Roman Kïss
| Sujet: Cette fois c'est la bonne. Sam 3 Mai - 23:24 | |
| . ROMAN KÏSS
|
|
|
Pour chaque question, veuillez chosir une seule réponse et une seule. Il n'y a pas de mauvais choix dans ce questionnaire. Considérez que votre personnage vit dans le présent et que c'est lui qui répond au questionnaire, avec ses motivations, ses rêves et son caractère. Si je regarde dans votre poche, quel est l'objet que je risque le plus d'y trouver ? b) Un couteau.
Et que trouve-t-on sur le bord de votre table de nuit, en lecture nocturne...? b) Alice aux pays des Merveilles, de Lewis Carrol.
Si vous donnez le nom d'un courant artistique dont les peintures vous fascinent...? d)Les peintures epiques evoquant la guerre.
La phrase mechante que vous devez arretez de dire: a) « Avec ta gueule, tu pense aller un jour sur le devant de la scène...? »
Votre lieu préféré: b) Le Dehors.
Si vous étiez un héros de jeu de rôle standard ? d) Je serais le Voleur ! C'est cool, l'arrière garde, non ?
Et votre cours préféré à l'école ? b) Le spoooort ! Ça défoule et je pense plus a rien après.
Un rêve d'avenir ? c) Rencontrer des amis, des vrais !
|
Nom:Kïss. Prénom(s): Roman. Age: 31 ans. Taille: 1m83. Poids: 80Kg. Sexe: Homme. Origine: Franco-Hollandaise. Aime: Sa petite amie, l'argent, les vêtements, la "détente" ... Deteste: Les égocentriques, les narcissiques, les racistes, les homophobes … Tous ces « êtres abjects » comme il le dit lui-même. Avoir le choix.
|
D’origine Hollandaise où il vécut jusqu’à ces 14 ans, Roman pourrait à première vue être un de ces stéréotypes tel qu’il en existe tant. Les cheveux mi-longs balayés en suivant les traits d’une mèche rebelle, des lunettes de soleil en toutes circonstances, des bracelets sans lesquels il ne sort jamais ? Roman accorde un certain soin à son apparence, il est vrai.
Châtain, il refuse que l’on touche à ses cheveux, du moins que ceux-ci soient coupés plus courts que ses oreilles ! Les cheveux longs sont presque une religion chez lui, comparaison dont il se défait. « Les cheveux courts ne me vont pas », l’entendrons-nous dire ! Aussi, peut-être par brin d’anti-conformisme, être coiffé n’a comme sens à ces yeux qu’un ébouriffage bien en règle des cheveux. Rapide, économique et passe-partout, n’est-ce pas !
D’une peau légèrement halée et lisse, tenons-le nous pour dit : Roman n’est pas laid, mais peut-être beau. Ne voyez pas là-dedans une considération personnelle ! Simplement, Roman à l’habitude d’attirer, et il le sait. D’une silhouette fine et élancée, pas exceptionnellement musclé mais au minimum scuplté, il doit son physique aux nombreux kilomètres avalés en courant lors de son adolescence ou même encore aujourd’hui.
Affublé de tout temps d’une paire de lunettes de soleil, certains n’y verront avec énervement qu’un artifice supplémentaire avec pour seul objectif d’attirer les regards … ! En réalité, Roman n’est rien d’autre que photosensible, rendant ainsi nécessaire le port quasi-permanent de lunettes. Histoire de pouvoir garder les yeux ouverts plus de quelques secondes ! Lorsqu’il juge l’environnement assez sombre pour pouvoir ôter sa paire de lunettes, c’est pour révéler de banales pupilles à l’iris marron, pigmentées de petites touches vertes.
Une petite boucle d’oreille discrète en hommage à la grande mode lors de son enfance, quelques bracelets et quelques anneaux aux doigts, on pourrait dire de Roman qu’il n’est rien d’autre que coquet ! Il aime être bien habillé, qu’importe en soit le prix. Inconditionnel du « décontracté-classe » s’habiller formellement ne lui correspond pas, de la même façon que ces cheveux ne doivent PAS être coiffés !
