Les rêves... Un monde où les fantasmes des gens prennent vie et viennent assaillir les gens... Alexandro Derrechi rêvait de chaleur et de contact, d'embrassade passionné et de corps à corps ardent. Cet homme libertain ne vivait que pour le sexe et collectionnait les fantasmes les plus farfelus. Mais il faut bien de tout pour faire un monde, des hommes jurant voeux de chastetés et des personnes assoifés de plaisir Charnels.

Bien entendu, Alexandro appartenait à la seconde catégorie. Son corps bougeait lors de son eveil, et il ouvrit les yeux. De vague souvenir de la veille l'assaillit : odeur, présence... Une fête, deux superbes déesse, du vins... C'est en fixant le plafond que le peintre se remémorrait les détails de la veille. Puis soudain, il prit conscience du corps contre lui, celui d'un homme blond. Merde.

Il le repoussa brusquement en criant des mots que son vocabulaire habituelle de gentilhomme lui aurait interdit, et finit par conclure par une serie de coup de pied.

«J-j'avais jurer de ne plus coucher avec des hommes ! Espece de goujat ! Goujat gentilhomme et seduisant ! »

L'art de placer l'insulte et le compliment dans une phrase. De toute façon le peintre s'en fichait, l'autre dormait. Le peintre posa ses pieds dans ses souliers parfaitement vernie sur le sol, et se leva pour détailler le petit salon. Pas vraiment d'objet d'art, pas de chevalet pour peindre. Seul un petit mot sur une table que le brun lu vite. Cette phrase le fit rire et il déchira le mot en songeant que se serait lui l'actif.

« Quel est donc cette machination sordide que les Dieux ont fait pour martiriser les humains ? Je n'en peux plus de tout ses complots, et de toute cette violence entre nous ! Je veux rentrez a Florence ! »

Il se tourna vers le blond et secoua sa tête et ses dentelles avant de reprendre, sur de lui :

« Et toi le laquais, debout ! Viens travaillez pour ton maitre ! »

Et il prit la pose suffisante qui allait avec son ton.

Des bruits, un verre rempli d'un liquide rougeoyant, il n'aimait pas, c'était tout simplement immonde, il n'en avait jamais goûté avant, ça n'existait pas... Tellement de choses n'existaient pas pour le blond que ça l'effrayait presque. Il se réveilla en sursaut, ses yeux s'ouvrirent sur un mur, sa main sur crispa sur un drap, il avait atrocement mal au crâne, une envie de vomir le prit, il n'en tint pas compte et referma les yeux. Il ne remarquait rien, il ne voulait pas se rendre compte que quelqu'un était à côté de lui, pourtant il le sentait... C'est quand une série de coups de pieds suivis d'insultes lui furent lancés qu'il finit par admettre que quelqu'un était avec lui. Il se contenta de sourire, encaissant les coups sans rien ajouter, sa tête lui faisait mal, son estomac encore plus à présent. Il ouvrit lentement les yeux, les laissant presque fermés, vit celui qui le maltraitait et une image vint se superposer dans son esprit, un garçon de deux ans son cadet qui lui criait dessus "Pourquoi, pourquoi tu m'as pas dit de m'arrêter, t'aurais pu mourir !" La voix était claire, nullement déformée, mais il ne voyait rien autour, que du vide, les traits étaient flous. Alors il restait là, à sourire de plus en plus faiblement, puis il enfouit sa tête dans l'oreiller et toucha doucement la peau rougie par les coups à travers le tissu noir de son vêtement. L'autre pensait qu'il dormait, de toute façon ça ne changerait rien... Il entendait tout... Il n'avait jamais supporté d'être touché... Ces pensées éparses se baladaient dans sa tête qui menaçait d'imploser à cause de sa migraine. Le brun se croyait tout permis, et après s'en être servi comme punching-ball, il se permettait de le traiter de laquais ?! Le majordome saisit l'autre à la gorge, serrant un peu, souriant toujours autant et peut être même plus comme si ces gestes lui étaient familiers

Personne ne m'a jamais traité de la sorte, manant

Son ton était implacablement froid, contrastant avec son sourire d'ange. Il se leva en continuant de serrer et finit par se désintéresser totalement du brun lorsqu'il fut debout sur ses jambes. Il se massa doucement le ventre et remit ses cheveux en arrière en cherchant un mouchoir dans une de ses poches pour s'essuyer les yeux. La voix criarde de l'autre résonnait encore dans sa tête

Et d'ailleurs, nous n'avons rien fait, alors retirez vos insultes immédiatement, vous êtes vraiment un homme de petite vertu que de penser qu'on ait fait quoi que ce soit, d'ailleurs, ne levez plus jamais la main sur moi et ne vous avisez pas de me toucher, ou je ne donne pas cher de votre peau

Son sourire était encore là, donnant à ses paroles une dimension tout autant sérieuse mais plus effrayante encore. Ciel se contenta de s'assoir au bord du lit en se massant les tempes, ce breuvage d'hier était tout bonnement imbuvable, beaucoup trop fort pour le blond qui n'en avait bu qu'une fois sous le regard attentif de son maître

