Le salon n°3

Invité

Une douce odeur d'agrumes vient chatouiller vos narines, lentement, vous yeux s'ouvrent, laissant votre regard vagabonder dans ce salon douillet. Ce salon donc aux dimensions modestes ne fût décoré que dans la simple idée d'être un lieu reposant. Les murs aux tons pastel n'graissaient pas les yeux, la lumière tamisée rappelait un coucher de soleil et les meubles ne prenaient pas de place superflue. Un canapé d'angle pour épouser le coin du mur, une table basse séparant l'assise du visuel. Oui, un écran plat occupait le mur en face de la porte, celle ci se trouvant à la droite du canapé. Un mot est posé sur la table :

« La petite chochotte superstar avec le geek hyper timide ! Vous allez faire des étincelles ! »
Fortuna

Dans un lieu si intime, si chaleureux, si propice aux sentiments amoureux, il est normal que vous aperceviez alors un être à vos côtés, votre partenaire du destin. Découvrez-le car vous devrez en sa compagnie accomplir trois étapes pour pouvoir sortir un jour de ce lieu.

Un petit temps vous ai laissez pour faire connaissance avec la personne à vos côtés. Suite à cela l’écran haute définition s’allumera, mais pas avant.

Invité

C'est un cauchemar...

Les yeux fermés, je remue les doigts et prends petit à petit une profonde inspiration. Je me réveille sur quelque chose de confortable. J'entre-ouvre la bouche et gonfle mes poumons, il y a quelque chose d'agréable ici... De vagues souvenirs me reviennent. Une femme... d'autres gens... des Dieux... une roue, et... du vin ?
Je me redresse brutalement, ouvrant les yeux. Mais bon sang, qu'est-ce qu'y s'est passé ? Cette dame... était-ce un rêve ? Non, ça ne pouvait être que vrai, étant donné qu'en promenant mon regard, je ne vis qu'une pièce, étrange, et inconnue. Je m'attardais un peu sur la télévision. Cette mise en scène me faisait penser à ces émissions de télé-réalité, où l'on enferme des personnes quelque part pour ensuite, via des caméras invisibles à l'œil nu, les regarder faire leur vie rendue mouvementée par le personnel de la chaîne. Souvent ça tournait autour d'histoires d'amours mielleuses à n'en plus finir, mais le public aimait ça. Le public voulait toujours plus de cœurs brisés, toujours plus de soi-disant âmes-sœurs qui se rencontrent dans un coup de foudre, toujours plus de disputes et de tensions entre elles. Du rêve, c'est tout ce qu'ils vendaient, et pourtant, ça fonctionnait... ce que je comprenais d'autant plus quand j'en faisais partie !

J'émergeais de mes pensées ─ centrées maintenant sur Moi, bien sûr, quoi d'autre ? ─ quand je me rendis compte que je n'étais, effectivement, pas seul. Autant vous dire que je fis un bond quand j'eus tourné la tête vers la provenance de ce faible son de respiration qui venait troubler le silence, pour la simple et plutôt bonne raison qu'il s'agissait, non pas d'une autre star, mais de Lui.
Quand je dis Lui, je parle bien évidemment de cette enflure, ce raté, cet être inutile et parasite qu'était ce geek, mal peigné et mal vêtu. Il a donc fallu, parmi des dizaines, peut-être même des centaines de personnes dans ce monde, que je me retrouve avec Lui. J'ajouterais même, seul avec Lui, ne voyant pas d'autres présences un tant soit peu humaine dans le reste de la pièce.
Maintenant debout, je recule, véritablement stupéfait, et je ne m'arrêtais uniquement une fois ma jambe ayant douloureusement heurté la table basse. Je crache un juron et vérifie que ma botte n'a pas été abîmée.

Car oui, à mon plus grand soulagement, j'avais conservé mes beaux habits du jour. C'est-à-dire mes hauts, débardeur à rayures noires et blanches sous un t-shirt violet foncé au col « style déchiré » ─ laissant découvertes mes jolies épaules ; mon jean noir et mes bottes hautes à lacets. Sans oublier ce que j'appelais mes accessoires, soit l'épais bracelet au poignet par-dessus la manche, celui au bras juste sous l'épaule gauche, mon collier, ma ceinture, cette dernière tenant en plus du pantalon un tissu rouge qui couvrait la hanche pour s'arrêter sur la cuisse gauche. Rapidement, j'avais vérifié que le verni noir sur mes ongles était toujours en bon état, puis j'utilisais mon reflet dans l'écran éteint de la télévision pour remettre en place mes cheveux, laissés entièrement blonds, et regardais si j'avais toujours mes lentilles orange ; ce qui était le cas pour mon plus grand bonheur.

