butta dedans du bout de son soulier. Le peintre se baissa pour regarder de plus près la chose qu'il avait heurté, avant de se rendre compte qu'il s'agissait d'un être vivant. Une femme pour être précis. Il se pencha davantages pour la détailler, en se demandant si elle était morte ou vive. Le peintre posa sa main pâle sur la peau de la damoiselle en détresse, et prit son pouls contre sa gorge. Le faible battement confirma qu'elle vivait encore, même si le délai ne semblait pas très long avant qu'elle passe de l'autre coté de la frontière.
Mu par un sentiment de gentleman, l'homme prit Prika dans ses bras et alla l'abriter dans une des boutiques. Il n'était pas un fervant protecteur de cette guerre meurtrière, car la ville de Florence et ses arts ne l'avait pas habitué au tuerie organisé. Il déposa la demoiselle sur le lit d'une boutique de literie et alla chercher à manger pour alimenter cette fille. Si un autre Coeur l'aurait trouver, il l'aurait sans doute abbatu ou bien conduit à Mlle Makepièce, mais Alexandro n'avait pas envie de lui faire du mal. Il prépara un bout de viande en essayant d'étouffer le doux fumet de l'aliment en train de cuire, et en se demandant si il faisait le bon choix en alimentant ce qui semblait étre une ennemie... Bah ! Les Dieux seuls savaient si elle était dangereuse... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Quand le néant vous aspire. [~ RP libre ~] {Lieux: Centre Commercial} Lun 3 Déc - 18:11 | |
| . Une étendue de noirceur emplissait ce qui aurait du être son songe. Elle aurait sans nul doute préféré s'évader dans la lumière, mimer un instant au moins de plénitude si ce n'était de bonheur. Mais au lieu de ça, Morphée lui offrait le néant. Était-elle encore en vie? Était-ce donc ça, la mort? Il n'y avait rien, même son propre inconscient semblait s'être endormis. Peut-être devait elle prendre cela comme une pause, un trêve offerte par le ciel, qui lui épargnerait malgré tout un dur retour à la réalité, contrasté à ce rêve bucolique auquel elle n'avait pas accès. Ou encore, tout simplement la fin. Cette idée s'imposa d'elle même. La mort était un vaste néant obscure, une tâche sans limite noire d'encre, pas d'espace ni de sensation. Seulement un grand rien, qui engloutissait les méandre d'une âme damnée par les Dieux et les circonstances. Détruite prématurément par un jeux aux concepts barbares. Peut être même sans aucun concept, et au moins sans morale. Une de plus, une de moins. La différence était moindre, et le sort devait bien s'acharner sur quelqu'un, occuper son temps; et lorsque il en aura terminer avec elle, lorsqu'il l'aura desséchée de toute trace de vie, il se divertira d'un autre malheureux. Elle se laissait couler dans la doucereuse noirceur qui lui promettait la fin du calvaire, petit à petit se sentait loin d'elle même, se détachait de tout ce qui avait pu la constituer. Chaque parcelle de sa peau, chaque morceaux de ses os. Bientôt il n'y aurait plus de Prika.
Une image, un flash. Non pas toute une existence qui défila sur ses paupières, mais un visage. Juste un visage. Et surtout des yeux qui la regardaient, un sourire doux qui lui était adressé, peut être. Non. Ce fut comme si elle se débâtit, tentant de fuir les chaînes de la mort qui à présent lacéraient son corps. La douleur, peu à peu, devenait plus intense, mais malgré tout, elle s'évertuait à retourner vers elle, à la prendre dans ses bras, à presque l'aimer. Parce que si elle souffrait, c'est qu'elle était encore en vie. Un sursaut violent; son cœur battait à tout rompre, et des sueurs froides la firent frissonner. Un air glacial vint alors l'enveloppée dans ses long bras, l'accueillant dans le monde des vivants.