D’une ouverture d’esprit conséquente, peu de choses sont à-même de troubler ou encore de gêner Roman. Les conversations avec lui sont de toutes sortes, ne faisant généralement l’impasse sur aucun sujet. « A quoi ça sert d’avoir des tabous ? Autant pas parler si tu sais que tu te la fermeras dès que je creuserai un peu ! ». De même, Roman pourrait paraître presque antipathique par moment : rien ou presque ne peut l’émouvoir, la vue du sang ou la misère humaine, c’est un visage fermé orné d’un sourire qu’il garde en toutes circonstances. En réalité, c’est simplement une sorte de « carapace » qu’il s’est construit au fil des années, craignant un des pires maux à ses yeux : la tristesse.
Jovial, il ne prend généralement que très peu de choses au sérieux ! Attitude que l’on lui a déjà mainte fois reprochée.
Social, il aime rencontrer de nouvelles personnes et n’a généralement pas trop de mal à nouer des liens d’amitié avec eux. Il a pour habitude qu’il tient de plusieurs années d’activité illégales de ne jamais confier son entière conscience et d’envisager au mieux toutes les possibilités lorsqu’une situation se présente à lui.
Peu respectueux des lois ou tout simplement de l’autorité, transgresser les règles est quelque chose de coutumier pour lui (ses anciens bulletins scolaires attestant déjà de ce non-respect de la conformité). Roman est malgré tout quelqu’un de très rancunier. N’ayant que peu de considération envers les personnes égoïstes, égocentriques, narcissiques … (et le leur faisant bien comprendre), Roman reste également un opportuniste, principalement dans son « métier » où la cupidité est reine.
Enfin, on notera que proposer un large choix est la meilleure façon de faire perdre la tête à Roman, ayant énormément de mal à se décider lorsque plusieurs opportunités s’offrent à lui.
(ce qui va suivre n’est qu’un récit bref de l’histoire de Roman, que je préfère ne pas dévoiler entièrement dès maintenant. Je trouve plus intéressant de garder ça pour des posts ultérieurs.)
Roman est au final une personne assez banale. Pas de meurtres, pas de traumas, pas de pathologies cérébrales … Non, non, c’est un enfant classique qui naît en Hollande d’un père du pays et d’une mère française. Jugé comme étant un enfant « turbulent » et « peu intéressé par les cours », il vécut son adolescence à travers tous les plaisirs de cet âge, alors que par raisons professionnels ses parents (et donc lui, s’entend) durent partir pour la France et emménager dans la capitale. Malgré un apprentissage forcé de la langue, il réussit à maintenir assez bon niveau scolaire.
De fréquentations en fréquentations, c’est finalement en tant que « receleur de substances illicites » que Roman apparaît dans les fichiers de police. Surtout intéressé par le profit d’une telle affaire il découvrit au fil des jours le terrible pouvoir récréatif et attractif de la drogue.
Amassant au fil des années un petit pactole bien rangé sous son lit, Roman qui apparaissait comme un de ces nombreux jeunes sans emploi était en fait un des acteurs nationaux du trafic de drogues. Préférant amasser ses bénéfices plutôt que de les dépenser, il n’était d’extérieur que le fils d’une famille étrangère modeste.
Flairant la chute de l’organisation lors des premières mesures gouvernementales contre le trafic de substances illicites, il s’envole pour l’Amérique à ses 25 ans, échappant de peu à la vaste opération de démantèlement menée en France.
Ayant prétexté auprès de ses parents un simple voyage en compagnie d’amis, sa rencontre avec Lola, New-Yorkaise de naissance le motiva à rallonger un peu son séjour, d’une semaine déjà, puis de deux, puis de trois … Ayant en parallèle profité de son séjour pour se faire engager comme videur dans un club de nuit de la capitale lui permettant de financer son séjour Américain, il découvrit rapidement que le club en question n’était pas une simple piste de danse collée à un bar. En quelques semaines seulement Roman se trouvait à nouveau dans des affaires de poudre blanche.
Extrêmement prudent, il ne s’y investit qu’en tant que négociateur. Bon orateur et diplomate, 2 ans ont passés : lui est depuis longtemps en couple avec Lola, et à nouveau plongé jusqu’au coup dans des affaires plus ou moins illégales.