La main de ce que tu prenais pour ton laquais se referma sur ta gorge et tu gromella un son ressemblant à un "Gluk" quand il serra et fit son discours de sadique détraquer. Le manque d'air t'affolait et tu te debattais sans que la poigne de fer de ton assaillant te lache. C'était Ciel le dominant, tu le lisais dans ses yeux et dans sa forces, il était supérieur à toi. Lorsque sa main lacha enfin ta gorge, tu t'affala au sol, surpris que tant de force se retrouve dans un corps aussi mince que toi. Il te toisa d'un air méprisant et fit un cours discours menacant qui te fit fremir. Tu avais peur de lui, il était fou.

Ton corp t'obéit sans problème quand tu recula loin de lui et tu te cachais derrière l'un des canapés pour une brève prière. Pour que psychopathe se fasse bouffer par la première bestiole venue. Quand tu fut plus rassuré, tu sortis de ta cachette et tu chercha à ouvrir la porte. Peine perdue, elle était close.

« Sacrebleu, ne me laisser pas avec ce psychopathe... Je suis encore jeune et vigoureux ! Je n'ai jamaid été père..."

Un flot bas de parole de ce genre jaillit de tes lèvres, murmure semblable à celui du vent. Tu avais peur pour ta vie, et tu baissais les yeux vers la poignée que tu tournais encore dans un vain espoir...

« Et crotte... Je suis coincé ici...»

Tu te rappela alors de l'existence de ta canne épée et tu attrapa cette dernière avant de te diriger vers Ciel, la lame dégainée. Tu la pointa plein d'assurance sur la gorge de ce dernier, certain du retournement de situation.

« Halte ! Gredin ! Tu as suffisament fait ta loi pour ce soir! Rend toi immédiatement ou périt par le fils de ma lame ! Et que celle ci te fasse souffrir et te conduise au porte de l'enfer !»

Un sourire narquois sur le visage, tu te tint droit en regardant le gredin qui t'avais menacer, fier de ta tirade.

il se doutait bien que l'autre ne resterait pas sans rien dire, il l'entendait maugréer... Ciel sentit finalement sa migraine passer, il sourit, soulagé. S'étirant longuement, il ferma les yeux, tout allait bien finalement. Il resta assis sur le lit encore chaud de sa présence et se calma grandement, il avait encore mal à l'estomac mais ça allait mieux, et puis ce garçon plus jeune que lui l'avait autant frustré qu'apaisé. il n'arrivait pas à reconstituer son visage, ne trouvait pas d'autres souvenirs de cette personne, ça l'embêtait grandement. Il entendait le brun, il y était peut être allé un peu fort et au moment où il allait prendre la parole pour s'excuser, l'autre arrivait vers lui avec une fine lame. Un frisson parcourut le corps du blond, il sourit encore, se leva en s'écorchant sur la lame et sortit son épée, qu'il pointa sur le coeur de l'autre en souriant toujours, appuyant doucement sur sa peau

Ah, êtes-vous aussi désespéré pour me demander la mort ? Je n'en ai jamais eu peur, d'ailleurs c'est moi qui la donne.

Il sourit d'un air tout à fait innocent, il n'avait jamais trouvé ça mal puisque c'est son maître qui le lui demandait. Dans son esprit c'était simplement "quelqu'un m'a demandé de tuer des gens, ce quelqu'un est influent sur ma personne, j'obéis à ce quelqu'un et seulement à lui" Il appuya plus fort sur la peau couverte du brun, sentant presque le coeur battre à travers la lame. Ciel soupira doucement, son sourire ne le quittait pas, il remit une nouvelle fois ses cheveux en arrière et écarta doucement la lame de son ennemi du revers de la main

Allez, ne faites pas l'idiot, vous ne souhaitez sûrement pas mourir

Il finit par le regarder dans les yeux, le vin n'ayant plus d'effet sur lui, il se dit que le brun était mignon et fronça légèrement les sourcils en se traitant d'idiot intérieurement

Sa lame erafla ton unique manteau et cela t'énervais. Nan mais pour qui se prenait ce blond qui prétendait donner la mort et ne pas la recevoir ? Tu descendis ta lame pour repousser la sienne d'un geste élégant et tu engageas une passe d'arme avec cet homme qui t'insuportais. Les chocs métalliques résonnait dans le salon vide, et l'homme finit par rompre la passe d'arme en marmonnant quelques choses que tu ne compris pas. Il abandonnait ? Tu souris, de joie, et tu lui lança une pique :

« Vous abandonnez déjà ? Votre coeur est-il aussi faible pour que vous laissiez votre lame se courber face à un adversaire aussi glorieux et magnifique que moi ? Ne vous inquiétez pas des conséquences de vos bêtises, car cela ne pourrait mener qu'à votre adoration pour ma personne. Mettez vous à genoux devant moi et je consentirais à vous épargnez et vous pardonner."