Elle était assise sur un matelas. Comment était-elle passée du carrelage au matelas? Une seule solution s'imposait. Et quand bien même son esprit était des plus embué, elle compris qu'elle n'était pas seule. Sur qui était-elle tombée? Ou plutôt, qui était tombé sur elle? La jeune fille posa prudemment un pied sur le sol. Essayant de se lever, et de tenir sur ses jambes flageolantes. trois secondes. Et elle s'écroula. Dans sa chute elle emporta la planche mal fixée d'une table basse faisant office de chevet. Un fracas résonna dans la boutique. Son corps était trop faible. Une angoisse légitime la gagna. Elle devait être en danger. Et surtout, était sans contrefaçon dans une bien mauvaise posture, dans l'incapacité de s'enfuir ou de se défendre, si la situation l'exigeait. Elle rampa jusqu'au pied du lit et se recroquevilla sur place. Il était logique cependant que la personne qui l'avait amenée la ne lui voulait pas de mal. Sinon l'aurait-il surement attachée, ou du moins l'aurai déposer en un lieu moins hospitalier. Une légère senteur lui chatouilla les narines, et l'eau lui vint à la bouche, juste avant qu'elle ne saisit qu'il s'agissait de nourriture. "Il...Il y a quelqu'un?"
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| | | Alexandro Derrechi
| Sujet: Re: Quand le néant vous aspire. [~ RP libre ~] {Lieux: Centre Commercial} Mer 5 Déc - 19:29 | |
| . Sale conserve ! Alexandro se débatait avec son ouvre-boite, pour permettre à la conserve qu'il tenait entre les mains de déverser son contenu dans le récipient où se trouvait la viande. Vous l'aurez compris, la cuisine n'était pas le fort de l'artiste qui était plus habitué à se faire servir ses mets par des serviteurs que d'user ses longs doigts fins à ouvrir une conserve farouche. La lame de l'outil ripat soudain contre le couvercle de la boite, et entailla le magnifique doigt de l'artiste. Soupirant en regardant son sang vermeil couler le long de ses , il porta celui blessé à ses lèvres pour suçoter le liquide vital qui y perlait. Son regard quitta un instant sa préparation pour reporter son attention sur la femme qui dormait sur le matelas. Il faut dire aussi qu'elle venait de se réveiller et de lui parler, ce qui attirait franchement son attention.
Détallant du regard la pauvre fille qu'il venait de recueillir dans une des boutiques, il ne retient d'elle fut sa pâleur et son manque d'attribut féminin : que voulez-vous, il ne fallait pas trop en demander à notre libertin... Libertin bien élevé, quoiqu'on en dira : il avait oté son couvre-chef et saluait la femme en s'inclinant, geste suffisamment prononcer pour attirer l'attention de la jeune femme. Un sourire se dessina sur ses lèvres, et le brun poursuivit la conversation avec la femme.
"Bien le bonjour, Mademoiselle... Vous venez de vous réveiller... Le repos était-il à votre goût ? Avez vous l'estomac qui crit famine ? Je me suis permis de vous préparer quelque choses..."
Il se souvient soudain que la conserve trônait encore entre ses mains, fermé. Cela n'était pas digne de son coté gentilhomme, de ne pas pouvoir offrir à une dame un repas digne de ce nom... Seulement... Comment fonctionne ces boites ? Il tourna l'étrange objet sous plusieurs angles, cherchant un angle d'attaque pour ouvrir le récipent métallique, l'ouvre boite encore entre ses doigts. Soupirant sans touver son bonheur, il dut se résoudre à reposer la conserve:
"Les Dieux sont vraiment cruels ici ! Pourquoi diable mettre de la nourriture dans de tel boite incasable ?!"
