Un jour je m'étais dit que je ne me défoncerais plus jamais lors des fêtes, promesse faite à Marylin... Je crois que j'ai dépassé les limites, là. Enfin, je pense...
J'ai mal au crâne! C'est horrible.
Alors, récapitulatif des derniers évènements... Une femme aux yeux bandés... des têtes inconnues... des mots... et un vin dégueulasse. Ah, mais pour être dégueulasse, il était vraiment mauvais! Limite j'ai encore le goût en bouche... Puis il y a cette odeur d'agrume qui embaument le lieu...

Alors, je suis où, maintenant? Vu que c'est le silence total, j'imagine que je dois être isolée quelque part... De mes mains, je caresse quelque chose de semblable à du cuir. Je remonte ma main plus loin et là, je sens quelque de différent. Un tissu assez soyeux... vêtement... Une fille? Oh la chance... J'ouvre une paupière et dirige mon oeil vers l'inconnu et là... je pense que la chance ne m'aime pas.

Mais vraiment pas.

Je pousse un cri de surprise, roule sur le côté et me retrouve à terre. Je m'assois sur mon séant et regarde la personne face à moi, personne qui ne m'est pas totalement inconnu. Oh mon dieu, pourquoi elle est là, d'abord?! Pff...

Elle dort. Tant mieux. Faut avouer que son caractère un peu foufou me fait limite flipper... C'pas comme si c'était la première fois que je rencontrais des femmes dans son genre mais... c'est rare. Bref. Je me relève et examine l'endroit où je me trouve. Je me dis que là, les décorateurs ils ont fait fort. Assez agréable à voir la déco'. J'examine le sol, les murs puis la porte. Oh bingo, un moyen de sortir. Je m'avance, presse sur la poignée et tire. C'est bloqué.

▬ Et merde...

C'est quoi que cette blague à deux balles?! Pourquoi on m'a enfermé ici, avec ELLE, alors que j'aurais pu être avec une fille DIX FOIS PLUS BELLE... et sans cicatrice, ni trop vieille... Eurk.

Je retourne vers le canapé et m'assoit contre, tel un pantouflard. Je regarde Evangeline, puis le morceau de papier posé sur la table. Je l'attrape et lis ce qui a marqué dessus.

« Une femme se prenant pour un homme, une autre complètement folle… Je suis impatiente de savoir ce que va donner votre mélange !»

Fortuna

J'hausse les épaules , mais je me rends vite compte que Evangeline ne sait toujours pas que je suis une femme... je déchire le papier en plusieurs morceaux et le fourre dans une poche de ma veste.
C'est toujours marrant de mentir sur son sexe.

Néanmoins, je me demande bien qui peut être cette Fortuna... elle n'est pas bien dans sa tête pour enfermer des gens après les avoir drogués... L'on se croirait limite dans les films d'horreur où les gens cloîtré dans une pièce vont être emmenés à faire des choix pour survivre ou ils crèveront au premier pas... Ceci dit, dans ce monde de fous, y'a des chances que l'on ne fasse pas long feu... Je soupire et me laisse tomber contre le canapé. Je pose mon regard à la télé accroché au mur.

▬ Ce putain de bordel risque d'être long...

Puis c'est quoi cette histoire de mélange?!

Je penche la tête en arrière et soupire, fermant les yeux. Sérieux... j'voudrais déjà sortir de cette piège, non, sortir maintenant, tout de suite ! Mais je pense que ça ne va pas être possible. Mais c'est alors...

« Hey toi là-bas ! L'abruti avec son collier ! Quelques choses me dit que toi et moi on devrait devrais s'entendre, alors magne toi de m'expliquer où l'on est avant que je m'amuse à te faire un deuxieme tr...»

Je sursaute brusquement et redresse la tête vers elle. Abruti ? ... Non mais qu'elle ferme sa... 'Tain. Je m'assois correctement, les bras le long du dossier du canapé. Je l'observe du coin de l'oeil. Puis tourne le regard à nouveau vers la télé.

« Putain, mais où cette connasse de déesse nous as transporter ? Tu le sais, toi ? »

Je secoue doucement la tête, voulant dire non. Mais apparemment cette folle n'a pas du bien comprendre vu qu'elle m'attrape sauvagement le col pour me secouer et par chance, pas trop fort.