Il se sentait puissant et dominateur, sa lame pointée sur le corps frêle du blond. Sa main gantée tenait fermement le pommeau de cette instrument de mort au contact froid et métallique, ses cheveux bruns était en bataille car il avait fait tombé son chapeau pendant l'affrontement, et ressemblait maintenant à une sorte d'algues qui aurait pu lui valoir un surnom pas vraiment affectueux, ses yeux d'ambre étaient rivées dans ceux bleus de son compagnon, et brillaient maintenant d'un éclat qu'ils connaissaient bien, celui du triomphe.

Le vêtements que portait le peintre avait été légèrement froissé pendant la bataille, car il n'était guère conçu pour prendre part à un affrontement énergique. Ainsi, les dentelles du cou et du pourtour des manches étaient abimés à cause des amples mouvements d'une part, et des quelques coups qui les avaient tranchés.

Tu lui souris, de ton air narquois, et tu lui murmura doucement de ta voix suave: «Alors... Tu n'admet point ton erreur, bel ange ?»

Le blond n'écoutait pas, ce n'était certes pas sérieux de laisser son ennemi prendre l'avantage, mais il était encore plongé dans ses pensées. De ce fait, il ne saisit que la moitié de la tirade du brun et retint à peu près seulement "un adversaire aussi glorieux et magnifique que moi" et quelques autres choses qu'il dénota comme sans importance. Ces quelques mots agitèrent ses épaules, son sourire se fit plus insistant jusqu'à ce qu'il éclate de rire, il serait tombé au sol si un mur n'était pas à proximité. Avec une facilité déconcertante, il sourit le plus sincèrement possible en disant d'un faux air désolé

Ahhh, excusez-moi, mais je connais quelqu'un de bien plus magnifique que vous, largement. Et plus glorieux de surcroit

En étant intimement persuadé sans en avoir la moindre preuve concrète, Ciel se contenta de se rappeler la silhouette de son "rêve" cela lui suffisait. Il s'avança même doucement contre la pointe de la lame en essuyant les larmes de rire avec un mouchoir dans sa cape. Après l'avoir soigneusement rangé, sachant parfaitement qu'il ne risquait rien, le blond sourit tendrement et détacha les pans de sa cape, laissant apparaitre une simple chemise gris perle. Il écarta ensuite les bras et son sourire s'élargit

Alors, n'en profitez-vous pas ? Je dois payer cet affront de ma vie, il me semble, Monsieur Algue~

Son ton provoquant tranchant avec son sourire d'ange, il remit encore ses cheveux en arrière, les mèches sur ses épaules commençaient à l'agacer. De toute façon, le brun ne le tuerai pas, c'était une évidence, tellement probable qu'au dernier moment, Ciel fit un pas sur le côté et avec une pirouette habile, passa dans le dos de son ennemi en plaquant sa lame sous sa gorge. Le blond rapprocha doucement ses lèvres de l'oreille du brun et sourit en murmurant doucement

Moi, un ange ? Je ne pense pas, huh~ Mais la seule erreur que j'admet, c'est de t'avoir surestimé, contrairement à toi qui m'a sous-estimé

Une envie soudaine lui fit poser doucement les lèvres sur la tête du brun, le désarmant de son bras libre. Il sourit mais n'avait pas spécialement envie de souiller son épée avec le sang de cet homme qu'il retenait entre ses bras

Tu t'étais fait désarmé en trente seconde et tu sentait contre ton dos le corps de celui qui te tenait à sa merci. Humillié par ses parôles et bouillant de rage, tu faisait marcher tes neurones pour trouver une combine afin d'échapper au garçon trop odieux, haissable. Il baisa ton front et tu aurait voulu lui attraper ses agaçantes mèches blondes paille pour lui les faire manger. Mais ses mains, maintenu avec force par le blond, ne pouvait rien faire, collé à son dos. Il essaya de se cambrer pour ruer brusquement, à la maniere d'un cheval fou, mais ne réussi qu'à se faire mal au dos, car le blond était efficace et savait comment immobiliser les gens.

«Fichtre... Tu es vraiment fort pour un laquais...»

Tu ne pus continuer et l'autre ne put repliquer car un ecran de télévision s'alluma, provoquant ta surprise. Comment toi, Alexandro, pouvait avoir des visions pareilles ? Un morceau de métal ne pouvait pas... Faire apparaitre une personne ! Tu reconnus la femme qui t'avais fait boire, et tu cria a son intention, des insultes bien sentit, même si elle ne les entendait pas : tu ne connaisais pas le principe de la télévision.