Je me souris et regarde ensuite un peu aux alentours et découvre ─ enfin ? ─ le mot posé sur la table. À peine avais-je commencé à lire que je m'arrêtais. « La petite chochotte surperstar » ? Moi ? J'inspire, je froisse la feuille que je jette sur le canapé, la boule rebondissant pour tomber par terre. 'tain. Ça commençait définitivement mal. Me mordillant la lèvre, je levais les yeux vers le décoiffé, éveillé. Savait-il quelque chose ? Je croise les bras et le fixe d'un œil mauvais, grinçant des dents.

« TOI ! »

Il dormait après avoir bu une gorgée de ce vin, le geek. Il le savait, pourtant, qu'il ne tenait pas l'alcool ! Mais cet ambiance festive, et ses dieux... Il n'avait pas pu resisté au charme du lieu et du moment. Ainsi, Atsuki avait pu être déplacé dans la salle où se trouvait la jeune fille qu'il craignait le plus sur le plateau. Pour le moment, il était encore endormi dans un canapé de cuir avant que la fille ne pètent son câble en le voyant. Le cri qu'elle poussa, plus que tout le reste, le reveilla.

Cette voix lui rapella directement des vieux souvenirs, ceux de ses deux rencontres avec le blond, dans la maison familliale des Sengos, puis dans cette galerie marchandes avec la nonne... Il sauta au sol et s'écarta brusquement de la fille, qu'il prennait encore pour un mec, par peur de la folie dont elle était capable : n'avait-elle pas tuer un homme ?

Remarque que lui aussi avait accesoirement tuer Ruby A. Dakota lors de violent seismes. Alors qu'avait-il a craindre ? Seulement, il ne ressentait pas ce frisson qu'il commençait à dominer, celui de ses pouvoirs. Seul un vide accompagnait les mains qu'il avait levé. Il se sentit stupide et grogna, ne lacha plus l'autre du regard, avec ses yeux de taupes. Ses lunettes contenait une fine fissure à cause des chocs qu'elles avaient subies depuis que le geek etait sur le plateau de Jeu.

Bref, la distance de sécurité entre l'idole chochotte et le geek associal était maintenu, ce qui permit à Atsuki d'essayer d'etablir le dialogue :

« Qu'est ce que... Tu... Fais ici.... ?»

Il progressait dans ses tentatives de dialogues et arrivait maintenant à faire une phrases sans bégailler. Il fixa maintenant la fille/garçon en attendant une réponse, ses fines lèvres retroussé en une grimace peu esthétique.

Invité

Oh why, God, WHY ?

Il vient de brandir ses mains dans le vide et j'ai un léger mouvement de recul. Car, si je me souviens bien, ce type avait fait sortir un mur de terre du sol ? Mais siii, dans le manoir déglingué là, à mes débuts ici, il y a quelques temps déjà. Même que j'y avais bousillé l'un de mes plus beaux hauts. Bref, je ne vous parle pas de mon soulagement quand je me suis rendu compte que rien ne se passait. Ses pouvoirs n'ont donc pas effets ? Donc logiquement... les miens non plus. P'tain. Cette idée m'est rassurante et dure à endurer à la fois. Alors certes, si j'ai raison ─ ce qui est forcément le cas ! ─, je ne risque pas de déclencher encore une fois une de ces catastrophes aquatiques qui m'effraie tant ; mais je n'ai pas de moyens concrets de me défendre si jamais.
J'émerge de mes pensées quand le zombie se met à parler :

« Qu'est ce que... Tu... Fais ici.... ? »

Je fronce un peu les sourcils et réagis au quart de tour :

« Qu'est-ce que JE fais ici ? Non mais tu te fous de ma gueule ? Sauf erreur je te ferais remarquer qu'on est TOUS LES DEUX dans la MÊME merde à cause de cette nana et son alcool bizarre. Et sache que ça ne me fais pas DU TOUT plaisir. »