« Ye-eh ! Y'a quelqu'un ? »

J'attrape ses poignets, tentant de me libérer.

▬ Non, j'en sais rien !

Rah si je pouvais, je lui collerais mon poing dans sa gueule... Mais c'est que j'aurais peur de sa réaction... Bref. Heureusement que la télévision me sauve la vie. La lumière de la pièce s'est éteinte et nous voilà éclairé par l'écran. Je la vois, elle, la femme de tout à l'heure ! Je me dégage brusquement de l'emprise de l'autre pour m'avancer vers la télé. Au moment où je m'apprête à gueuler, elle prend la parole.
... Mimer ? Attend c'est une blague tout ça, hein? La télé s'éteint et là, la lumière se rallume. Je me tourne vers Evangeline. J'entends une voix dans ma tête. Elle me dit de mimer... non attend... c'est pas vrai? Ça ? Mais... Absurde. Sérieux. Je soupire et m'avance vers le canapé.

▬ J'ai pas envie de mimer mais si j'ai pas le choix... Tss.

Comment m'y prendre ? J'en sais rien. Puis je vais pas m'éterniser hein.

C'est que ce mec avait du répondant ! Evangéline sentait qu'il se retenait pour ne pas la cogner, et félicita intérieurement l'instinct de survie du garçon. Elle regarda l'écran de télé qui venait de prendre les couleurs de la "conasse de déesse" dont elle parlait tout à l'heure, et qui baragouinait une histoire de mime... Elle aurait eu envie de bruler cette idiote, en l'aspergeant de vodka et en lui écrasant son mégot sur le front. Malheureusement, en plus d'être immortelle, cette femme était bien à l'abri de la mesquine colère de la russe. L'écran s'éteignit, et Evangeline caressa machinalement de son ongle de l'index le cuir du canapé où elle s'était assise.

« Putain de merde... J'ai soif.
▬ J'ai pas envie de mimer mais si j'ai pas le choix... Tss.
▬ Bah mime et fait pas chier. Et dépêche toi un peu, t'es aussi lent qu'un américain. »

Elle fit un geste dédaigneux pour exprimer sa rancune envers ses occidentaux, et soupira. Peut-être que ce gamin avait assez de neurones pour comprendre la cause de cette rancoeur. Elle effleura machinalement sa cicatrice et le regarda droit dans les yeux.

« Alors le blond, tu bouge ton cul où tu veux que je le botte ? »

« Bah mime et fait pas chier. Et dépêche toi un peu, t'es aussi lent qu'un américain. »

Ouais, sauf que j'en suis pas un, d'américain. Et vu le geste qui suivi ses paroles, elle doit pas trop les aimer, les Américains. Bon, je soupire et passe machinalement la main dans les cheveux. Je la regarde effleurer sa cicatrice... ce que j'aimerais pas avoir une telle balafre comme ça. Puis je détourne le regard.

« Alors le blond, tu bouge ton cul ou tu veux que je le botte ? »

Je pousse un léger grognement et me poste face à elle.

▬ Ok, voilà le mime.

Je me redresse correctement, de sorte à avoir le dos bien droit et la tête haute et de mes bras, je montre de bas en haut mon corps. Je reproduis le geste plusieurs fois, espérant qu'elle ait compris.

Elle toisa du regard son partenaire qui mimait quelque choses, qu'elle ne parvenait pas à identifier. Prise au jeu du mime, elle balanca de son accent grave et aggressif une serie de proposition à l'intention de la travestie:

« Hum... Un automate ? Un corp ? Une... Un... Pecher ?»

Elle bougonna quelques chose en russe, sans doute une insulte, et se frotta la tête de la main, en se demandant pourquoi l'autre était si nul en mime. Incompréhensible.

«Mime mieux ! S'pece de tafiole !»

C'est quoi ce regard à la con qu'elle me jette ? Non mais c'est chiant. J'ai l'air ridicule là, puis l'autre qui propose des mots qui n'ont pas de liaison avec le mime que je suis en train de faire. Je m'arrête.