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Quand le néant vous aspire. [~ RP libre ~] {Lieux: Centre Commercial} Sam 8 Déc - 12:43 | |
| . Prika attendit pendant ce qui lui sembla être une éternité, qu'autre chose que le silence ne lui réponde. Entre ses murmures, elle crut percevoir le bruit métallique d'objets s'entrechoquant. Il y avait quelqu'un, pas loin. Elle ne le voyait pas, et tentait de le localiser. C'était une information bonne à prendre. Tout était bon à prendre, dans la situation dans laquelle elle se trouvait. La fatigue enrouait ses sens, l'énergie qu'il lui fallait n'était plus de ce corps. Sa tête se posa sur le rebord du lit, alors qu'elle était toujours assise par terre. Si elle ne s'était pas écouté, surement aurait elle de nouveau sombrer dans le sommeil. Mais il n'était pas le bon moment pour de pareils escapades, et Prika se devait de rester éveillée, coute que coute, à l'affut de la moindre attaque. Même si ses capacités défensives avoisinaient le zéro, c'était mieux que de mourir étouffée dans ses cauchemars _ "Bien le bonjour, Mademoiselle... Vous venez de vous réveiller... Le repos était-il à votre goût ? Avez vous l'estomac qui crit famine ? Je me suis permis de vous préparer quelque choses..." _ Elle sursauta. Il y avait bien quelqu'un, qui était apparut dans le cadre d'une porte, de l'autre côté de la pièce. Il avait entre les mains ce qui semblait être une conserve. Ce qui expliquait la douce odeur fumante de viande qui planait jusqu'à ses narines. De suite, elle fut intriguée par sa manière de parler, plus que par son accoutrement. Ce jeune homme semblait tout droit sorti d'une autre époque. Un personnage fantasque, à moins qu'il ne se payât sa tête ardemment. Elle le regarda, le mots coincés dans sa gorge. Que pouvait-elle bien répondre? Bonjour monsieur, j'ai dormis comme un loir, j'ai la dalle de ne pas avoir mangé depuis des jours. Et vous comment allez-vous? ... Non. Elle se tût. Lui semblait alors détailler la boite de conserve qu'il tenait, l'analysant, la scrutant comme un curieux objet. _ "Les Dieux sont vraiment cruels ici ! Pourquoi diable mettre de la nourriture dans de tel boite incassable ?!" _ C'était une boite de conserve, rien de plus. Cet étrange personnage l'intriguait. Mais surtout parce qu'il semblait ne pas lui vouloir de mal. Du moins en apparence. Pouvait-elle lui faire confiance? De toute façon, elle ne pouvait en rien lutter pour l'instant. Au pire des cas mieux valait jouer le jeux. " Il faut un ouvre-boite..! "
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| | | Alexandro Derrechi
| Sujet: Re: Quand le néant vous aspire. [~ RP libre ~] {Lieux: Centre Commercial} Mar 11 Déc - 18:50 | |
| . Cadeau d'un objet encombrant... La jeune femme semblait perdu en fixant le jeune homme, ses yeux hagards détaillant son costume recouvert de dentelles au manche et d'autres fioritures. Oui, il était vetu dans l'excès même de dentelle qui caractérisait son époque. Son sang avait d'ailleurs goûter sur sa main gauche, mouillant le fin tissu d'une substance que rien ne pourrait effacer. Soupirant, Alexandro agita l'objet métallique teinté du liquide vermeil lorsque la jeune fille lui parla de l'ouvre-boite. Il marmonna deux-trois mots sur le manque d'ouverture de la jeune femme et reprit plus fort:
« Diable, mais n'est-ce pas de ce joujou inutile dont vous me parlez ? Il me semble que cet objet ne puisse point ouvrir les cruelles boites métalliques que les dieux nous font subir... »
A ces mots, il tendit la chose qui l'avait blesser, un air dégoûté sur le visage... Diable, comment allait-il la nourrir si il n'était pas capable de triompher de la malice des Dieux ? Soupirant gracieusement, il réfléchit pendant quelques secondes avant de se dire que la boite de conserve serait également utile à la jeune fille. Il lui tendit donc le contenant, et sa main effleura celle de la jeune fille. Un peau douce et encore chaude, qui venait de sortir de sous la couette ou il l'avait glissé auparavant. Ce contact tira un sourire des lèvres de l'homme, qui s'assit à coté d'elle en la regardant procéder. Aucun geste déplacé qu'il aurait fait à l'époque où il était "vivant" ne fut tenter de sa part, il la regardait juste lutter contre la boite. Une question finit néanmoins par franchir ses lèvres, question peu utile mais qui l'intriguait quand même...