L'écran s'éteignit et tu profita de la surprise du blond pour te dégager et reculer. Tu ne voulais plus qu'il s'approche de toi et tu te jetta courageusement sur ton épée avant de te cacher derrière le canapé, un abri de fortune contre le blond. De ta cachette, tu lui cria un juron avant d'enchainer:

« Qu'est ce que cette imbécilité de jeu ? Fichtre ! Je ne tiens pas à attendre ici ! Alors si tu sais quelques choses, tu dois en parler ! »

Tu glissa la lame dans son fourreau et te releva pour t'éloigner un peu plus, avec un air éffarouché et qui avait un effet comique. Comme si le blond aurait essayé de te faire du mal, comme si il avait voulu faire le libertain avec toi... Tu réajusta tes gants blancs en le surveillant de l'oeil.

Ciel frémit et recula de quelques pas, à son époque, on s'éclairait à la bougie, et bien qu'intelligent, il restait un minimum superstitieux. Aussi, une fois bien collé contre le mur au bout de la pièce, il se laissa tomber par terre. Il n'avait retenu que quelques mots de la femme à l'écran et ne savait même pas ce que ça voulait dire, il avait beau chercher, il ne trouvait pas. Hésitant quelques instants, il finit par demander au brun qui se cachait derrière le canapé

Ce... C'est quoi un mime ?

Il souriait toujours, assis dans le coin du mur, la tête renversée contre celui-ci. Il fixait le plafond d'un air absent, mais pourquoi on l'avait embarqué dans cette... Imbécilité de jeu ! Le blond finit par soupirer, sourire accroché aux lèvres comme un masque, tout s'effritait. Mais où était-il arrivé, il y a encore 48 hrs, il était... Il était quoi... Vivant ? Heureux ? Il n'en savait rien. Il avait entendu une voix dans sa tête, il avait reçu quelque chose à mimer mais il ne connaissait ni ce verbe ni la chose qu'il devait faire... Il hésitait à demander également cela à l'autre, mais il se doutait un peu que ce serait à l'encontre des règles du jeu...

Je ne pense pas avoir le droit d'en parler, mais il semblerait que je doive commencer...

Il te demandait des choses mainenant ? Tu l'aurais bien fait marcher si tu savais ce que c'était qu'un mime, mais malheureusement, tu venais certes pas du même pays et du même milieu, mais de la même époque, et le mot mime t'évoquait autant que "boite de conserve" ou "téléphone".

« Si tu lèche mes bottes, je te répondrais peut être, laquais, »

Tes premiers maitres dans la société, ce qui t'avais aider à acquerir la place de choix que tu occupais, t'avais inculquer la notion de manipuler, toujours avoir l'air arrogant, et essayer de garder le controle de la situation. En somme, c'est ce que tu faisais ici, en essayant de gagner un laquais en la personne de Ciel. Tu allas t'asseoir sur le canapé et lui tendit ta botte pour qu'il s'execute, ce qu'il ne fit pas, preferant se proster dans un coin du salon avant de lui dire qu'il croyait que c'etait a lui de commencer.


« Et bien va y, fait ! Il faut tout dire au valet, de nos jours ! Incapable de reflechir ! Franchement, je me demande comment ton maitre devait te supporter... En fait il t'utilisais pour coucher ? C'est ca ? Je le comprend, t'as une belle face malgré ton caractere de chien.... »

Tu croisas les jambes et tu attendis, les mains serrées sur sa canne, attendant que le majordome agisse et commence ce dont elle avait parler. Cette saloperie de Fortuna. Il l'aurait bien frapmé pour lui apprendre, enfreignant ainsi une de ses régles de gentilhomme, celle de ne pas frapper les femmes. Mais celle ci merritait bien un souflet pour son impertinence... Et puis, c'était une déesse, ca ne comptait pas, non ?

Comment osait-il... Comment avait-il l'impertinence de parler ainsi de son Maître, comment... Ciel se frappa la tête contre le mur assez violemment en serrant les poings, son sourire ne le quittait pas. Calme-toi, tu lui feras payer plus tard... Le blond prit une grande inspiration et allait répliquer quand une explication de ce qu'il devait faire s'incrusta dans sa tête. Ses joues s'empourprèrent, son sourire s'effrita un peu puis il se leva en riant, à moitié choqué et l'autre totalement anesthésiée par le choc produit plus tôt

C-c'est une plaisanterie ?!

Incapable de se dire que c'était ça, il se dirigea à grands pas vers le brun et se pencha vers lui avant de le saisir par le col, son sourire revenant comme au début. Il avait tellement envie de l'envoyer contre un mur pour lui faire ravaler ses paroles... À deux ou trois centimètres seulement de ce nez qu'il avait bien envie d'exploser, le blond murmura doucement

Plus jamais... Que ces inepties franchissent vos lèvres... Sinon je me ferais un plaisir de les coudre. Je n'ai jamais été un valet, encore moins un laquais, et je ne couchais pas avec mon Maître ! INCAPABLE !