« Mime mieux ! S'pece de tafiole ! »

Mais c'est qu'elle me cherche la folle! Mais je tiens trop à ma vie pour la cogner.
Je vais essayer de mimer différemment... alors... euh... je reste toujours debout. Je recommence le même geste mais cette fois, je lui montre de la main un endroit que j'aurais pas à vouloir montrer, mais pas le choix! Bon, heureusement que j'ai pas ce qu'on homme a, donc pas trop de gêne, mais elle pourrait un peu mieux comprendre! Donc, après avoir montré cette partie intime, qui, peut lui faire comprendre un peu mieux, je recommence à nouveau le geste de tantôt. Puis mes fringues peuvent l'aider un peu aussi...

▬ Alors...?

La Russe regarda la travestie mimer de manière grossière cette chose si personnel et si intime, et soupira en regardant le blond. Elle prit son temps et le regarda un long moment se ridiculiser avant de daigner lui repondre, avec toute la poésie, la distinction et la rare élégance qui caractérisait cette ancienne mercenaire des milieux mafieux.

« En fait tu te mime en train de te branler, c'est ça ? Ou bien alors t'essaye de me chauffer parce que la pédale que t'es a été séduit par la virilité de mes balafres ? »

Elle le regarda encore, et continua de l'asticoter de remarques acerbes, qui, sans entrée dans les détails, abordait le thème d'une partie de son anatomie, la petitesse de certaine formes, le manque de prestance et les possibles origines génétiques de l'androgyne. Quand elle eut finit d'ecraser le presque garçon sous ses milliers de remarques acérés comme des lames de rasoir, elle se leva et l'écarta d'un geste avant d'aller cogner la porte du lieu.

« Allez, conasse de déesse ! Laisse cette putain de lopette et moi sortir d'ici, ou je te fais bouffer la cervelle qui te manque par ton nez ! »

Son pied laissa une marque de talons significative sur la boiseries délicate de la porte, et elle soupira en reculant d'un pas en arrière. Putain, mais cette grognasse allait la laisser enfermer ? Elle en aurait hurler si une voix télépathique ne l'avait pas informé de la suite du jeu, et surprises par la même occasion. Mais que lui reservait encore ce foutu plateau de jeu ?!

La tuer. L'éventrer. Lui crever les yeux. La pendre. Sérieux, ce jeu me faire perdre la raison.
Je passe les mains sur le visage, désespérée. C'est pas ses paroles qui vont m'abattre, mais putain qu'elle ferme sa gueule, j'en ai marre de l'entendre brailler comme un dindon ! L'envie de vomir m'a pris aux tripes. Moi, séduis par.... ça?! Non non, j'préfère crever.

Après des doux mots m'allant droit au coeur et qu'elle me pousse de son chemin, je m'effondre sur le canapé de plein gré. L'entendre à nouveau brailler me donne mal à la tête. Je sais pas combien de temps encore je vais pouvoir la supporter. Si elle n'était pas aussi colossale, je lui aurais bien fait gouter mon poing. Mais je tiens pas à ressembler à godzilla. Je la zieute du coin de l'oeil, apercevant la marque de talon sur la porte. Je la quitte des yeux pour regarder la télé en marmonnant des injures adressés à cette déesse de malheur. Mais ce Plateau est un vrai foutoir !

Je pose les pieds sur la table et la fixe.

▬ Alors grognasse, t'as trouvée ? J'ai en marre de jouer le guignole pour une attardée comme toi. Ton cerveau est peut-être trop vieux pour que l'énergumène que tu es puisse comprendre? Aller, fais l'effort de savoir un tout petit ce que j'ai mimé, c'est pas bien compliqué. À ton avis, je suis quoi ? Et vas pas me sortir des putains d'injures, ça va pas arranger la situation et on restera longtemps cloitrer dans ce trou à rat.

Je lui lance un regard hautain. C'est que je vais pas me laisser marcher dessus bordel.

La dernière personne qui avais insulté la russe avait fini par être bruler et jeter dans une décharge, après avoir été humillié devant les sous fifres de la femme. Alors, quand qu'un mec à peine adulte comme William essaye d'écrasser un routière tel que cette femme, elle finissait forcément par rire. Un rire fort, tornitruant, trop viril pour être élégant entre les lèvres d'une individu du beau sexe. Elle riait donc à gorge déployé, les larmes au yeux car cela était vraiment risible.

