Peut-on trouver des antidépresseurs dans un hôpital ?
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Ophélie Tempel
Date d'inscription : 16/12/2013 Messages : 36 Rôle : Assistante et messagère interne Origine de votre personnage : Franco-British Époque d'origine : Actuelle
Sujet: Peut-on trouver des antidépresseurs dans un hôpital ? Mar 18 Fév - 8:06
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Monde bizarre,le je-sais-plus-combien 2014
Bonjour papa et maman. Je vous écris cette lettre pour vous raconter une chose qui m’est arrivé il y a pas longtemps du tout. Oui, depuis que je suis arrivé dans ce monde, il se passe des choses presque tous les jours. Au début, je croyais vraiment que c’était un rêve, mais je me suis assez pincé pour être sûr qu’on est pas dans un rêve. Et puis, on ressent la soif, la faim, la fatigue… C’est pas du tout du tout comme dans un rêve. Donc voilà, moi je vis avec les trèfles, et je vais commencer mon histoire au moment où je me promenais sur notre territoire avec un membre pour chercher à manger. Donc on cherche, on cherche, et moi je suis assez fatiguée parce que j’avais pas beaucoup dormi à cause d’une insomnie. C’est bizarre, depuis que je suis dans ce monde, j’ai du mal à dormir. Je sursaute toujours quand j’entends un bruit, et quand je ferme les yeux le sommeil veut pas venir. Je frissonne souvent aussi, c’est bizarre. Vous pensez que c’est parce que j’ai peur ? Parce que je suis stressée ? Ça m’énerve un peu de pas savoir, j’aimerais bien comprendre comment ça marche une insomnie… Si étiez là, vous pourriez m’expliquer, vous… Donc voilà, on cherche, je réfléchi beaucoup donc on parle pas trop, et je reste un peu en arrière. A un moment, je tourne à droite, puis à gauche, et je me retrouve toute seule. Si, si, c’est arrivé comme ça. Je regardais pas vraiment où j’allais, donc je me suis perdue.
Ça m’apprendra à pas faire attention où je vais. Autant dire que sur le coup j’ai eu très peur. Je ne connaissais pas du tout les environs, et tous les immeubles se ressemblaient. Blancs, délabrés… Ternes. Donc j’ai regardé autour de moi, j’ai rebroussé chemin en appelant d’une petite voix pour qu’on me retrouve, et puis je me suis dit qu’il fallait pas que d’autres personnes m’entendent, et que crier pouvait attirer des monstres. Et il fallait surtout pas qu’on me voit toute seule, sinon j’étais morte. Je suis petite, c’est pour ça. C’est facile de me faire mal, surtout que moi j’aime pas faire mal aux autres du coup je me laisse taper. Alors du coup je décide d’avancer et d’essayer de retrouver le chemin du camp en me faisant toute discrète. Alors je me tais et je longe les murs tout silencieusement. J’ai le cœur qui bat très fort, alors je sers mon sac contre moi, et ça me rassure un tout petit peu. Mais pas beaucoup honnêtement. Pour me repérer, j’essaie de voir la grande roue au-dessus des bâtiments, et ça m’aide un peu à me diriger. Mais tout à coup j’entends un bruit pas loin. On aurait dit un grognement, le genre de bruit qui donne pas confiance du tout. Alors je pars dans la direction opposée, et pour me cacher, j’entre dans le premier bâtiment en plutôt bon état que je vois.
A la base, je pensais y rester que quelques minutes histoire de reprendre mon souffle, sauf que je me rend compte que je suis arrivée dans un hôpital ! Il devait y avoir surement beaucoup de chose utile pour le clan là-dedans ! A l’intérieur, tout est poussiéreux, les murs sont blancs, mais le genre de vieux blanc sale qui montre que le lieu est abandonné depuis longtemps. Donc je commence à me promener un peu dans les couloirs. Je suis pas rassuré, bien sûr, alors je me fais toute discrète et j’ouvre les portes des chambres pour voir ce qu’il y a à l’intérieur. La plupart des choses sont toutes rouillé et hors service, mais on aurait dit que voir tout ce matériel enlevait ma peur. C’est bizarre non ? Donc je visite une toute petite partie du bâtiment et je fouille longtemps dans chaque chambre. Au fond du couloir, je trouve un appareil qui permet de voir les battements du cœur. Je me rappelle plus du nom par contre. Il marche pas, mais c’est quand même super intéressant de lire le rapport du cas du patient. Je sais que j’avais surement pas le droit, mais j’étais beaucoup trop curieuse. Et la curiosité est un mauvais défaut. Ça aussi, je le sais. Désolée.