Tout en parlant, j'avais contourné la table basse nous séparant et écrasé mon index sur torse. Quel classe, quel impact ! Je m'aime tant en cet instant présent mais je m'efforce de garder un air sérieux. Je retire mon doigt et croise les bras, inspirant profondément. Je me calme un peu afin de défroisser mon beau visage, car il n'est pas bon de le déformer trop longtemps par une émotion dite négative. C'est connu. Je souffle et par un certain hasard, mon regard se pose sur la seule porte de la pièce. Pourquoi ne l'avais-je pas vu avant ? Immédiatement, je m'en approche gracieusement pour tenter de l'ouvrir... en vain. Je force un peu. Toujours pas. Je crache un juron.

« On est vraiment coincés... »

Je jette un œil au reste de la pièce et quelque peu désespéré, je commence à envisager mentalement toutes les possibilités pour défoncer cette putain de porte ; comme y faire passer la table ou le binoclard au travers. Mais je ne suis pas assez fou pour tenter quoique ce soit. Je lâche la poignée en plantant mes jolis yeux orangés dans ceux de taupe du décoiffé avant de reprendre :

« J'imagine que tu sais rien ? 'rdel, bien sûr que tu sais rien... Même pas où on est, hein ? Ou un moyen de sortir d'ici ? Avec ta gueule d'intello' tu dois bien être capable de servir à quelque chose. »

Je laisse un sourire en coin se dessiner sur mes douces lèvres. Il est tellement pathétique...

Elle t'avait aggresser en réponse à ta question. Tu soupira en regardant ce garçon/fille qui était mortelle et tu n'osa pas répondre, trop peureux. Le NEET que tu étais cherchais une sortie du regard et ne vit que celle que Remy avait essayer. Tu soupira et alla t'asseoir dans le canapé avant de baisser les yeux sans rien dire. Pas d'humeur à combattre ? Tu aurais très bien put essayer de lui faire mal, pour qu'elle arrete de t'insulter et de te prendre pour son laquais. Mais non, tu preferais attendre assis sur le canapé.

Comble de honte, la jeune fille te demanda de trouver seul la solution et cela fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Tu te leva, mut par cette résolution faite à Niryl, et tu te jetta sur elle avec une détermination sans faille. Tes doigts se refermèrent sur ses poignets et tu l'immobilisa contre le mur, ecrasant son visage sur le papier peint de luxe.

« Tu... Arretes... »

Ton ton était lourd de menace, et tu relacha l'androgyne sans rien dire de plus. Tu ne lui ferais rien de pervers, cela ne t'aurais jamais effleurer l'esprit. Tu n'avais jamais rien fait de malsain, à part geeker vingt heures par jours, voir plus. Tes cheveux cachèrent ton expression tandis que tu retournais t'asseoir sur le canapé rouge. Soudain tu avisas l'écran de télévision et tu eut un flash d'intelligence. Peut être que...

Tu te levas d'un bond et tu te précipita sur l'ecran pour toucher les boutons et essayer de provoquer une réaction avec cet appareil éléctrique. Haletant à cause de la vitesse de tes pensées, tu te tournas vers la blonde qui te regardait surprise et lui demanda:

« C-cherche la... Télécommande !"

Invité

Elle était assise dans la grande salle et riait à l’écoute des voix appartenant aux participants. Les jambes croisées, le kimono tombant de chaque côté des chevilles, elle sirotait un cocktail au goût de pêches.

« Ces insectes sont tellement divertissant ! C’est partit ! »

Et d’un doigt, orné d’un ongle acéré laqué d’or, elle appuya sur un bouton rouge. Il y eu un vrombissement technologique et l’écran face à vous s’alluma.

Le rire de Fortuna résonnait encore quand la lumière vacilla et que vous n’êtes éclairé que par l’écran.

« Mon premier jeu sera simple… Mais drôle, pour moi. Vous devrez… Mimer un objet, ou autre chose, même dans le but de le faire devenier à votre partenaire… Et vous échangerez vos rôles après, bien sur ! Un petit couple bien ambivalent… Hihihi… »

Après ces courtes explications sur votre premier défi, vous entendez alors votre hôte chantonnée.