Une fois que la crise fut passé, tu relevas la tête face au blond, pour lui attraper le menton et lui serrer fortement les joues. Comme un étau. Tu avais une poigne de fer, sous un gant de soie blanche, et tu n'hésitais pas à montrer à cet imbécile de blond que tu savais t'en servir. Tu lui écrasas proprement la tête contre la table et tu lui appuya le crane sur ce meuble de bois, pour lui faire mal. Toujours dans ton idée punitive, tu attrapas un couteau à beurre et commenca à massacrer la coupe de cheveux du garçon, découpant - mal - les mèches blondes en l'empéchant de bouger la tête. Tout en lui faisant subir cette humilliation, tu lui dis avec le ton sadique qui te caractérisais:

« Alors, tu croyais vraiment que ton numéro d'intimidation marcherait ? Tu pensais que moi, j'aurais peur d'un gamin tel que toi ? T'as même pas encore de barbe et tu crois pouvoir t'imposer ? Je vais t'apprendre moi... La je suis gentille, je ne te fais pas de mal, je te punis avec une certaine modération... En temps normal je te motrerais ce que c'est que le respect en brulant ton crane avec de la vodka... Mais j'en ai pas et j'ai pas de cigare, alors ca attendra... »

Tu lacha finalement le garçon après lui avoir bien rasé le crane, et tu lui envoya à la figure comme une injure ce qu'il venait vraisemblablement de mimer:

« Tu mime le mâle ? Le plaisiiir ? Le sexe peut etre ? Ou alors... Hm... Tes plaisirs solitaire et nocturnes ? »

J'ai la respiration lourde. Le coeur qui bat vite. Putain je suis dans la merde, d'accord. Dès qu'elle cesse de rire, un rire fort désagréable à entendre, je bouge des épaules, faisant craquer quelques articulations. Elle m'attrape les joues. Putain la poigne de malade. Je serre les dents, parce que ça fait un peu mal. Et sans compter que je me retrouvais brusquement la tête contre la table, l'autre qui appuie dessus en plus. Je reste les dents serrées, poings refermés, tentant de me dégager en hurlant des jurons à son honneur. Et la voilà me détruire ma chevelure...

Je regarde avec horreur les mèches volaient pour se poser sur la table. J'attrape quelques cheveux, étant bien sûr que c'était les miens. Je fous totalement de ce qu'elle dit. Qu'elle continue de brailler. Elle a enfin fini sa mutilation et me libère, je me redresse directement sur mes deux jambes, secouant la tête, faisant tomber les mèches restantes.

▬ Putain... T'AS BOUSILLEE MA COIFFURE SALOPE !! MAIS JE VAIS T'ECLATER LA TRONCHE ET RIEN À BRANLER QUE TU SOIS UNE FEMME !! TU POUVAIS PAS JUSTE TE CONTENIR DE BRAILLER COMME UN DINDON À TON HABITUDE ?! NON, FALLAIT QUE TU DETRUISES MES CHEVEUX ! BORDEL, RIEN À FOUTRE QUE TU SOIS PLUS GRANDE, PLUS VIELLE QUE MOI, T'ES QU'UNE ENFOIREE DE MERDE !!

D'accord, ça c'est dit. Je serre les poings. Là, pour le coup, je suis vraiment en rogne. Je m'approche d'un bar et fouille. Bravo de l'alcool, de quoi me calmer. Je me serre un verre et lui tourne le dos, buvant d'un trait le contenu. Je me resserre et boit à nouveau.

▬ Sinon t'as trouvée, c'était mâle. Enfin, homme quoi.

Je bois un troisième et pose violemment le verre contre le bar, ce qui fait que le verre se fissure. Je passe une main dans ce qui me reste de cheveux, essayant d'arranger correctement ma nouvelle coiffure... Putain, vivement que ce jeu de merde finisse.

Tu souris doucement à l'intention de Wiil lorsqu'il balança ses insultes, et tu te dirigeas doucement vers lui lorsque celui-ci te tournas le dos. Silencieux comme une ombre, dans son dos, tu le regarda vider plusieurs verres de remontant, et presque briser celui qu'il tenait entre les mains. Lorsqu'il annonça que tu avais trouvé la réponse au mime, tu te contenta de sourire et de l'attraper par l'épaule, avant de le tourner vers toi pour lui mettre un violent coup de boule qui vous fit saigner tout les deux du front. Violente, toi ? À peine.