« Dite-moi, très cher... D'où venez-vous exactement ? »
Il regarda dans les yeux la jeune femme, de ses propres yeux ambrées qui gênait celle qui croisait son regard trop longtemps. Des images d'ancienne noble qu'il connaissait "personnellement" défila devant ses yeux, doux souvenirs où il était le roi des cours et de la noblesse florentine. Il ne tenterait rien contre cette fille, il le savait : au fond des yeux de la dénommée Prika Leone brillait une flamme à même de calmer ses ardeurs. Pas maintenant en tout cas, le monde de Né-Andarta jouait aussi sur ses propres désirs. Il reprit son questionnaire pour une dernière question très importante :
« Suis-je bête, j'ai oublié de vous demander quel doux noms vous porter ! » |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Quand le néant vous aspire. [~ RP libre ~] {Lieux: Centre Commercial} Sam 15 Déc - 0:59 | |
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Prika profita que son supposé, et pour l'instant pacifique sauveur eut le dos tourné pour tenter des manière les plus pathétiques qui fussent de se hisser sur le lit. Ses membres ankylosés par la fatigue et un manque d'énergie attristant, refusaient cependant à lui obéir, et la clouait à même le sol tel une poupée de chiffon, une misérable poupée de chiffon, émiettée par les derniers jours qui venaient de s'écouler. Lui semblait perdu dans sa complainte, un tantinet théâtrale, la laissant perplexe quant à l'identité du jeune homme. Un comédien peut-être. Il était vrai que son maniérisme et ses tournures de phrases semblaient toute droite sorties d'une de ces pièces qu'elle était allée voir avec l'orphelinat. Mais pourtant, si ancré en lui, cela ne semblait pas tant être un jeu de scène qu'une part de ce qu'il était. Curieusement. Il se tourna vers elle. « Diable, mais n'est-ce pas de ce joujou inutile dont vous me parlez ? Il me semble que cet objet ne puisse point ouvrir les cruelles boites métalliques que les dieux nous font subir... » Prika demeurait assise ses jambes ballantes sur le parquet. Dans un ultime essai, elle tira sur ses bras, ignorant la douleur de l'effort, et bascula son poids en avant, se retrouvant, à sa grande surprise, à moitié allongée sur le matelas; Gagné! Pataugeant tel un poisson dans une marré de draps défaits, peut être pouvait-elle dire adieu à sa fierté à présent. Lorsqu'elle releva le nez, le voilà qui lui tendait la boite métallique, un air contrit dépeint sur le visage. Elle tenta d'abord de s'asseoir de façon convenant au possible, l'acharnement lui arrachant un léger grognement qu'elle ne pouvait plus contenir. Puis un long souffle, lorsqu'elle se retrouva assise. Alors elle se tourna à moitié vers lui, et saisit l'objet de ses tracas, sentant à peine le contact de sa peau sous ses doigts engourdis. Il lui sembla alors qu'il l'observait. Attendait_il peut-être de la voir à son tour se damner à ouvrir cette fichue conserve. Prika se demanda ce qu'il avait fait des ses armes de bonne fortune. Un courant glacé parcoura son échine, mais elle tenta de relativiser. *Il ne te veut aucun mal, sinon, tu serais déjà morte...* Et se calma, pour partie. « Dite-moi, très cher... D'où venez-vous exactement ? » Le son de sa voix la fit sursauter. Puis finalement cette questions lui sembla tout à fait burlesque. De moins en moins habituée aux échanges courtois, elle en avait presque oublié qu'il s'agissait d'un être humain, comme elle. " Je vivais à Rome, mais je suis originaire de Florence." En parlant, parce qu'elle ne pouvait s'en empêcher, elle chercha le regard du jeune homme, qui semblait quant à lui déjà la fixer. Son regard d'ambre poser sur elle la déstabilisa quelque peu, mais elle ne laissa rien paraître. « Suis-je bête, j'ai oublié de vous demander quel doux noms vous porter ! » _ Le ton mélodieux qu'il employait lorsqu'il citait ses mots tel des vers de poésie, la laissait croire qu'elle avait a faire à un doux et vile charmeur. Prika sourit, et se gardait bien de répliquer. D'autre part, la question qui n'était que banale lui parut aussi inutile que la première. Mais tant qu'à faire. " Appelez-moi juste Prika, si vraiment il vous faut un nom. " A ses mots elle attendit. Mais il lui semblait avoir oublier quelque chose. Un second sourire, en coin cette fois qu'elle arborait sur son visage. " De deux chose l'une...Qu'en est-il de vous, si je puis me permettre? Et...pouvez-vous me passer un ouvre-boite, s'il vous plait?"