« Grouillez, grouillez petites fourmis !
La roue n’a pas cessé de tourner ! »

Ce fut à la fin de cette comptine qu’une petite voit s’éleva dans les têtes des participants désignés pour commencer le jeu en premier et ils purent entendre trois petits mots :

« Tente ta chance. »

Invité

Disgustiiing... but, really inevitable ?

Pa-thé-tique. C'est en songeant à ça que je ricane de son agression. Alors oui, j'avais un peu flippé sur le coup. Faut dire que je ne m'attendais pas à ce que cette limace réagisse un tant soit peu de façon vive. Et puis son ton là... OK, c'était menaçant. Mais venant de lui, ça n'était mais alors, pas du tout crédible. Quand la larve sous votre chaussure se rebelle, comment voulez-vous la prendre au sérieux ? En fait, la seule chose que je peux lui reprocher c'est de m'avoir touché. D'ailleurs, une fois qu'il se soit reculé, je passe mes poignets sur mes vêtements comme pour les nettoyer de quelque chose de sale. Toutefois, je ne perds pas un ─ classieux ─ petit rictus puis, en riant légèrement :

« Pas mal, pas mal ! Menaçant, et tout... c'est juste dommage que ta gueule de raie colle pas avec le reste. Sinon c'était bien tenté. »

Je le regarde. Sa tronche est cachée par sa tignasse. L'idée qu'il était mieux comme ça m'effleura l'esprit... Je secoue la tête. C'est pas le moment de m'attarder sur ce cas désespéré.
D'ailleurs... qu'est-ce qu'il fout maintenant ? Je croise les bras d'interrogation. Il vient de se jeter comme un dément sur l'écran de télévision. Puis après l'avoir tripoté un peu partout, il me lance un regard de demeuré en ajoutant :

« C-cherche la... télécommande ! »

J'ai envie de lui répondre que, ben, désolé mon gars mais je reçois pas d'ordres d'un binoclard, essoufflé ─ pourquoi, au fait ? ─ qui plus est. Ceci dit c'est une idée. Après tout, tout show télévisé commence par là !
Mais je n'ai pas le temps de commencer une quelconque recherche. La lumière s'éteint, et l'écran s'allume. C'est lui qui a fait ça ? Peu importe, on progresse. À l'image, je reconnais la femme de tout à l'heure. Ouais, celle qui nous a drogué. Au début je fais à peine attention à ce qu'elle dit, je me contente de la regarder. Damn it, elle est belle quand même. Je me «réveille». J'ai juste le temps d'entendre une histoire de... Elle disparaît, la lumière revient. Du mime, hein ? Ça fait tellement télé-réalité que j'en ris un peu. Je suis un peu déstabilisé en entendant la voix dans ma tête, si bien que j'ai d'abord voulu cherché d'où elle venait. Quel con... je me reprends, éclaircis ma voix.

En résumé, pour sortir d'ici je dois faire... attendez, ça ? Vraiment ? C'est ridicule... mais pourquoi pas. J'avais l'habitude de d'imiter les choses. De porter un masque, de jouer un rôle. Ça ne devrait pas être bien difficile... je dirais même, assez drôle. Je lance un sourire à l'intention du NEET :

« Alors... je commence, c'est bien ça ? »

Je continue tout en m'avançant vers lui :

« T'as intérêt à te concentrer... j'ai pas envie de répéter cinquante fois la même chose. »

Le tout sans me défaire de mon rictus, je me poste devant... non, en fait je me colle rapidement à lui ─ vite, avant qu'il ne commence à me faire une crise ─ et dans le même geste, glisse mes mains derrière sa nuque et mes doigts entre ses cheveux. Mon visage frôle le sien, et... je lui tire brutalement ses mèches épaisses. OK, OK, je profite peut-être un peu de la situation... mais l'écraser de cette manière valait bien la peine de devoir toucher cette larve, n'est-ce pas ? Je ris sans le lâcher :

« Alors bonhomme ? Tu trouves ? »

Ce qui ajoutait du comique à la situation, c'est qu'à tous les coups il me prenait pour un mec. Tiens, et s'il était gay ? Ça m'étonnerait pas...