Âge (le votre) : 26 Date d'inscription : 21/04/2013 Messages : 59 Rôle : Reine de Carreau Origine de votre personnage : Etat-Unis, Californie Époque d'origine : Epoque actuelle
Sujet: Re: Peut-on trouver des antidépresseurs dans un hôpital ? Sam 22 Fév - 12:04
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Peut on trouver.... Feat Ophélie Tempel
Je commençai a me demanander si ma nouvelle vie n'allait pas se résoudre à une marche sans fin.
J'avais passé un bon moment avec Elia, et meme si je l'avais laissée, je ne pouvais m'empêcher de penser qu'elle était sûrement quelqu'un de bien et qu'elle ne meritait pas sa place dans ce monde etrange. Je ne pouvais peut- être pas l'affirmer, puisque que je venais de la rencontrer mais, étant donné que je n'avais jamais vraiment su parler, j'étais douée dans d' autres choses qui justifiaient souvent mes intuitions.
Enfin, j'espérai seulement qu'elle s'en sorte.
Apres un moment de marche dans la glace relativement long, j'avais fini par réussir à m'échapper de la glacière. Je ne savais absolument pas où je me trouvais, bien entendu. Le cas contraire aurait été trop beau. Tout ce que je savais, c'était que je mourrais encore de froid et que j'avais l'horrible impression de ne sentir aucun de mes membres. Mais bon, j'aurais vite fait de me réchauffer avec un peu de temps passé dans un endroit... disons plus chaud, puisque moins étrange ne conviendrait absolument pas.
Depuis que j'étais arrivée dans ce monde, je n'avais pas vraiment pu analyser quoi que ce soit, contrairement a mon habitude. Les choses s'étaient si vite enchaînées que toute chose avait perdu un sens logique. Mais etant donné que je pouvais à present discerner quelque chose et que je prenais le temps d'observer, tout ce qui me vint a l'esprit n'était qie rageseument négatif. Tout les jurins possibles et inimaginables traversèrent mes pensées sans que je ne sois capable de les dire a voix haute.
"Et non, ce n'est pas un rêve..."
Ce n'était plus la peine de tenter de me persuader, même si j'avais cru tout ce qu'on m'avait expliqué. Je me retriuvais avec une vie sans doute bien plus dangereuse que celle que j'avais avant.
J'aurais tant aimé qu'elle soit là... Parfois, je ne trouvais pas si simple d'être habituée à être seule. A une époque, je ne m'en serait pas inquiétée, mais à present, les choses etaient vraiment différentes, et je n'aurais jamais pensée etre si dépendante d'Ashley après l'avoir moi même menée à la mort...
Je me donnai une petite gifle afin de me réveiller. Ce n'était de me rappeler de vieux souvenirs et de me laisser aller à la nostalgie. Il fallait que je me remette en route, histoire de trouver un endroit où je pourrais me reposer. Après tout, je n'avais pas eu de temps de sommeil depuis que j'étais là. Alors, en marchant un peu, je finis par atteindre un endroit aussi délabré que le reste de mon environnement. En explorant l'intérieur, tout portait à croire qu'il s'agissait d'un vieil hopital.
Je oris le temps de l'explorer, espérant être seule lorsqu'un bruit me parvint au oreilles. Je me dirieai donc vers l'origine de ce bruit, mon couteau suisse à la main. Je finis par tomber sur une fillette, qui tenais entre ses mains un appareil en mauvais état. Je soupirai. J'avais toujiurs détester les hôpitaux, il me rendaient folle.
- Qui... Es... Tu ? lui demandai-je.
Mais je ne lâchai pas mon couteau, que je pointais même sur elle, préférant jouer la carte de la méfiance. Après tout, cette gamine pouvait bien être aussi folle et dangereuse que je ne pouvais l'être.
Ophélie Tempel
Date d'inscription : 16/12/2013 Messages : 36 Rôle : Assistante et messagère interne Origine de votre personnage : Franco-British Époque d'origine : Actuelle
Sujet: Re: Peut-on trouver des antidépresseurs dans un hôpital ? Ven 8 Aoû - 21:36
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Pardooon:
Je suis tellement désolée pour ce retard, et surtout cet oubli, inadmissible. Sâche que je suis vraiment très confuse et penaude, et je te demande humblement de me pardonner cette horrible faute.
Ophélie était tellement absorbée par ce qu’elle examinait qu’elle n’entendait pas les bruits de pas dans le couloir. L’hôpital lui paressait pleins de trésors, et elle était prise d’une furieuse envie de le visiter intégralement et de tout rapporter chez les Trèfles. Elle aurait aimé aller au bloc opératoire, tenir entre ses mains les petits scalpels qui permettaient de sauver tant de vie. Car elle ne les voyait pas comme des armes potentielles, mais plutôt comme des outils magiques possédant la formidable capacité de ramener les gens à la vie. Elle aurait également adoré fouiner parmi les seringues et les médicaments, découvrir de nouvelles choses, bref, s’instruire dans une discipline qu’elle aimait beaucoup. Peut-être que si elle visitait le secteur réservé aux enfants, elle trouverait des livres de médecines destinés aux jeunes lecteurs ? Elle n’osait l’espérer, ce serait trop beau.