Sa voix se hachait, il avait beau crier, son sourire était continuellement là. Il se redressa, serrant toujours le col du brun et l'envoya par terre, même pas brutalement, gardant sa colère pour lui faire payer plus tard cet affront. Il posa son pied entre les omoplates du nouveau tapis et appuya suffisamment fort pour qu'il ne puisse plus bouger ses épaules

Retire tout de suite ce que tu as dit, manant

Il sourit et pressa un peu plus fort, lui broyer les os n'était pas un problème, loin de là. Pour être sûr qu'il ne s'échappe pas, Ciel posa une main sur la garde de son épée. Pendant ce temps-là, il réfléchissait à comment faire pour faire deviner une telle chose, à part la faire tout court...

Tu n'eut le temps de comprendre uniquement le "C'est une plaisanterie ?" avant de te faire attraper et de faire un vol plané. Ton corps n'était soudain que douleur quand l'autre te tirais les bras en arrière, le pied entre ses homoplates, dans le but évident de reduire tes épaules en morceaux. Tes articulations craquaient et tu entendais leurs plaintes dans ta tête, car elles etaient sans doute sur le point de se briser comme des fétus de paille. Aucun moyen de t'en tirer, tu ne pouvais que céder a son désir que tu n'avais pas compris.

Tu mouillais le parquet de larmes de colére et de douleur, tu aurais voulu le carboniser sur le champs, lui faire subir la foudre divine, mais au lieu de cela, tu restait par terre, a pleurer des larmes de rages et d'impuissance, voulant tuer cette homme que tu haissais de plus en plus. Tu ne le considerais plus comme un laquais, sinon comme un debris fou d'une epoque primaire, ou les gens vivaient commr des betes. Tu aurais ris si tu auvais sus qu'il venait du meme siecle que toi !

Ainsi, ton epaule craqua et tu lacha un cri, hurlement primaire symbolisant la douleur de voir ton articulation craquée. La douleur se propagea dans tout ton etre, et tu laissa ta tete retomber sur le parquet en haletant. Tu avais le bras en feu, et c'est d'une voix paniquée que tu suplia Ciel:

« A-arrete ! Ca... Ah ! Fait mal ! Je sens plus mon bras ! »

L'autre tirait toujours et tu laissa ta tete contre le sol en serrant les dents et en espérant un miracle, quelques choses pour te sauver, une intervention divine peut etre ? Quoi qu'il en soit, si cette personne ne venait pas, il mourrait certainement, dans d'atroces soffrances.

Aussitôt il regretta et relâcha l'homme en s'accroupissant à ses côtés, ah, rencontre foireuse... Il massa doucement l'épaule endolorie du brun et le releva doucement, l'asseyant avant de sourire d'un air désolé, les joues rougies par une certaine gêne. Il sortit son mouchoir et essuya les larmes du brun en murmurant

Je suis désolé... Je ne... Mon Maître... Il... Tu... ne dis plus ça...

Il devait vraiment avoir l'air stupide. Rangeant son mouchoir, il se contenta de masser doucement l'épaule du brun encore, doucement, ne sachant même pas pourquoi il faisait cela... Si seulement il avait pu s'entendre avec... Mais... mais il n'avait rien fait de spécial pourtant, juste appuyé entre ses omoplates... Le brun était donc si fragile que ça ?! Soupirant doucement, Ciel fixa les yeux ambrés du brun puis dit doucement avec un sourire

Il semblerait que tu sois un peu fragile, mais bon, si ça peut te soulager, tue-moi, ce n'est pas grave après tout. Je voudrais juste que tu arrêtes de me détester comme ça, après tout, c'est toi qui a commencé...

Non, le blond était loin d'être rancunier, très loin de là. Mais personne ne disait d'inepties sur son Maître, personne. Doucement, il finit par prendre le brun dans ses bras en évitant la zone qu'il avait meurtri puis il murmura également

Si tu veux me tuer, c'est maintenant, mais j'y pense, je ne connais même pas ton nom

Il s'était soudain arreté, comme touché par la grâce divine, et t'avais relever, alors qu'il venait de te broyer l'epaule gauche. Tu le regardas te redresser et t'allonger confortablement avant de masser la partie douloureuse comme s'il eut été une servante a tes ordres, chargée de te soigner. Il bredouilla des excuses et parla de son maitre et de ce que tu ne devais plus dire dessus. Tu répliquas du tac au tac :

« Ce n'est pas grave, je te pardonne. La seule chose que je te repproche, c'est de ne pas avoir pris conscience de mon génie plus tôt, et d'avoir essayer de tuer l'être supérieur que je suis au lieu de le protéger. »

Tu le laissas te masser en souriant de plaisir, finalement, il n'était pas si inutile. Bon, il avait par contre insinuer que tu étais douillet, et cela ne te plut pas, ce qui déclencha une réponse cinglante de ta part, au risque de l'énerver :

« Evidement que je suis douillet si c'est un barbare rustre et incapable de se contrôler qui agit ! Ne sois pas ridicule ! Je ne PEUX pas avoir tort ! Alors arrètes tes inepties, mon pauvre. Et continue de me masser, c'est ce que tu sais faire de mieux. »

Un long silence entre toi et le blond, tu vis avec délice les caresses de Ciel sur ta peau, qui appaisent la douleur de ton épaule. Ses mains fines et pales te rapellais le caresse de femme qui te manquais terriblement, ses individues qui provenaient de la cour et que tu nommais "maitresses" lorsque vous vous retrouviez enlacés dans une étreinte plaisante que tu dominais...