Atsuki ne comprit pas lorsque les lumieres s'eteignirent et l'ecran s'alluma. Remy n'avait pourtant pas trouver cette telecommande ? Mais l'apparition de l'image de cette déesse qui les avait enfermer eclaircit toute cette histoire aux yeux du geek. Ce n'etait pas cet idole en declin qui avait utilisé le peu de neurones se trouvant dans son cortex pour activer cette télévison, c'était l'oeuvre des dieux. Prudent, Atsuki recula un peu avant d'entendre la femme se mettre a parler vite, comme certain présentateur télé très connu. Saisissant les informations au vol, le NEET écoutait la jeune femme avant que l'écran ne s'éteigne. Qu'est ce que c'était que cette histoire de mime ?

Il n'eut pas le temps de se questionner plus : Remy, visiblement très souriant, lui annonça qu'elle allait commencee avant de s'avancer vers lui, de le plaquer au mur et de rapprocher son visage près de celui d'Astuki. Celui-ci sursauta et émit un cri muet, qui pris plus de puissance lorsqu'elle se mit à lui tirer les cheveux:

« A-AIE ! »

Il la repoussa, avec force, loin de lui, lorsqu'elle venait de demander si il trouvait. La blonde s'écrasa sur le canapé de cuir, et lui chercha son soufle en annonçant sans chercher à cogiter l'objet du mime:

« Un b-baiser ! »

Pour une fois, il réussisait à parler. Cela l'avait trop effrayer pour qu'il lui demande de recommencer. Il alla se cacher dans un coin de la salle sans rien ajouter de plus, roulé en boule.

Invité

You're sooo funny, for a waste !

Comme je m'y attendais, le binoclard me repousse et je tombe sur le canapé. Malgré tout je n'arrête pas de sourire. C'est tellement comique ! En fait ce puceau n'a jamais dû avoir quelqu'un contre lui de toute sa vie... en même temps je ne vois qui pourrait bien vouloir de ça. Tout en remettant mes cheveux en place, j'écoute sa réponse :

« Un b-baiser ! »

Après quoi il... court je ne sais où, je le perd de vue. Pendant ce temps, je ricane. Y a de l'idée, mais non, ce n'est pas ça. Je me relève et m'avance un peu, le cherchant du regard, jusqu'à le voir... roulé en boule, dans un coin. Damn, ce mec est décidément très bizarre. Un rictus pendu aux lèvres, je m'approche silencieusement et sans prévenir, m'accroupis derrière lui pour poser délicatement mes mains sur son dos. Avant qu'il ne commence à trop réagir, je commence à me coller pratiquement à lui et passe ma tête au-dessus de son épaule pour lui chuchoter à l'oreille :

« Dommage, ce n'est pas la bonne réponse... concentre-toi bien... »

Je fais glisser mes mains jusqu'à ses côtes, puis ses hanches et enfin passe mes doigts sous son haut en les avançant jusqu'à son ventre.

« … sur touuut mes faits et gestes. »

Brutalement, j'enfonce mes ongles dans sa peau, probablement à sang, et d'un geste vif les décale sur les côté de façon à l'entailler, profondément ou pas. Je savoure l'instant, mon sourire prenant de l'ampleur. D'un côté il n'avait ce que ce qu'il méritait, n'est-ce pas ? Et, avouons-le, le tourmenter valait tous les articles élogieux de la presse du monde. Quel agréable sentiment de puissance. En même temps, ce truc provenait du fond de la poubelle, mais il restait au moins utile pour une chose : m'amuser, moi et aussi tous les éventuels téléspectateurs qui devaient bien se foutre de sa gueule actuellement. Profitez du spectacle, mes chéris !

Il s'était collé contre lui et avant caresser son corps et de glisser sa main sous ton pull pour te faire mal. Il recula brusquement et il la projetta en arrière, en criant. Ce pauvre geek qu'était Atsuki sentait son torse saigner contre le tissu noir de son haut. Le pull sale que tu portais depuis ton arrivée prenait une tache de plus...

Attrapant le premier objet qui passait à sa main, tu lui balanças un cendrier à la tronche, à cette espèce de sadique complète et...