Maintenant, si vous le voulez bien, c’est simplement un petit épisode de vie que j’aurais aimé vous faire lire. Quand ? Ohoh, eh bien je pourrais affirmer sans trop d’erreurs que c’est lors de sa dernière nuit passée dans le monde qu’il connaissait … /!\ CONTENU JUGE EXPLICITE, A VOS RISQUES ET PERILS
- Spoiler:
Roman se laissa retomber sur son côté du matelas, haletant, un grand sourire peint sur les lèvres. Rêveur, le torse soulevé par ses inspirations essoufflées, il contempla le plafond quelques instants, se passant la langue sur ses lèvres salées recouvertes de sueur. Il repoussa ses cheveux en arrière, apportant une fraîcheur nouvelle à sa peau échaudée. Il pivota sur lui-même, repoussa le drap dans lequel il s’était entortillé les pieds et s’assit au bord du lit. Les dalles étaient froides sous ses pieds, et il ne put réprimer un léger frisson lorsqu’il se leva, entièrement nu. Il se dirigea à pas feutrés vers la petite pièce annexe à la chambre, de laquelle on entendait l’eau couler.
Absorbée par son brossage de dents, Lola sursauta lorsque qu’une bouche se lova dans le creux de son coup, alors que ses hanches se retrouvèrent encerclées par deux mains douces. Elle pencha la nuque en arrière, s’offrant au baiser de Roman, puis cracha une gerbe d’eau dans l’évier. Lorsqu’elle leva les yeux, elle découvrit le reflet de Roman dans le miroir face à elle, amoureusement blotti contre son dos. Ses cheveux châtains en bataille contrastaient pourtant avec la paire de fines lunettes noires qu’il portait sur le nez, dissimulant ses deux yeux. Elle remarqua, amusée, que la monture était légèrement désaxée. Elle se retourna pour lui faire face.
Seins nus, ne portant qu’une culotte rose ramassée à la va-vite au bord du lit, Lola lui faisait face, ses longs cheveux noirs retombant sur ses épaules. Elle lui adressa un grand sourire puis, éteignant la lumière de la petite salle de bain, elle entreprit de retirer délicatement la monture noire du nez de Roman :
- Alors ? Je te l’avais dit que je le ferais, lui souffla-t-elle à l’oreille, un éclat malicieux dans le regard. - T’aurais pu recracher tu sais, grommela Roman, aveuglé par les lampes de chevets encore allumées dans la chambre. - Avoue que ça t’aurait quand même fait chier que je fasse ça ! s’exclama Lola, tirant Roman jusqu’au lit par le bras. - C’est possible, c’est poss- … Attends, pas si vite. Je n’y vois toujours pas grand-chose.
Guidé jusqu’au lit par les doigts délicats de Lola qui le poussa en arrière, le forçant à s’allonger, il se frotta les yeux quelques instants, retrouvant finalement une vision à peu près nette. Par précaution, il baissa légèrement l’intensité d’une des deux lampes de chevet. Lola, elle, se laissa tomber sur Roman qui poussa un petit « Honf » réprimandé d’un mouvement de bassin. Plaquant chacune de ses mains sur les cuisses de son assaillante, Roman profitait du moment, les yeux encore légèrement plissés.
- Alors mon beau, commença-t-elle, laissant glisser son index sur le torse de Roman, tu as pas vraiment eu le temps de me raconter ta journée. - Bof, au final pas grand-chose. Les Porto-Ricains ont foutu le bordel dans les sotcks, Poke a dit qu’on s’était fait baiser à cause de ça. J’sais pas ce qu’il va faire, mais je te jure qu’il vaut mieux pas le croiser le Poke quand il est comme ça … ! Tiens, passe-moi mes clopes s’teuplaît.