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| | | Alexandro Derrechi
| Sujet: Re: Quand le néant vous aspire. [~ RP libre ~] {Lieux: Centre Commercial} Mer 19 Déc - 16:26 | |
| . Ouvreeeeeeee-boite ! " Je vivais à Rome, mais je suis originaire de Florence."
Ah, Florence, ville des arts ! La simple évocation de cette ville fit sourire Alexandro : ses rues de pavées inégale, ses luxueuses réception, ses artistes... Tant de senteurs, de vision et de souvenirs envahissait la tête de Alexandro qu'elle l'enivrait tel un alcool. Le peintre eut envie de questionner la jeune femme sur ses peintures, pour savoir si elle avait perdurées, mais il se retint pour ne pas brusquer la convalescente. Il se reprit donc et continua le dialogue, la lueur d'intérêt qu'il portait pour la jeune femme venant de se rallumer. Il lui demanda son nom, elle lui répondit après une courte pause qui avait installé un maigre silence entre eut qu'elle se nommait Prika si il voulait un nom. Il ne put pas faire de remarque quand à la référence à l'épice, puisqu'il ne la connaissait pas, et se contenta de la complimenter sur cet "étrange mais mélodieux nom". La jeune femme encaissa les flatteries en détournant légèrement du regard -du moins lui semblait-il-, et détourna son attention des compliments en lui demandant l'ouvre-boite. Et son nom à lui.
Ses deux demandes entraînèrent une succession désorganisée mais fort logique de geste de la part du peintre. Il fit une sorte de léger bond avant de faire une révérence et un baisemain à la jeune fille, puis se présenta en vrai gentleman:
« Mon nom n'a pas l'égal de la beauté du votre, mais, si il vous sied de savoir comment les gens du commun m’appellent, vous serez ravie d'apprendre que je porte le nom d'Alexandro. J'étais avant d'arriver dans ce monde désolée, un brillant peintre faisant également carrière à Florence... C'est pour cela que je suis étonné de vous voir alors que je connaisais toute les belles dames fréquentant les soirées mondaines... Viendrez-vous du future comme Mlle...»
Il se retint juste à temps de parler de Remy : en effet, il savait de source sûre que la jeune femme risquait sa peau à cause de la bataille entre les membres de chaques clans, alors il ne voulait pas risquer de la blessé par une maladresse de sa part. Al rebondit habilement sur le sujet en sortant l'ouvre boite de son dos et en le tendant à la jeune femme, pour qu'elle puisse ouvrir le contenant à nourriture....
« N'était-ce pas ce dont vous me parliez ? » |
| | | Lumière du Jugement
| Sujet: Re: Quand le néant vous aspire. [~ RP libre ~] {Lieux: Centre Commercial} Dim 7 Avr - 15:36 | |
| . Suite à cela, une discussion entre les deux personnes commença à s'installer. Mais le destin et surtout Prika ne voulait sans doute pas rester auprès de cette étrange peintre : ainsi, pendant qu'il partit aller chercher une couverture pour la jeune femme, celle-ci partit sans rien dire, laissant juste d'elle une vague effluve de parfum...
[RP FINI SUITE AU DEPART DE PRIKA LEONE DU FORUM] |
| | | Lumière du Jugement
| Sujet: Re: Quand le néant vous aspire. [~ RP libre ~] {Lieux: Centre Commercial} Dim 20 Oct - 10:49 | |
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| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Quand le néant vous aspire. [~ RP libre ~] {Lieux: Centre Commercial} | |
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| | | | Quand le néant vous aspire. [~ RP libre ~] {Lieux: Centre Commercial} | |
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