« J-je viens de comprendre ! Tu mimes le sadisme ! »

Tu allas ensuite chercher un siège pour se proteger au cas où Remy se décide à aller te refaire du mal. Tu ne savais jamais avec elle. Au travers de tes mèches sales, tu distinguais ses cheveux blonds et tu souleva la chaise au dessus de ta tête, en faisant jouer les muscles qui étaient toujours aussi atrophié par ses années apssées à jouer au jeu vidéo. Qu'elle y vienne, cette travestie ! Tu aurais de quoi la tenir à distance...

Invité

Pathetic ♪

Je me retrouve éjecté en arrière. Quelle brute, quand même... Assis par terre, je le regarde se lever et... attendez, qu'est-ce qu'il fait ? J'ai tout juste le temps de bondir sur mes pieds que le cendrier va s'écraser contre le mur derrière. J'arrive à peine à me retenir de rire. Il avait beau être violent, son physique ne correspondait pas du tout ! Voilà qu'il reprend :

« J-je viens de comprendre ! Tu mimes le sadisme ! »

Je me calme un peu, puis lui répond en retirant minutieusement le peu de sang sous mes ongles :

« Aah... tu n'es vraiment pas doué. Ce n'est pas du tout ça... tu t'éloignes, même. »

Une fois mes doigts nickel, le relève mes beaux yeux d'ambres vers sa sale tronche d’asocial, un petit sourire aux coins des lèvres. Je m'avance prudemment d'un ou deux pas en levant sans agressivité mes mains devant moi. Merde, pourquoi a-t-il fallu qu'il soulève cette chaise ?

« Il faut vraiment que tu te concentres un peu mieux... réfléchis bien. »

Je colle mes deux index l'un à l'autre et fait de même avec mes pouces, et plie le tout de façon à former sommairement un cœur.

« Je t'assure que tout a un sens et que je ne te tripote ou te fais mal pour le plaisir... même si ça reste vachement marrant. »

J'éloigne lentement mes mains, divisant le symbole en deux.

« … et aussi, c'pas la peine de jouer les durs. Déjà parce que tu le fais très mal. Non mais sérieux, tu crois vraiment que tu fais peur ? Et en plus on est dans cette merde tous les deux et même si c'est pas ce que j'aurais préféré, on va chacun avoir besoin de l'autre. Tu peux comprendre que tenter de me buter ne fera que nous ralentir ou en plus d'avoir une gueule d'ahuri t'as le cerveau atrophié ? »

Tout le long, je ne perds pas mon sourire. Il était tellement pathétique, pitoyable... L'écraser était trop tentant.

« 'puis quoi, c'est quoi ces réactions, sérieux ? On t'as jamais touché ? J'imagine bien qu'aucune nana ou gars ait eu envie de passer du temps avec toi mais là... T'aurais pu essayer d'en payer une un peu désespérée, mec. Dire que je suis obligé de me traîner un puceau... »

Je ricane. La-men-table. Alors, mes petits fans chéris, vous ne trouvez pas que je suis définitivement génial ?

Tu vois un voile rouge tomber devant tes yeux à la suite de ses insultes. Pourquoi maintenant, pourquoi en ce lieu, pendant ce jeu ? Tu ne le sais pas, et moi non plus. Sans doute, la rage que tu avais accumuler depuis des jours explosait enfin, toute ses crasses qu'on avait faite, tout cela avaient besoin d'un coupable, et Remy en était l'incarnation parfaite. Tu avanças vers elle, la rage au ventre, et tu tentas d'écraser le fauteuil sur son crane. Sauf que la travestie était trop rapide pour toi, et le fauteuil rata son crane de peu, s'écrasa par terre et se brisa en plusieurs morceaux, te laissant une sorte de pieux pointu entre les doigts.

Tu tournas cette objet entre tes doigts, avant d'essayer de planter le blond sauvagement, en criant. Tes pas étaient rapide, et tu avaient un souffle legerement haletant, mais pas autant que d'autres l'aurait cru. Le pieux frolait la Coeur et tu l'abrevait d'insulte, la rage au coeur.

Soudain, un mur bloqua le recul de la blonde, et tu put la plaquer contre cette surface dur, un sourire dément sur ta face, et des yeux luisants derrière tes verres sales de lunettes. Tes cheveux gras tombaient en bataille sur tes épaules, et tu te tenais droit pour la première fois depuis longtemps. C'était presque effrayant de voir de quel façon tu dominais par ta taille la frêle Remy Makepiece.