Tu laissas ta victime chancellante et tenant à peine debout - voir sonné et s'effondrant au sol, c'est au choix de William, puisque tu as la tête dur et tu frappes VRAIMENT fort -, et tu léchas le sang qui avait dégouliné sur tes levres en souriant d'une manière très sadique. Tu te justifias ensuite à ta victime par quelques mots très simple et plein de bon sens:

« La prochaine fois que tu m'insulte, je te demembre, te brule, et te jette dans la riviere la plus proches pour que ta carcasse d'americain nauséabonde nourrissent les poissons et les intoxique. Et merci de m'avoir donner la reponse. »

Tu avancas ensuite vers l'autre bar et te servit une vodka, a la bouteille, sans quitter des yeux ce pauvre Will, qui allait etre traumatisé par ton attitude barbare et cruel, basée sur la violence gratuite. Oui, tu etais vraiment "l'épouse du diable."

ET BIM, dans la tête. Je lâche le verre, qui se brise au sol, et tente de me rattraper au bar, en vain, je tombe lourdement au sol, me tenant la tête entre les mains. Je retins mes larmes, parce que pour le coup, ça fait vachement mal. Je serre les dents et me relève difficilement en prenant appuie sur le bar, attrapant la bouteille posée dessus et marche en titubant vers le canapé, pour m'asseoir dessus et poser la bouteille sur la table. Je serre les poings, le regard baissé au sol, où des goûtes de sang tombaient. Je passe une main sur le front, avant de regarder la paume de ma main. Du sang. Elle est pas humaine cette nana.

Je bois une longue gorgée à la bouteille, avant de tousser fortement. Qu'est-ce que j'en ai à foutre de ces menaces. Je suis même pas américaine. Je ne la regarde pas, elle me répugne.

▬ T'as pas un mime à faire ? Histoire qu'on se casse vite d'ici.

Pas pris la peine de lever le regard vers elle, je bois à nouveau et pose la bouteille à mes pieds, soupirant et nettoyant le sang sur le front avec une manche.

« Kes'tu bave encore, le blond ? Moi, un mime ? Mais c'est juste ridicule, personne ne pense serieusement que je vais faire ce genre de jeu ! »

Tu te levas et tu allas cogner dans la porte, là ou tu avais déjà laissé une empreinte de talon aiguille, pour ouvrir ce barrage. Seulement, la magie des Dieux qui gardait la porte sceller ne cèderait pas, malgré ta force extraordinaire. Quand la voix télépathique retentie dans ta tête, tu soupiras et tu te força à écouter sans hurler le morceaux de connerie que débitais cette déesse. Toi, mimer ? C'étais une blague, n'est ce pas ? Un grand silence résonna dans la piece apres l'injonction mentale de la femme divine, et ton visage se décomposa. Tu allais devoir jouer... Ca ?

Stop ! Tu retins ta respiration pour ne pas partir dans un rire dément, et ouvrit à peine les lèvres, pour fairevjaillir un rire pure et claire, élégament cacher par ta main. Tu allas t'asseoir face au garçon et tu attrapas la théière qui se trouvait sur le bar, avant de le verser dans une tasse, pour William, et une autre pour toi. Tu te trouvais ridicule à faire cela, mais... Tu n'avais pas le choix.

Lorsque les deux récipient furent remplie, tu en poussa un verre le garçon et tu attrapas le tien par la anse, de maniere so british, parce que ton petit doigt restait droit lorsque tu bu une gorgée de cette infame boisson.

~Erk ! C'est vraiment dégueulasse ce truc ! ~

Après cette pensée si rafinée, tu commenças à parler à William en souriant doucement:

« Mon cher garçon, que pensez vous de notre earl tea ? N'est il pas à la bonne temperature ? Et... Ce petit amusement que nous ont concoctés les dieux est si raffinée... C'est attendrissant de voir comment ses êtres conçoivent le jeu par le mime... »

Pas une seule insulte dans tes paroles ? Y'as pas a dire, tu te surpassais pour le mime...