- Qui... Es... Tu ?
Le bruit lui fit pousser un cri strident, et dans sa panique, elle lâcha la machine qui vint s’écraser sur le sol avec fracas. Quelques fragments de l’appareil volèrent en l’air, écorchant les jambes de la petite qui ne s’en rendit cependant pas compte, trop occupée à fixer l’apparition. Car la femme qui se tenait devant elle n’avait rien de rassurant. Et ce n’était d’ailleurs pas son visage que la fillette regardait, mais plutôt le couteau qu’elle tenait tendu devant elle. L’arme fit un tel effet sur l’enfant que celle-ci sentit ses jambes meurtris commencer à trembler violement, mais n’osa pourtant pas bouger pour s’asseoir. Elle eut soudain envie de se débattre et crier, tenter de trouver une manière de s’échapper, mais cela lui sembla être une mauvaise idée. Elles étaient seules : ses cris n’attireraient que les bêtes du plateau. Elle tâcha donc de ne pas s’évanouir, ce qui était déjà un exploit en soi, et fit un effort surhumain pour articuler.
- O-o-o-ophélie. T-t-t-temp-p-p-el.
Super, voilà qu’elle bégayait, maintenant. C’était la peur qui la pétrifiait. Mais quoi de plus normal ? Elle était seule, menacée par une arme blanche. Un mot de travers, un geste de trop, et c’était fini. Et elle restait là, à fixer la lame, luisante et menaçante, sans savoir quoi dire ou quoi faire. Elle se sentait si directement menacée que pleurer ne lui vint même pas à l’esprit. En sentant quelque chose de dur et froid contre son dos, elle se rendit compte qu’elle avait instinctivement reculé, jusqu’à se retrouver aculée contre le mur, à la merci de cette femme. Elle se sentait misérable et vulnérable, le visage livide et les yeux écarquillés. Elle devait dire quelque chose pour dissuader l’apparition de la poignarder. Lui expliquer qu’elle ne lui voulait pas de mal, qu’elle était gentille. Mais elle était tellement pétrifiée qu’elle ne put qu’articuler, bégayant toujours :
Âge (le votre) : 26 Date d'inscription : 21/04/2013 Messages : 59 Rôle : Reine de Carreau Origine de votre personnage : Etat-Unis, Californie Époque d'origine : Epoque actuelle
Sujet: Re: Peut-on trouver des antidépresseurs dans un hôpital ? Sam 9 Aoû - 16:15
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Peut on trouver.... Feat Ophélie Tempel
La petite lâcha un cri aigu, et l'appareil qu'elle avait dans les mains tomba au sol dans un bruit d'objet cassé. Yûki avait réussi à l'effrayer. Elle ne devait donc pas avoir grand chose à craindre si la simple vision de son couteau avait réussi à la paniquer. La jeune femme abaissa donc son arme mais la garda néanmoins à portée de main, au cas où. Après tout, elle pouvait toujours lui être utile.
Oui, elle lui avait vraiment fichu la frousse. Ce n'était pas plus mal. Elle savait qu'ainsi, la petite, dénommée Ophélie Tempel d'après ce qu'elle avait difficilement articulé, ne tenterait rien contre elle.
Yûki leva une main, comme pour montrer à la petite Ophélie qu'elle ne lui ferait rien. Elle préférait employer ce langage plutôt que de parler, ce qui s'était avéré être réellement compliqué. Elle avait tous les mots qu'elle voulait dire en tête mais un mal fou à les aligner avec fluidité. D'où une pause entre chaque mot pour bien les prononcer. Elle s'approcha un peu, les mains en l'air.
- Je... Ne... Je ne veux... Pas te... Tuer.
Arrivée à la hauteur de la petite fille, elle se pencha pour dégager l'appareil cassé qui risquait bien de la blesser et remarqua les petites coupures que lui avaient fait les éclats. Elle chercha un mouchoir et le passa ensuite sur les petits plaies, appuyant un peu plus sur celles qui saignaient. Ophélie semblait pétrifiée.
- Pardon. Je ne... Voulais pas te... T'effrayer. Moi... Moi je... Suis Yûki.
Elle se releva et posa ses deux yeux bleus sur Ophélie. Ses yeux étaient la seule partie de son corps un peu expressive alors elle espérait que la fillette le verrait.