« Espece de... Saloperie... Je vous hais tous... Tout ce qui juge... Sans connaitre... Sans comprendre... Tout ses... Connards... Qui decide pour nous... Alors je... Vais te... Faire payer... Pour tout les autres... Pour tout tes semblables... Pour eux... Pour... Eux tous... »

Tu voulais lui planter le pieu dans l'epaule, violement, mais elle fit un soubressaut et l'objet ne fit que déchirer sa joue, ruinant ainsi irremediablement la beauté de cette idole déchu. Tu releva ensuite le pieu pour refrapper le jeune homme, en relachant l'appuie qui le maintenait au mur, suffisament pour qu'il puisse se debattre...

Invité

─Survival mode─

Ce... ce type est un taré. Je suis encore tout secoué de surprise. Il vient de tenter de me fendre le crâne avec cette foutue chaise. Je ne sais d'où je tiens ces réflexes ─ sans doute par la volonté de ne pas être défiguré ─ mais j'ai tout juste eu le temps de me décaler sur le côté tandis que son arme volait en éclat sur le sol. Il a maintenant un joli pieu dans les mains, reste du meuble réduit en miette. C'est là que j'ai compris que j'étais vraiment dans la merde. Il me fonce dessus en gueulant dans le but de me transpercer avec sa nouvelle arme et je me vois forcé d'esquiver encore, de justesse. La panique commence à me prendre et il est inutile de préciser que j'ai perdu mon rictus. Je recule en levant les mains devant moi en signe de paix dans une tentative désespérée d'apaisement de la bête :

« Woh ! Attends ! Calme-toi putain, et concentre-toi sur le MIME ! LE MIME ! »

''Paf''. Je sens le mur se coller à mon dos ─ quoique l'inverse était plus probable ─ et il me plaque contre la paroi. Je me rend compte maintenant qu'il s'est redressé qu'il est vachement grand, et son sourire de fou-furieux me fait frissonner l'espace d'un instant. Le geek sale et craintif me domine maintenant autant par sa taille que par son attitude. Formidable retournement de situation.

« Espèce de... Saloperie... Je vous hais tous... Tout ceux qui jugent... Sans connaître... Sans comprendre... Tout ces... Connards... Qui décident pour nous... Alors je... Vais te... Faire payer... Pour tout les autres... Pour tout tes semblables... Pour eux... Pour... Eux tous... »

Je lui réponds au quart de tour :

« Mais c'est pas la question abruti ! Tu réglera tes comptes APRÈS si tu veux mais pour le mom... »

Je suis interrompu par son geste. Je n'ai pas eu le temps de comprendre, mais j'ai tout juste eu la présence d'esprit de ne pas le laisser faire et... attendez. Je sens quelque chose de chaud couler le long de mon visage pour se glisser jusqu'à mon cou. La douleur me vrille une partie de la mâchoire et s'intensifie quand je bouge cette dernière.
Ma joue. Ma si belle joue. Je comprends la situation avec effroi tandis qu'une larme due au mal et au choc se forme sous mon œil. Je suis... je suis défiguré. J'oscille entre la peur et la colère. Je ne pense même plus à mes fans, il y a juste Lui, et Moi. Je sens la pression qu'il a sur moi diminuer un peu en j'en profite pour tenter violemment de me dégager. Concrètement parlant on peut dire que je lui envoie tout bonnement mon joli poing dans son menton. Brutalement. Aïe. C'est douloureux, j'ai senti mes os se plier sous le coup. Mais grâce à ça je peux maintenant, sans attendre, partir rapidement à l'autre bout de la pièce ou presque. Je m'arrête et porte mes doigts tremblant à ma blessure. Ça me pique, me lance, et le pire c'est que c'est le genre de chose qui promet une belle cicatrice. Merde.

Au vue de ma carrure et de mes capacités à combattre, sans oublier l'évident état de choc dans lequel je viens de basculer, toutes tentatives de violence envers mon adversaire fondent comme rouge à lèvre sous démaquillant. Qui plus est, cette force, plus ou moins incontrôlable, associée à mes mystérieux pouvoirs qui d'habitude me traverse le moindre organe ─ de façon tout à fait désagréable, s'entend ─ est totalement absente. J'en conclu que nous n'avons pas recours à nos geysers et autres murs dans la gueule. Résigné, je lève les mains devant moi en signe de paix, regardant d'un air infiniment attristé le binoclard.