Le souvenir te rendait plus aimable et tu te tourna vers la silhoutte blonde avant de lui attraper la main et de lui dire doucement, comme si c'était un secret:

«Je m'apelle Alexandro... Et toi ?»

Un court silence, puis tu repris soudain:

«Mais nous n'avions pas un jeu a faire ?»

Ces paroles firent doucement rire le majordome, c'était bien le genre des gens fragiles de se départir de ça en s'inventant une supériorité tout à fait discutable. Mais il n'était pas d'humeur à se disputer avec le brun qui se nommait Alexandro. Il s'étira doucement et rougit quand l'autre demanda s'ils n'avaient pas un jeu à faire, il aurait voulu dire non et se contenta de rougir légèrement

N... Je ne peux pas

Son ton était catégorique malgré sa rougeur et son sourire d'ange. Sourire d'ange bien trop mignon d'ailleurs, beaucoup trop pour cette personne, le blond s'empressa de reprendre une attitude normale, un sourire basique. Non, il ne ferait pas ce mime, il ne pouvait pas, surtout avec la façon dont Alexandro risquait de le traiter, il ne le ferait pas, point barre.

Je ne le ferais pas, c'est hors de question

N'importe quoi... Cette horreur de jeu qui allait le ridiculiser devant le brun... Il détourna la tête, souriant toujours malgré son soupire discret, c'était absolument hors de question de s'humilier ainsi, et encore moins pour ce stupide jeu ! Déjà qu'il le massait, c'était amplement suffisant ! Lentement, il stoppa ses gestes pour reculer loin et se blottit dans un coin, ses cheveux formant un rideau entre lui et le reste de la pièce en souriant toujours mais grommelant

Je ne le ferais pas, non, hors de question... J'ai eu assez d'inepties pour aujourd'hui

Il soupira : bon dieu que ce blond était énervant... Il refusait de faire ce que l'autre voulait, ce qui pourrait leurs pemettre de quitter cette pièce qu'il trouvait plus désagréable de minute en minutes... Mon Dieu ! Alexandro allait finir par avoir une attaque à force de rester dans cette salle, il en était certain ! Il se leva et ecarta doucement le rideau de cheveux du blond pour lui parler en face, afin de lui redonner confiance en lui.

« Ecoutez, euh... Ciel. Vous n'avez pas envie de rejoindre votre maitre à l'exterieur ? Là ou se trouve le monde extérieur, il se trouve... Et tant que vous ne vous prèterez pas au jeu, je pense que ses Dieux si ignoble nous retiendront ensemble... N'avez vous pas compris cela ? Vous me semblez pourtant intelligent... Je pensais que vous accepteriez de prendre sur vous pour votre maitre... »

Il s'approcha ensuite de sa joue et lui la caressa avant d'effleurer les levres du blond des siennes, par jeu. Puis de reculer d'un pas agile, tirant le blond par le bras au centre de la pièce et le lachant, d'un pas agile et espiegle, pour regagner les lourds canapés de cuir rouge et le regarder mimer avec un certain amusement.

« Allez Ciel ! »

Le blond, caché derrière ses cheveux, entendait des pas, forcément ceux d'Alexandro de toute façon. Ce roturier pouvait être aimable et gentil, bonne nouvelle ! Ciel écoutait distraitement les paroles du brun dont le sens global était : Fais ce mime bon sang, j'en ai ma claque d'être avec toi et j'utilise une raison qui te regarde pour servir mes intérêts. Mais il ne s'en étonna même pas, trouvant quasiment cela normal. Malgré cela, le fait que cet homme soit si près de lui, ça ça n'était pas normal du tout ! L'envie de reculer prit le blond à la gorge et il réprima un frisson en sentant le souffle de l'autre sur ses lèvres. Mais il allait pas bien, il cherchait la mort ou quoi ! Sans qu'il ait le temps de réagir, il se trouvait au milieu de la pièce, encore tout décontenancé par l'attitude du brun, mais comme d'habitude (enfin quelque chose qui ne change pas) il gardait son éternel sourire, sa rougeur s'étant dissipée. Avec un léger haussement d'épaule, il dit simplement

Je ne sais pas mimer ça moi, enfin.. Non. Oh et puis zut, c'est toi qui l'aura voulu

En deux enjambées, il se trouvait devant Alexandro, son éternel sourire lui donnant un air innocent très... peu approprié. Il se rapprocha de l'oreille du brun et y murmura

Tu ne peux en vouloir qu'à toi, c'est toi qui essaie de me manipuler pour sortir d'ici

Avant de s'agenouiller par terre devant le brun, les yeux levés d'un air insolent, renforcé par son expression normale

Il regarda le blond se mettre à genoux devant lui et écarquilla les yeux, un peu trop surpris par la tournure des évènements, et l'air insolent qu'arbordait clairement le blond sur sa figure, accompagnée du sourire de psychopathe qui le caractérisait.