Ophélie Tempel
Date d'inscription : 16/12/2013 Messages : 36 Rôle : Assistante et messagère interne Origine de votre personnage : Franco-British Époque d'origine : Actuelle
Sujet: Re: Peut-on trouver des antidépresseurs dans un hôpital ? Sam 9 Aoû - 21:20
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Here, let me help you
La jeune femme avait baissé son arme. Quel soulagement. Ophélie pouvait enfin respirer plus tranquillement. Son rythme cardiaque ralenti, tandis qu’elle prenait de grandes bouffées d’air pour retrouver son calme. Mais voilà que l’inconnue s’approchait d’elle. Elle ne semblait plus aussi menaçante pourtant, avec ses mains levées pour montrer qu’elle ne comptait plus utiliser son arme.
- Je... Ne... Je ne veux... Pas te... Tuer.
Elle semblait avoir quelques difficultés pour s’exprimer, mais la fillette n’y fit pas attention et l’observa s’approcher. Elle ne s’attendait pas à ce que la jeune femme commence à essuyer le peu de sang qui perlait de ses petits plaies. Etait-il possible que l’inconnue soit… Gentille ?
- Pardon. Je ne... Voulais pas te... T'effrayer. Moi... Moi je... Suis Yûki.
Incroyable, une adulte venait de s’excuser ! Cela la rassura, et le regard que Yuki posait sur la petite fille acheva de la calmer. Alors, elle saisit les mains de la jeune femme et la regarda.
- Ce… C’est pas grâve ! Et ne t’inquiètes pas pour moi, j’ai même pas mal !
Alors qu’elle regardait Yuki dans les yeux, une tâche noire sous son oreille droite attira son attention : un petit carreau y était tatoué. Ophélie senti ses muscles se raidir imperceptiblement. On lui avait dit que les carreaux étaient souvent atteints de maladies mentales. Peut-être que la jeune femme était dangereuse, en réalité ? Elle espérait que son trouble était passé inaperçu, elle ne voulait pas que sa nouvelle connaissance ne se fâche ou ne le prenne mal.
Âge (le votre) : 26 Date d'inscription : 21/04/2013 Messages : 59 Rôle : Reine de Carreau Origine de votre personnage : Etat-Unis, Californie Époque d'origine : Epoque actuelle
Sujet: Re: Peut-on trouver des antidépresseurs dans un hôpital ? Lun 1 Sep - 15:01
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Peut on trouver.... Feat Ophélie Tempel
La jeune femme termina de nettoyer les plaies de la petite fille qu'elle avait en face d'elle. Elle aurait aimé pouvoir désinfecter, mais elle n'avait rien pour et elle n'espérait pas trouver quoi que ce soit dans cet hôpital délabré. Il faut était dans un tel état. Il lui faisait vaguement penser au genre d'hôpital qu'elle voyait quand elle était en pleine crise et que l'Autre se déclarait. Elle n'avait pas ce genre de pensées morbides en temps normal. Elle agissait même encore comme une enfant, à cause de son petit côté innocent. Bien sûr, elle n'était pas si innocente que cela, sinon, Ashley ne serait pas morte.
Elle se reprit. Son esprit divaguait. Elle se redressa ensuite, un peu trop brusquement puis que sa tête lui tourna légèrement. Elle fourra le mouchoir dans une de ses poches, elle trouverait bien le moyen de s'en débarrasser plus tard, car il ne fallait surtout pas qu'un monstre soit attiré par l'odeur du sang.
Yûki regarda Ophélie. Elle était petite, elle lui donnait à peine la dizaine d'années. Alors qu'est-ce qu'une fillette aussi chétive et candide faisait dans un monde tel que celui où elles se trouvaient ? Curiosité. Elle lui demanderait plus tard car pour l'instant la petite semblait s'être raidie. La Carreau se retourna. Il n'y avait rien derrière elle. Elle s'approcha de l'ouverture branlante par laquelle elle était entrée et regarda de tous les côtés, après avoir sorti son couteau ; il n'y avait rien non plus. Elle revint alors vers Ophélie, rangeant son arme. Qu'est-ce qui avait effrayé la petite ? Elle lui lança un regard interrogateur.
- Qu'est-ce... Qui va... Qu'est-ce qui va pas ?
Yûki fronça légèrement les sourcils. Elle s'était peut-être trompée tout simplement. Même si à avait appris le langage corporel pour mieux s'exprimer, elle n'était pas infaillible et pouvait mal interprété les réactions des autres. Pourtant, elle aurait pu jurer avoir vu la fillette se raisir alors que son regard se baladait. Où est-ce qu'elle regardait ? Peut-être que c'était la jeune femme qui l'avait de nouveau effrayée ?
- C'est moi ?
Qu'est-ce qu'elle regrettait d'avoir perdu son carnet, elle devait se remettre à essayer de parler plus tôt à présent, et elle savait qu'elle n'était pas très clair. Comment son cerveau pouvait être en telle contradiction avec ses lèvres et ses cordes vocales...
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Sujet: Re: Peut-on trouver des antidépresseurs dans un hôpital ?
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Peut-on trouver des antidépresseurs dans un hôpital ?