« D'ACCORD. »

Je commence d'un ton fort, pour être sûr qu'il m'écoute. Ma joue manque de me faire crier de douleur à chaque fois que j'ouvre la bouche.

« On est parti de la mauvaise façon... et sûrement par ma faute. »

Ces mots me font encore plus mal que le coup que j'ai reçu. Pourquoi ? Si je le savais...

« Je sais pas comment j'ai fait pour te mettre dans cet état mais S'IL-TE-PLAÎT, bordel, concentre-toi sur ce putain de mime deux minutes, sinon on va JAMAIS s'en sortir. Ok ? »

C'est la première fois, je crois, que j'ai à calmer quelqu'un de cette manière. D'habitude soit mes gardes du corps lui auraient réglé son compte, soit mes charmes auraient suffit. Bon dieu, mais que quelqu'un fasse quelque chose avant qu'il ne me bousille encore ma jolie face...

Tu t'apréttais à la frapper pour lui faire mal, enfoncer ton pieux en bois dans l'épaule dénudée de l'idole qui t'avais méprisé, lorsque le pain qu'elle t'adressa te fit décoller du sol, sous la violence du choc. Malgré la frêle carrure de la blonde, elle t'avais fait volé à quelques pas d'elle. Tu t'écrasas dans le tissue mou qui caractétisait un des fauteuils. Il est important de préciser que le siège avait basculer sur le coté, ce qui lui faisait du meuble un lieu bien moins confortable une fois renversée. Tu sentis une douleur dans le dos lorsque tu t'écrasas sur le meuble, et tu retins un gémissement quand un coin de la table basse heurta ta tempe. Putain mais cette espèce de nabot t'avais fait vraiment mal ! Un coup de chance que tu voulais lui faire payer. Tu te relevas et cherchas ton morceaux de bois, qui avait voler dans un coin de la pièce.

Soudain, rupture. Un cri entre le masculin et le feminin, entre la douleur fait à cause de la blessure, et la peur du coup suivant. Un peu de rage aussi, sans doute. Mais ce qui t'importait, c'est de savoir que tu lui avais fait mal.

« D'ACCORD. »

Elle venait de payer pour une dizaine de personnes, tous ses connards qui t'avaient déja du mal. Un sourire vengeur apparut sur ton visage deformé, malsain, horrible. Tu t'étais tourné vers elle en te demandant ce qu'elle allait dire et si tu devais aller l'étrangler avant qu'elle parle. Le peu de santé mentale que tu possédais s'était effondré tout à l'heure, alors il est important que nous précisions que tes actes n'étaient absolument pas sous contrôle de quelques logiques que ce soit.

« On est parti de la mauvaise façon... et sûrement par ma faute. »

Mais... Elle s'excusait ou quoi ? Tu lui avais fait peur ? Tu l'avais effrayé ? Non ? Tu ne croyais pas que cela l'avait effrayé. Enfin... Peut être.

« Je sais pas comment j'ai fait pour te mettre dans cet état mais S'IL-TE-PLAÎT, bordel, concentre-toi sur ce putain de mime deux minutes, sinon on va JAMAIS s'en sortir. Ok ? »

Tu regardas cette idole en déroute en songeant avec des pensées assez haineuse et explicite qu'elle pouvait se caser le mime à la con dans la partie de son anatomie qui lui plaira, et d'aller se pendre ensuite. Néanmoins, la logique de l'argument de la fille avait appaiser la partie violente de ta colère, et, droit comme un poteau éléctrique, tu balanças juste un coup de pied dans un faiteuil, vers le corps de blond recrovillé dans un coin. Pour faire bonne mesure. Tu crachas ensuite quelques mots de cette voix rocailleuse et ébréché, trop grave et rèche, qui avait inspiré la pitié et qui faisait maintenant peur.

« T'as...un indice... Idiot ? »

Car, sans indice, tu ne pourrais pas comprendre ce dont il s'agit, ce que mimait Remy. Toujours entre rage et raison, la moindre remarque acerbe envers toi pourrais te faire exploser, et la, tu ne répondrais plus de rien. Si Remy te provoquais comme tout a l'heure, tu allais l'écraser, la frapper...

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