« J-je te préviens, si tu me blesse de quelques manières que ce soit... J-je me vengerais... »

Le garçon artiste n'en menait pas large à cause de l'attitude de Ciel, et essaya de se calmer en souflant doucement. Quel était le mime du garçon ? Pourquoi il s'amusait à lui faire peur ? Le peintre lui aurait bien collé un coup de canne si elle était à portée de main, pour faire disparaitre ce satané fou rire. D'un geste qu'il essayait de faire ferme et autoritaire, il fit signe au garçon d'agir et de commencer à mimer.

~Diantre, mais qu'est ce que je fais la...~

Voyant parfaitement qu'Alexandro n'en menait pas large, le blond sourit tendrement et attrapa les hanches du garçon, empêchant ainsi au brun de voir les rougeurs qui naissaient sur les joues de Ciel. Il s'attendait déjà à prendre des coups et devoir retenir l'autre, c'était une quasi-certitude. Et puis, ce n'était qu'un mime, il n'allait pas le faire vraiment, hein... Hein ? Ciel eut un rictus à mi-chemin entre le dégoût et la peur, restant tout de même un de ses foutus sourires. Le blond se rapprocha d'Alexandro sans la moindre envie, le retenant fermement. Il ne pourrait pas éviter les coups qui fuseraient sûrement sur son crâne dans quelques secondes, mais tant pis. Il se rapprocha encore et sursauta déjà en sentant le contact du tissu sur sa joue, il ne s'attendait pas à être si près. Il hésita un moment à reculer, aucun coup... Miracle... Peut être que le brun avait fait une crise cardiaque avec un peu de chance... Il rougit encore (dieu merci, personne ne pouvait voir ça) et déglutit difficilement, pourquoi, pourquoi on s'acharnait sur lui hein... Déjà que cet imbécile de brun le traitait comme un moins que rien, voilà que cette déesse de pacotille lui faisait faire un mime complètement absurde ! Il soupira doucement et finit par attendre encore des coups, espérant qu'en fait il ne soit pas tout à fait mort et l'envoie balader très loin... Toujours rien. Ciel perdit espoir et prit son courage à deux mains. Ce rustre voyait sûrement la tête du blond trop près de lui, bien trop bas, faire des va et viens. Ciel lui, fermait les yeux, absolument incapable de se dire que c'était vraiment lui qui faisait ça, enfin il ne faisait rien, mais quelqu'un d'extérieur aux deux l'aurait sûrement pensé... après quelques secondes, le blond recula et retourna se lover dans son coin de mur, son sourire ayant perdu un peu de son éclat. Il avait beau faire le fier, ce mime débile, il ne l'aimait pas, pas du tout.

Alexandro était silencieux durant ce mime, se délectant du visage rouge de l'autre garçon, et de ce mime, qu'il jugeait étonnament pervers et très amusant au final. Il caressa la tête du garçon une fois que l'autre eut fini son mime, et celui-ci s'enfuit à l'autre bout de la pièce. Il soupira et eut une idée pour calmer son envie et en même temps ennuyer le majordome. Prenant une respiration importante, il regarda le blond triste et annonça de sa voix la plus grave et sensuelle...

« Ciel... Je n'ai pas compris ce que voud, euh, mimiez. Vous pourriez le refaire ? »

Il sourit et regarda le jeune garçon, droit dans les yeux. L'air innocent qu'il avait affecté était démentit par l'éclat pervers de son regard, et il ricanait intérieurement. Il se doutait que, temps qu'il ne le dirait pas à l'oral, les dieux ne pourraient pas savoir ce que l'autre avait mimé, c'est à dire une...

Bref, l'autre le regardait, presque malheureux, et Alexandro était fier de son idée, sans le montrer, regardant ses gants blancs sales et essuyant le tissu de ses vetements.

« Alors ? Vous attendez quoi ? Le deluge ? »

Cette main.. Cette main... Rah ! À force de jouer avec ses nerfs, la légère lueur de vie dans le regard du blond s'éteignit, ce qui ne le trahissait jamais, c'était bien ce foutu sourire ! Il se releva sans mal et retourna vers le brun, un magnifique sourire aux lèvres. À à peine quelques millimètres de ses lèvres, Ciel souffla doucement

Bien sûr, avec plaisir

Il baissa d'un ton en souriant encore plus, effleurant la joue du brun

Mais ce n'est pas exactement ça~

Il laissa sa main parcourir rapidement le corps d'Alexandro, avant de s'agenouiller de nouveau devant lui. Il n'était plus gêné, ses yeux n'avaient à présent pas plus d'expression que le reste de son visage. Il profita même de l'occasion pour passer une main sur le ventre du brun avant de reproduire les mouvements qu'il avait fait quelques minutes plus tôt. Il se releva ensuite avec son éternel sourire et caressa doucement la joue du brun

Hm, trouvé ?