Soupirant, Lola se pencha pour ramasser un paquet écrasé au sol dont elle retira deux cigarettes. Roman fouilla de la main son pantalon négligemment jeté au sol pour en ressortir un briquet avec lequel il alluma les deux petits rouleaux. Il aspira une petite bouffée, et ne put s’empêcher de frémir à la vue contre-plongeante que lui offrait Lola. Songeuse, elle porta la cigarette à sa bouche, mais reprit :
- Romy … J’aimerais vraiment que t’arrête ça. Je veux dire, avec Poke et la drogue là. Pour seule réponse, le jeune homme adopta le regard contrit de la discussion que-l-on-a-déjà-eu-plusieurs-fois. - Vraiment, Romy. A chaque fois que tu pars j’ai peur qu’il t’arrive quelque chose ! Tu le dis toi-même que c’est dangereux. - Mais t’as rien à craindre, Miss. Je suis juste dans la négoc’, tu le sais bien ... il expira une bouffée de fumée en prenant soin de tourner la tête. Et puis … ! Qui est contente de passer des nuits dans un putain d’hôtel comme celui-ci, hein ? ajouta t-il un sourire aux lèvres, lui donnant une petite tape sur les fesses. Devant le regard affligé que lui lança Lola, il se redressa, mal à l’aise. - Ecoute. Je sais que ça t’emmerde … D’accord, je l’avoue. C’est pas le truc le plus légal hein ! Mais je risque rien … Je te le jure. Il marqua une légère pause, durant laquelle il fixa Lola dans les yeux. - … Et puis de toute façon si jamais ça craignait un peu trop je te promets que j’arrêterais. Du jour au lendemain. Poke pourra aller se faire foutre ! Il a pas de femme lui. Un léger sourire apparut sur les lèvres de « Miss ». Brusquement, elle posa un doigt sur les lèvres de Roman, puis s’extirpant du lit, elle trottina jusqu’à la salle d’eau où elle saisit une petite boîte dissimulée derrière plusieurs cosmétiques de toutes sortes. Elle s’en revint vers Roman, sa poitrine dodelinant au rythme de sa course. Elle tendit la boîte à Roman qui la saisit, intrigué. Silencieux tous les deux, il défit la petite attache plastifiée fermant le compartiment. Gracieusement posée sur un petit coussin de velours, une imposante paire de lunettes. La monture d’un noir mate, composée d’un seul verre à la manière d’un masque de ski (Roman sourit à cette pensée) aux reflets métalliques, l’ensemble portait la trace d’un de ses fabricants de luxe. Un grand sourire illumina le visage de Roman qui pose la monture sur son nez. - Yeah. Lola éclate de rire, s’allongeant à ses côtés. - J’espère qu’elles te plaisent, lui dit-elle. Tu sais que c’est pas si simple de trouver des paires pour toi, mon aveugle à moi ? Il passa son bras autour du coup de Lola, effleurant sa peau du bout des doigts. Il fit glisser sur son nez les lunettes, laissant transparaître une moitié de ses yeux. - Attends, t’es sérieuse ? Tu me demandes à MOI si un cadeau de TOI me plaît ?
Et ils s’endormirent l’un contre l’autre. Dans le silence feutré de la chambre on n’entendait rien, sauf peut-être le souffle de leur respiration unie. Remarquez, peut-être aussi qu’en tendant l’oreille on aurait pu entendre le grésillement d’un talkie-walkie HP450, modèle militaire. Peut-être que l’on aurait pu entendre le cliquetis des crans d’arrêts, le raclement des rangers sur la moquette de l’hôtel. Quelque part ailleurs luisait une de ses horloges électroniques massives, au chiffre rouge agités par le décompte. MINUTE - 2 L’horloge comptait seule, dans une pièce sombre isolée, où et pourquoi personne ne saurait le dire. MINUTE - 1 L’ordre fut donné. La porte fut arrachée de ses gongs par l’imposant bélier des forces d’interventions. MINUTE - 0 MINUTE + 0.1 MINUTE MIN-
Votre pseudo: Arty'. Votre Age: ln(3) ! Quand on lit ça, ça fait “Hélène de Trois” 8D ! Expérience RP: J’ai pas mal de mots dans les doigts on va dire (, : Depuis longtemps. Un avis sur le forum ? Je viens, je passe, je meurs … C’est confortable. Comment tu nous a connu ? Fufuuuuu. Un commentaire ? Non. Provenance de votre avatar ? Shizuo de "Durararah !" (à une orthographe près) Parrain/ Marrainne ? Non plus. Code du règlement:
Dernière édition par Roman Kïss le Dim 4 Mai - 10:50, édité 4 fois |
|