Sûrement que s'il le demandait une troisième fois, le petit brun se retrouverait avec le nez en sang, mais ça c'est encore autre chose. Ciel s'assit sur le canapé, à côté de l'autre, sans un mot de plus. Il s'étira longuement et passa rapidement une main dans ses cheveux, qui étaient tombés devant ses yeux

Quelques choses dans l'expression du visage du garçon avait fait regretter à Alexandro de lui avoir imposer ça. Il soupira doucement en le regardant se lever, ce blond, et effleura son propre ventre en songeant au contact des mains douces de son compagnons d'infortune. Il avait réussit a faire naitre quelques choses au creux du ventre de cet etre egoiste et vaniteux qu'était Alexandro, un sentiment affectueux confus qui embarassait le peintre. Ce dernier alla contre le corps de blond et le serra contre lui, s'imaginant qu'il suffisait qu'il se montre désagréable avec Ciel pour que ce sentiments génant s'évanouisse.

« Bon, vous avez mimer quelques choses de vraiment pervers... L'action de... Faire du bien a un homme avec sa bouche... Mais vous vous rendiez pas compte que si vous l'aviez fait de cette façon là, ca aurait ete mal fait ? Vous n'avez eut aucune aventure avec des femmes pour que ceci vous soit à se point inconnu ? Vous devriez avoir une sorte de... De... De satisfaction a faire cela, pas une tete ecoeurés ! Soyez raisonnable, Ciel ! »

Il lui caressa la tete comme a un chien et soupira bruyament n rajustant son chapeau sur sa tete, afin de paraitre a peu près présentable lorsque cette foutu déesse ouvrira la porte pour les faire sortir. Enfin bon, cela ne devrait plus tarder, pensa-t-il en jouant avec une meche de cheveux du majordome sans maitre.

Le blond crut qu'il allait défaillir, que faisait ce.. ce.. Ce truc contre lui ! Il hésita, retenant les coups, entre l'envoyer balader à l'autre bout de la pièce ou simplement se décaler. Finalement il ne fit rien... Mais qu'est ce qu'il était collant cet Alexandro, hmpf... Le blond passa doucement son bras dans le dos de l'autre pour finalement le serrer contre lui, pourquoi ? Parce que s'il avait un geste déplacé, le blond se donnerait à coeur joie de lui arracher les boyaux pour en tapisser les murs. Avec un sourire tendre, il releva la tête du brun avant de dire doucement

Ça ne m'est pas inconnu, mais... Il faut dire... Enfin

Il prit un air faussement gêné avant de dire encre plus bas

Tout le monde n'aime pas les gens insolents qui se croient mieux que les autres, n'est-ce pas ?

Son innocent sourire reprit le dessus lorsqu'il tourna de nouveau la tête vers Alexandro en lui faisant lâcher la mèche dorée qu'il tenait entre ses doigts. L'avertir de ce qui risquait de se passer ? Alors que ce brun bon à rien le traitait de tous les noms depuis tout à l'heure ? Absolument hors de question~ Il approcha des lèvres de l'autre et sourit doucement. Ses cheveux tombaient en cascades autour de la tête du brun qui avait dit ne plus vouloir coucher avec des hommes, ce brun qui, par conséquent, ne pourrait rien faire contre lui, Ciel. Il resserra doucement la prise qu'il avait sur sa taille et murmura en un souffle

Et puis, j'ai bien dit que ce n'était pas tout à fait ça

[La reponse exact au mime est : Le 69, mais Alexandro ne connaissant pas cette figure, il ne peut pas en parler ~ Merci de la Compréhension de Ciel et Dechecance.]

Il sourit, se disant que la porte allait s'ouvrir maintenant, qu'il allait être libre de planter cette imbécile de blond là pour aller vers la sortie et retrouver sa chère Makepièce, mais non. Rien de cela ne se deroula et ce fut une voix fluette de femme qui informa Alexandro de son mime à lui, de cet objet qu'il devait mimer. Il réagit de manière mauvaise à ce gage qu'il n'avait jamais désiré et s'écria fortement, alors que le beau majordome était à deux centimètres de la tête du brun.

« Ah non alors ! Il est hors de question que je me prete à une chose aussi ridicule que cela ! Moi, Alexandro Derrechi, je ne m'abaisserait jamais à le faire, vous m'entendez !? JAMAIS !!! Il ne sera jamais dit que le peintre le plus TALENTUEUX, BEAU, HONORABLE ET MODESTE de tout FLORENCE realise une telle choses ! Je maudis les dieux, les renie ! Jamais je ne mimerais cela !»

Il degagea ensuite violement le blond de son corps et une fois que celui ci fut affaler par terre, soupira en se recoiffant et en reajustant pour une enième fois son chapeau. Mais flute à la fin, ces dieux imbecile et aveugle à la perfection ne pouvait pas lui laisser la paix ?